Karine Giébel - Jusqu'à ce que la mort nous unisse

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Jusqu'à ce que la mort nous unisse: краткое содержание, описание и аннотация

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La montagne ne pardonne pas. Vincent Lapaz, guide solitaire et blessé par la vie, l'apprend aujourd'hui à ses dépens : la mort vient de frapper, foudroyant un être cher. Simple accident ? Vincent n'en croit rien : la victime connaissait le parcours comme sa poche. C'est un meurtre. Avec l'aide d'une jeune gendarme, Vincent mène l'enquête, de crevasses en chausse-trapes, déterrant un à un les secrets qui hantent cette vallée. Et Lapaz non plus n'est pas du genre à pardonner…
« Ce livre est un captivant suspense psychologique avec, en toile de fond, les décors majestueux de la montagne. »
Jean-Paul Guéry — Le Maine libre

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— C’est inutile ! Je suis capable de me défendre toute seule !

— Arrête, Servane. On fait comme j’ai dit.

— Hé ! Tu ne vas pas me suivre à la trace quand même !

— Il fait nuit et je ne veux pas que tu rentres seule… Tu n’as même pas ton arme !

— Et moi je ne veux pas que tu me serves de garde du corps ! répondit-elle avec agacement. C’est ridicule à la fin !

Elle enfila son blouson : pas la peine de rester plus longtemps ; la soirée risquerait de mal finir.

— J’y vais…

Il ne répondit pas, visiblement contrarié.

— Je te passe un coup de fil dès que j’arrive, promit-elle.

— C’est ça !…

— Bonne nuit, Vincent.

Elle s’engouffra dans l’obscurité. Mais à peine quelques secondes plus tard, le guide entendit un cri. Il se rua dehors et vit une forte lueur sur sa gauche. Puis la silhouette de Servane au travers d’un épais brouillard.

— Y a le feu ! Vincent !

La remise attenante au chalet était dévorée par les flammes, une fumée âcre se dégageait de l’incendie.

— Ne reste pas là ! hurla Vincent. Éloigne-toi !

Elle le rejoignit devant la porte, s’agrippa à son bras.

— Faut appeler les pompiers ! s’écria-t-elle.

— Le temps qu’ils arrivent, le chalet aura cramé !

Il brancha à la va-vite le tuyau d’arrosage enroulé contre la terrasse puis alla se placer devant les flammes qui léchaient désormais le toit du chalet.

— Fais attention ! supplia Servane.

Il dirigea le jet sur le foyer qui grandissait à chaque seconde et cessa de respirer. Mais la pression était insuffisante, le feu continuait à grossir. Servane courut jusqu’à sa voiture où elle récupéra un extincteur qu’elle gardait toujours dans son coffre.

— Vite ! Vite ! s’ordonna-t-elle.

Elle se posta près de Vincent qui continuait son inégal combat contre les flammes. Elle s’approcha dangereusement du brasier, vida l’extincteur. Chaleur cuisante sur son visage et ses bras.

Les flammes reculèrent un peu, Vincent put avancer jusque dans la remise. Il arrosa le sol pour noyer la pièce.

— Faut appeler les pompiers, j’te dis ! répéta Servane.

— Pas la peine, ils sont à des kilomètres ! Va chercher de l’eau ! Vite, magne-toi, nom de Dieu !

Elle dénicha deux seaux dans la cuisine ; pendant qu’un se remplirait, elle viderait l’autre dans l’appentis. Un peu dérisoire, mais mieux que rien.

Ce ballet infernal continua durant un quart d’heure et enfin, l’incendie fut maîtrisé. Vincent versa encore de l’eau pendant de longues minutes, jusqu’à ce qu’il ne reste plus aucune braise.

La remise était entièrement détruite, il resta hébété au milieu des décombres.

— Tout mon matériel est foutu ! murmura-t-il. Tout a cramé…

Servane constata les dégâts à son tour, les yeux rougis par la fumée, les poumons en feu.

— Tu n’as rien ? s’enquit enfin le guide.

— Ça ira…

Il regarda ses mains, comprit qu’elle avait menti.

— Viens à la maison, dit-il en la prenant par les épaules. On va soigner ça…

— C’est rien ! dit-elle. J’ai cru qu’on n’y arriverait jamais !

Elle éclata en sanglots, il la conduisit jusqu’à l’intérieur.

— C’est fini, calme-toi… Passe tes mains et tes bras sous l’eau froide. Je vais chercher ce qu’il faut dans la pharmacie.

Il réapparut quelques minutes après avec pommade et compresses. Même si elles n’étaient que superficielles, leurs brûlures étaient douloureuses. Mais le plus dur était passé, le danger s’était éloigné. Ils s’effondrèrent sur le canapé, laissant la porte d’entrée ouverte au cas où le feu aurait la mauvaise idée de reprendre.

— Tu crois que c’est eux ? murmura Servane.

— C’est pas accidentel, ça sentait l’essence à plein nez. Et je ne stocke jamais d’essence près du chalet. Mes bidons sont dans la petite grange, à l’autre bout du champ. Tu as vu quelqu’un en sortant ?

— Non, personne. Je crois que j’ai entendu une voiture, au loin, mais je suis pas sûre. Putain… Ils voulaient nous tuer !

— S’ils avaient voulu nous tuer, ils auraient attendu que je dorme pour foutre le feu. Ils voulaient nous faire peur. C’est tout.

La sonnerie du téléphone les fit sursauter. Vincent décrocha et mit le haut-parleur. Une voix inconnue et pourtant vaguement familière.

— Alors, Lapaz, tu passes une bonne soirée ?

— Pourquoi tu viens pas me le demander en face, espèce d’ordure !

— Le clébard et le feu, c’était juste un avertissement, continua la voix. Si toi et ta copine vous continuez à vous mêler de ce qui ne vous regarde pas, vous passerez pas l’été…

La communication fut coupée et Vincent resta quelques instants immobile. Puis il raccrocha violemment et se tourna vers Servane.

— Un accident, hein ? dit-il.

— J’arrive pas à le croire ! Mais qu’est-ce qu’ils ont à cacher ?

— Quelque chose de grave, apparemment. Tu es toujours prête à continuer ?

20

Vincent s’assit sur le rebord du lit comme on s’assoit au bord d’une falaise. Sans même s’habiller, il migra vers le rez-de-chaussée en titubant de sommeil. Des clients l’attendaient-ils ce matin ? Épuisé par cette nuit cauchemardesque, il n’avait pas encore les idées très claires.

— Galilée ?

La réalité le percuta tel un boomerang.

Ce n’était pas un cauchemar. Galilée était enterré, la remise calcinée.

Il sortit sur la terrasse, vérifia les dégâts à la lumière du jour.

Véritable désastre. Tout son matériel avait disparu ; il ne restait que des cendres, des objets carbonisés. La rage se mêla au désarroi et à la fatigue. Lentement, il retourna à l’intérieur et fut obligé de consulter son calendrier pour se souvenir du programme de ce 11 août : balade familiale au-dessus de Colmars avec découverte des ruchers, rendez-vous à 10 heures au village . La pendule lui indiqua 7 h 30.

J’ai le temps…

Une douche, un peu d’onguent sur ses brûlures ; un café mal dosé, trop amer.

À 8 heures, il appela Servane. Il fallut laisser sonner une bonne dizaine de fois avant qu’une voix enrouée daigne enfin lui répondre.

— C’est moi, Vincent… Je te réveille ?

— Ouais… Il est quelle heure ?

— 8 heures…

— Merde ! Je n’ai pas entendu le réveil… Comment tu vas ?

— Pas terrible. Et toi ? Tes brûlures ?

— Ça fait mal, répondit-elle en bâillant.

— Je voulais te remercier pour hier soir… T’as réussi à dormir ?

— J’ai mis un temps fou à trouver le sommeil… Et toi ?

— Pareil…

— Il faut que j’aille bosser, je suis à la bourre… Qu’est-ce que tu fais, aujourd’hui ?

— J’ai quelques clients, une petite balade…

— On s’appelle ce soir ?

— Oui, à ce soir, Servane.

Ils raccrochèrent et Vincent prépara son sac à dos. Le seul qui lui restait. Celui que Servane avait eu la bonne idée de laisser dans le pick-up.

Un bruit de moteur devant chez lui le fit sortir précipitamment. Il devenait un peu paranoïaque. Mais ce n’était que Baptiste et Cédric, qui restèrent stupéfaits en découvrant la remise incendiée.

— Qu’est-ce qui s’est passé ? demanda Cédric en serrant la main abîmée du guide.

— Ça a pris feu hier soir…

— Mais comment ? s’étonna Baptiste.

— Aucune idée, prétendit Vincent.

Les deux gardes s’approchèrent de ce qui restait de l’appentis.

— T’as plus de matos ! s’exclama Cédric d’un air catastrophé. T’as appelé les gendarmes ?

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