Jean-Christophe Grangé - La Ligne noire

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Il existe, quelque part en Asie du Sud-Est, entre le tropique du Cancer et la ligne de l'Equateur, une autre ligne. Une ligne noire jalonnée de corps et d'effroi…
Jean-Christophe Grangé, 42 ans, est l’auteur de thrillers devenus mythiques
(1994),
(1998),
(2000) et
(2003), best-sellers internationaux traduits dans une trentaine de pays notamment aux Etats-Unis où
sort chez Harper Collins à ’l'automne 2004. Biographie de l'auteur

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Marc bénéficiait donc d’un sursis. Il recula avec précaution, cherchant à se rappeler s’il avait posé sa main quelque part. Non. Vieux réflexe de fouineur qui ne laisse jamais de trace.

Sur le seuil de la salle de bains, il se dit qu’il devait arrêter la machine, pour éviter l’ultime outrage. Il revint sur ses pas mais, face aux boutons de commande, il s’immobilisa. Il n’avait pas la moindre idée du fonctionnement du système, et à l’idée de commettre une maladresse — augmenter la pression par exemple, provoquant l’explosion du crâne —, il préféra renoncer.

Parvenu dans le salon, il rouvrit la porte d’entrée, la main emmaillotée dans sa manche, et jeta un coup d’œil sur le palier : personne. Avant de s’enfuir, il chercha dans sa mémoire une prière — juste quelques mots — pour demander pardon à Alain.

Il ne trouva rien.

Il abandonna le Vietnamien à sa pression.

77

Par prudence, il emprunta l’escalier et descendit un étage à pied. Au onzième, il appela l’ascenseur. Dans la cabine, il s’effondra. Il s’accroupit par terre, dos à la paroi de fer, et se mit à sangloter. Il était perdu et, il le savait, virtuellement mort. Il ne cherchait même pas à imaginer les souffrances qui l’attendaient.

Les portes s’ouvrirent au cinquième étage. Marc n’eut que le temps de se remettre debout. Deux adolescents chinois entrèrent, en ricanant. Marc se plaqua contre la cloison du fond, retenant souffle et sanglots. Les gamins sortirent au rez-de-chaussée, sans un regard pour lui. Il laissa les portes se refermer. La cabine descendit encore. Il s’aperçut que la tour était si gigantesque qu’elle possédait un deuxième rez-de-chaussée…

Quand les parois s’écartèrent à nouveau, il découvrit une galerie commerciale, donnant sur des jardins à ciel ouvert. Il avança de quelques pas et écarquilla les yeux. En un étage, il avait été propulsé à Hongkong ou à Pékin. Tous les visages étaient chinois. Toutes les voix étaient chinoises. Les néons dessinaient des calligraphies, projetant des lumières rouges, bleues ou jaunes. Des remugles de nourriture, chargés d’ail et de soja, planaient dans l’air.

Marc titubait. Un homme le bouscula. Il se retrouva plaqué contre la vitre d’un magasin de CD et de DVD. Des enceintes diffusaient une mélodie romantique. Il était paralysé, les bras en croix.

Avec peine, il se remit en marche, poursuivi par la petite voix aigre de la chanson. Ses yeux lui évitaient les obstacles mais n’analysaient pas les visages ni les objets rencontrés. Il avançait comme un somnambule, sans qu’aucun détail lui soutire la moindre pensée ou réaction.

Il prit conscience qu’il n’avançait plus. Devant lui, dans la vitrine, quatre exemplaires du même livre trônaient fièrement sur leur socle. La couverture, sur fond noir, affichait en lettres rouges : SANG NOIR. Dans un autre espace-temps, Marc aurait été heureux — ou ému par ce spectacle.

Mais à cet instant, il n’était ni heureux, ni ému.

Simplement terrifié.

Jacques Reverdi était-il passé par cette galerie commerciale en quittant l’appartement d’Alain ? Avait-il vu ce livre ? Combien de temps lui avait-il fallu pour tout comprendre ? Marc ne doutait pas que le postier eût donné son prénom. Grâce au roman, Reverdi possédait le patronyme complet.

Marc s’élança sous les voûtes. Il n’avait pas effectué deux pas qu’il reçut un nouveau choc. Un uppercut dans le foie. Dans la vitrine d’une parfumerie, le visage de Khadidja le regardait.

Il s’approcha, chancelant. C’était un panneau cartonné sur un support. Marc ne foutait jamais les pieds dans une parfumerie — il ignorait donc que la campagne de publicité pour Élégie se poursuivait maintenant, en toute discrétion, sur les lieux de vente.

Reverdi avait-il déjà rencontré Élisabeth dans une de ces vitrines ?

Il tenta de reprendre sa course, coincé entre la couverture de son livre et les affichettes de Khadidja. Il se faisait penser à un trappeur prisonnier de son propre piège, la jambe coincée entre des mâchoires de fer.

Il se retourna brutalement — il lui semblait avoir vu, dans le reflet de la vitrine, la silhouette d’un homme au crâne rasé. Un homme qui aurait pu être Reverdi. Non : il n’y avait personne.

Personne d’occidental en tout cas.

À ce moment, il eut un éclair de lucidité.

Ses lèvres prononcèrent malgré lui :

— Khadidja.

78

En route vers la rue Jacob, Marc ne cessait d’appeler Vincent. Aucune réponse. Pas même de message. Cela ne signifiait pas que le photographe était absent. Au contraire, quand il travaillait, il déconnectait son cellulaire et sa ligne fixe. Marc exhorta le chauffeur à foncer, ce qui ne provoqua que des soupirs et des remarques sur la « circulation de plus en plus merdique » à Paris.

Marc s’enfouit dans ses pensées — qui se résumaient à une seule : sauver Khadidja. Il fallait la cacher, la protéger et, d’une façon ou d’une autre, lui expliquer. Parmi toutes ses raisons de paniquer, cette perspective d’explication était la plus forte.

Comment lui raconter toute l’histoire ?

Le taxi n’avançait plus. Un embouteillage sur le boulevard Saint-Michel. Il tenta une nouvelle fois le numéro de Vincent. En vain. Il était certain que le géant saurait où était Khadidja. Il prévoyait également de le mettre en garde. Mentalement. Marc suivait le chemin du tueur : des affiches, il contacterait la société des parfumeurs ou l’agence de publicité. En quelques coups de fil, il débusquerait les coordonnées de Vincent, ou même de Khadidja.

La voiture était toujours à l’arrêt. Marc paya le chauffeur, expliquant qu’il allait finir la course à pied. L’autre grogna : « Bonjour la solidarité. » Il remonta le boulevard au trot, puis descendit la rue Médicis, à droite, le long des jardins du Luxembourg. Parvenu au coin de la rue de Tournon, l’image de Renata Santi jaillit dans son esprit. Elle aussi était en danger. Il composa son numéro, tout en continuant à marcher.

— Marc ? Où êtes-vous ? Ça fait trois jours que je…

— J’ai vu le livre.

— Vous êtes content ?

Sa voix pulmonaire lui donnait toujours un ton précipité. Marc devait jouer le jeu, le temps de quelques répliques :

— Super.

— Mais vous n’avez pas répondu aux requêtes de…

— Renata, j’ai quelque chose à vous demander.

— Dites. Avec les premiers échos que je reçois des libraires, vos désirs sont des ordres.

— Un homme vous a-t-il contactée à propos du livre ? Quelqu’un de bizarre ?

— Bizarre dans quel style ?

Marc comprit qu’il faisait fausse route. Jamais Reverdi n’aurait l’air étrange ni suspect. Au contraire. Pourtant, il insista :

— Je ne sais pas. Un journaliste que vos attachées de presse ne connaîtraient pas. Un type qui voudrait m’approcher, pour une raison ou une autre. Pas d’appel de ce genre ?

— Non.

— Pas de présence anormale, devant vos bureaux ?

— Vous commencez à me faire peur…

Marc dévalait la rue Bonaparte.

— Écoutez-moi. Si vous voulez vraiment me faire plaisir, quittez votre bureau et trouvez-vous un coin tranquille, qui ne soit pas votre appartement. Et surtout, ne dormez pas chez vous ce soir.

— Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Vous devenez franchement inquiétant, Marc.

— Je vous expliquerai tout demain. Juré. Mais pour ce soir, suivez mes instructions, d’accord ?

— Eh bien… (Sa respiration bourdonnait dans les graves.) C’est un peu original comme requête, mais d’accord… J’ai connu de drôles d’oiseaux mais vous avez la palme !

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