Jean-Christophe Grangé - Le Serment des limbes

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Quand on traque le Diable en personne,jusqu'où faut-il aller ? Quand Mathieu Durey, flic à la brigade criminelle de Paris apprend que Luc, son meilleur ami, flic lui aussi, a tenté de se suicider, il n'a de cesse de comprendre ce geste. Il découvre que Luc travaillait en secret sur une série de meurtres aux quatre coins de l'Europe, dont les auteurs orchestrent la décomposition des corps des victimes et s'appuient sur la symbolique satanique. Les meurtriers ont un point en commun : ils ont tous, des années plus tôt, frôlé la mort et vécu une « Near Death Experience ». Peu à peu, une vérité stupéfiante se révèle : ces tueurs sont des « miraculés du Diable » et agissent pour lui. Mathieu saura-t-il préserver sa vie, ses choix, dans cette enquête qui le confronte à la réalité du Diable ?
« D'une noirceur absolue. Et ce n'est pas fini. »
Lire
« Construction au cordeau et écriture fluide : de la communauté africaine de Paris aux ors du Vatican, le romancier tient en haleine. […] Grangé peut tout se permettre […]. Son enthousiasme, son savoir-faire, sa puissance romanesque, son imagination de grand schizophrène le placent au niveau d'un Thomas Harris. »
Christine Ferniot,
. « Jean-Grangé mène son roman sur un fil tendu entre le rationnel et le fantastique […] et parvient même à susciter un frisson métaphysique… »
Gérard Meudal,
.

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L’homme retourna un autre siège puis s’assit à califourchon, croisant ses bras sur le dossier — ses manchettes noires étincelaient. Son attitude sentait la mise en scène, la décontraction étudiée.

— Vous savez ce qui m’intéresse, n’est-ce pas ?

— Non.

— Alors, vous êtes moins avancé que je ne le pensais.

— À vous de m’aider. Qui êtes-vous ? Que cherchez-vous ?

— Les initiales « K.U.K » vous disent-elles quelque chose ?

— Pas précisément.

— Un foyer d’intellectuels catholiques, créé à Cracovie, après la Seconde Guerre mondiale. Jean-Paul II, quand il s’appelait encore Karol Wojtyla, appartenait à ce club. À l’époque de Solidarnosc, ses membres ont contribué à changer la donne. Au moins autant que Walesa et sa bande.

— Vous êtes de ce groupe ?

— Je dirige une branche spécifique, qui s’est créée dans les années soixante. Une branche… opérationnelle.

— Vous m’avez dit que vous étiez nonce pour le Vatican.

— J’occupe aussi des fonctions diplomatiques. Des fonctions qui me permettent de voyager et d’enrichir, disons, mon réseau.

Je devinai la suite. Un nouveau front religieux qui se préoccupait des Sans-Lumière et de leurs crimes. Mais sans doute d’une manière beaucoup plus musclée que van Dieterling le théoricien. Des flics ecclésiastiques.

— C’est mon dossier qui vous intéresse ?

— Nous suivons votre enquête avec intérêt, oui. Pour un policier habitué à des affaires terre à terre, vous avez fait preuve d’une grande ouverture d’esprit.

— Je suis catholique.

— Justement. Vous auriez pu avoir les préjugés de votre âge. Ne jurer que par la psychiatrie et réduire les cas de possession aux seules maladies mentales. Cette attitude soi-disant moderne néglige le fond du problème. L’ennemi est là. Violent, omniprésent, intemporel. En matière de diable, il n’y a pas de modernité, d’évolution. La Bête est à l’origine, et elle sera là, à la fin, croyez-moi. Nous tentons seulement de la faire reculer.

Des mots, des images défilaient dans mon esprit : les prédictions de Saint-Jean et son Apocalypse, l’enfer grouillant qui s’ouvrait pour le Jugement dernier, des exorcistes au chevet d’enfants possédés, luttant, mano a mano, contre les démons, au Brésil, en Afrique… J’étais plongé malgré moi au cœur d’une croisade souterraine. Je rétorquai, d’un ton qui se voulait décontracté :

— On ne peut pas dire que vous m’ayez beaucoup aidé.

— Il y a des chemins qu’on doit parcourir seul. Chaque pas est une partie du but.

— Cela aurait pu sauver des vies.

— Ne croyez pas ça. Nous avions de l’avance sur vous, c’est vrai. Mais pas sur « lui ». Il est impossible de prédire où et quand il frappera.

Je commençais à en avoir marre d’entendre parler du diable comme d’un personnage réel et omnipotent. Je remis la balle au centre :

— Si vous connaissez mes informations, qu’est-ce qui vous intéresse ?

— D’abord, nous ne savons pas, exactement, où vous en êtes. Ensuite, vous avez avancé sur des territoires qui ne nous sont pas accessibles.

Van Dieterling et ses archives. Les deux groupes devaient être rivaux. Zamorski ne savait rien, ou presque, d’Agostina Gedda. J’allais peut-être avoir l’opportunité de « vendre » deux fois mon dossier d’enquête et de travailler pour deux entités, comme le Serviteur de deux maîtres de Goldoni. Le Polonais confirma, feignant un ton désolé :

— La synergie dans nos rangs est loin d’être ce qu’elle devrait. Surtout en matière de démonologie. Les Italiens du Vatican pensent avoir la mainmise sur ce domaine et refusent de coopérer. Je n’avais aucune peine à imaginer les deux factions se tirant la bourre. Van Dieterling tenait son spécimen — Agostina. Zamorski devait posséder ses propres dossiers.

— Si vous voulez mes éléments, fis-je, proposez-moi une monnaie d’échange.

Le prêtre se leva. Son regard d’acier disait : « Attention où vous marchez. » Mais il prononça d’un ton calme :

— Vous avez une chance inouïe d’être encore en vie, Mathieu — et sain d’esprit. Sans le savoir, vous évoluez dans une véritable guerre.

— Vous voulez dire une « guerre interne », entre différents groupes religieux ?

— Non. Nos rivalités ne constituent qu’un épiphénomène. Je vous parle d’un vrai conflit, qui oppose l’Église à une secte sataniste puissante. Je vous parle d’un danger imminent, qui nous menace tous. Nous, les soldats de Dieu, mais aussi tous les chrétiens de la planète.

Je n’étais plus sûr de suivre :

— Les Sans-Lumière ?

Zamorski esquissa quelques pas, mains dans le dos :

— Non. Les Sans-Lumière sont plutôt l’enjeu de la bataille.

— Je ne comprends pas.

Le nonce s’approcha d’un vieux paper-board bancal, derrière des pupitres soutenant des partitions. Il attrapa un feutre :

— Connaissez-vous ce signe ?

Il traça un cercle, le barra d’un trait horizontal dans sa partie inférieure, puis dessina quelques maillons. Le tatouage de Cazeviel et l’ornement de la chevalière de Moraz. Ce symbole désignait donc une secte satanique.

— Je l’ai déjà vu deux fois.

— Où ?

— Tatoué sur le torse d’un homme. Gravé sur la bague d’un autre.

— Tous les deux morts, d’après mes informations.

— Si vous avez les réponses, pourquoi poser les questions ? Zamorski sourit puis capuchonna son feutre :

— Patrick Cazeviel. Richard Moraz. Le premier est mort dans l’escalier du Vatican, le 31 octobre. Le second près de la maison du D rBucholz, aux environs de Lourdes, le lendemain. Vous les avez tués tous les deux. Si vous voulez qu’on passe un accord, vous devez jouer franc jeu avec moi.

— Qui a parlé d’accord ? Il tapota sur le tableau :

— Vous ne voulez pas savoir ce que ce dessin signifie ?

— En cherchant, je trouverai par moi-même.

— Bien sûr. Mais nous pouvons vous faire gagner du temps. L’ecclésiastique arpentait la pièce, d’une démarche posée, patiente. J’en avais déjà marre de ces circonvolutions :

— Comment s’appelle la secte ?

— Les Asservis. Ils se considèrent comme les esclaves du Démon. D’où leur symbole : le collier de fer. On les appelle aussi les Scribes. Les sectes sataniques sont ma spécialité. Mon vrai travail est de traquer ces groupes à travers le monde. Or, de tous ceux que j’ai croisés ou étudiés, les Asservis constituent le plus violent, le plus dangereux. Et de loin.

— Quel est leur culte ?

Zamorski eut un geste large, qui annonçait une digression :

— Dans la plupart des sectes sataniques, le diable n’est qu’un prétexte pour s’adonner à la dépravation, à la drogue, à différentes activités plus ou moins illicites. Parfois, ces pratiques vont plus loin et nourrissent les pages des faits divers. Meurtres, sacrifices, incitations au suicide… Mais je dirais qu’au fond, ces clans ne sont pas dangereux et se limitent le plus souvent à profaner des cimetières. Une simple variation de la délinquance. Il n’y a pas de transcendance ni d’enjeu supérieur dans tout ça. Et quand ces dépravés tentent d’entrer en contact avec leur « maître », c’est dans le cadre de cérémonies plutôt ridicules.

— Je suppose que les Asservis n’appartiennent pas à cette catégorie.

— Pas du tout. Les Asservis sont de véritables satanistes, qui vivent pour et par le mal. Ils mènent une vie ascétique, exigeante, implacable. Assassins, bourreaux, violeurs : ils pratiquent le mal à froid, dans l’ordre et la rigueur. Ils sont l’équivalent de nos moines. Puissants, nombreux — et invisibles. Pas question pour eux de forniquer sous un autel d’église ou d’embrasser le cul d’un bouc. Ce sont de vrais criminels, qui visent la transcendance par le mal et la destruction. Leur communion, c’est le meurtre, la souffrance, la dépravation. De plus, ils sont terriblement unis. Un projet secret les fédère.

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