Jean-Christophe Grangé - Le concile de pierre

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Diane Thiberge est un drôle d’animal : grande, belle, blonde, elle a été, adolescente, victime d’une horrible agression. Résultat : elle est maintenant solitaire, championne en arts martiaux et spécialiste du comportement des animaux prédateurs. À 29 ans, pour sortir de sa citadelle, elle décide d’adopter dans un orphelinat en Thaïlande, un petit garçon de cinq ans. Lu-Sian, dit Lucien, va changer sa vie... pour le meilleur et pour le pire ! Suite à un accident de voiture qui laisse Lucien cliniquement mort, des meurtres vont se succéder autour de Diane. Peu à peu, les contours d’une terrifiante machination se font jour et vont entraîner Diane jusqu'en Mongolie, dans une ethnie aux étranges pouvoirs. Tout se jouera au centre d'un cercle de pierre témoin d’atroces expériences…

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Elle se tourna une dernière fois vers le visage de l’homme aux cheveux d’argent qui se reflétait dans le miroir de sang. Au téléphone, il avait dit : " Il se pourrait que vous soyez impliquée plus profondément dans cette affaire… " Qu’avait-il donc découvert ? Elle était effarée, perdue. Elle songea à Irène Pandove. A Rolf van Kaen. A Philippe Thomas. Aux trois hommes qu’elle avait tués. Comment expliquer un tel champ de morts ? Et sa présence dans ce charnier ? Elle se visualisa elle-même en fleur funeste qui détruisait tout ce qu’elle approchait. La brûlure des sanglots affleura à ses paupières. Elle retint ses larmes et s’engouffra dans le couloir, telle une ombre.

Tout en marchant, elle pensa au registre des visites qu’elle avait rempli quelques minutes auparavant. Elle était fichue : elle était, noir sur blanc, la dernière personne à avoir rencontré la victime. Il fallait fuir. Fuir à toutes jambes.

Diane traversa la cour intérieure et s’échappa discrètement de l’enceinte par un portail latéral. Elle remonta d’un pas rapide le quai des Orfèvres, puis le quai du Marché-Neuf. Elle atteignit la place de la cathédrale Notre-Dame en accélérant, s’arrêta devant l’Hôtel-Dieu. L’hôpital brillait de tous ses feux : à travers les hautes fenêtres voûtées, les lumières auréolaient les façades claires et distillaient un étrange air de fête, à la fois solennel et léger.

La pensée de Lucien la traversa comme une lame. Elle ne pouvait l’abandonner, même si elle demeurait convaincue qu’il était hors de danger. Lorsqu’il se réveillerait, qui l’accueillerait au pays des vivants ? Qui prendrait soin de lui ? Avec qui parlerait-il avant que Diane ne revienne — si elle revenait jamais ? Elle songea à la jeune fille thaïe des premières semaines.

Puis elle eut une autre idée. Elle trouva une cabine téléphonique et s’y engouffra. Elle pouvait apercevoir, à travers les vitres, les toiles qui couvraient les échafaudages de Notre-Dame, dressées comme de hauts paravents dans l’obscurité. A leurs pieds, les lueurs suspendues des réverbères ressemblaient à des figues gorgées de lumière. Un bref instant, elle songea à l’acupuncture et à ses points primordiaux, où se libérait l’énergie vitale du corps humain. Dans la typologie parisienne, le parvis de Notre-Dame aurait pu être un de ces points. Un lieu de liberté et d’absolue vacance.

Elle composa le numéro d’un téléphone cellulaire. Trois sonneries, puis la voix familière retentit. Diane souffla simplement: " C’est moi. " Aussitôt, ce fut un déluge d’injures et de gémissements. Sybille Thiberge jouait sur tous les registres — colère, indignation, compassion -, les imbriquant avec un brin d’indifférence, pour bien signifier que, malgré tout, elle demeurait maîtresse de la situation. D’ailleurs, Diane percevait nettement, en fond, les rumeurs d’un dîner. Elle la coupa :

— Okay, maman. Je ne t’appelle pas pour qu’on s’engueule. Ecoute-moi attentivement. Je veux que tu me fasses une promesse.

— Une promesse ?

— Je veux que tu me promettes de t’occuper de Lucien.

— Lucien ? Mais… bien sûr, qu’est-ce que tu…

— Tu dois prendre soin de lui. L’accompagner jusqu’à la guérison. Le protéger, quoi qu’il arrive.

— Je ne comprends rien à ce que tu racontes. Tu…

— Promets-le-moi !

Sybille paraissait interloquée :

— Je… je te le promets. Mais toi, qu’est-ce que tu…

— Je dois absolument partir.

— Comment ça, partir ?

— Un voyage, impossible à remettre.

— Pour ton travail ?

— Je ne peux rien te dire.

— Ma chérie, Charles m’a dit que tu menais…

Diane avait été folle de faire confiance à son beau-père. Il s’était empressé de tout répéter à son épouse et ils avaient dû évoquer tous deux, pleins de sollicitude, la raison vacillante de Diane. Elle les considéra mentalement comme deux vipères enlacées — pathétiques.

Sans prendre la peine d’expliquer la situation, Diane évoqua le second Lucien. Un petit garçon âgé de sept ans, récemment adopté, mais qui venait de perdre sa mère de tutelle. Diane dicta les noms et les coordonnées et fit promettre à Sybille de s’enquérir de ce deuxième orphelin.

Elle aurait dû également prévenir sa mère de ce qui risquait de suivre : les soupçons de la police à son égard, la liste des morts dans son sillage. Mais elle n’avait plus le temps. Elle hésita encore. Des mots affleurèrent à ses lèvres. Des mots d’excuse, de pardon, pour son agressivité, sa hargne, son hostilité, mais ses mâchoires refusèrent de se desserrer. Elle conclut :

— Je compte sur toi.

Elle raccrocha. Un goût de cendre emplissait sa gorge. Elle resta immobile, adossée contre la vitre de la cabine, se posant encore une fois la question qui la hantait depuis l’adolescence : avait-elle raison de traiter ainsi sa mère ? Cette femme était-elle, vraiment, responsable de son destin brisé ? En guise de réponse, Diane ne put murmurer que des injures inintelligibles.

Deux voitures de flics remontèrent la rue de la Cité, sirènes hurlantes. Elle y vit comme un avertissement. Le corps de Langlois allait être découvert. Elle composa le numéro des renseignements téléphoniques et demanda :

— Pouvez-vous me connecter directement avec les services de réservation de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle ?

Aussitôt Diane perçut une nouvelle sonnerie puis une voix féminine. Elle scrutait sa main gauche. Des ongles noirs de sang. Des veines saillantes. Une main de vieille femme, déjà. Elle questionna :

— Est-il possible de savoir quel est le prochain vol, toutes compagnies confondues, pour une destination ?

— Bien sûr, madame. Quelle destination ?

Elle regarda encore ses doigts, ses paumes.

Une main de vieille femme.

Mais une main qui ne tremblait plus.

Elle répondit

— Moscou.

43

CHEREMETIEVO 2, salle des arrivées.

Aéroport international de Moscou.

Deux heures du matin, vendredi 15 octobre 1999.

Diane suivit la masse des voyageurs et prit la direction de la zone des bagages, frissonnant dans sa parka. Elle avait pris le dernier vol d’Aeroflot, à vingt-deux heures trente, et se retrouvait maintenant en terre russe. Son unique atout, c’était qu’elle connaissait la capitale moscovite. Par deux fois, elle était déjà venue ici. La première, en 1993, pour assister à un congrès sur la faune sibérienne, organisé par l’Académie des sciences de Moscou. La seconde, deux années plus tard, en transit sur le chemin d’une expédition pour le Kamtchatka. A son retour, Diane était restée une semaine dans la ville, se livrant à une visite fantasque et rêveuse. C’était peu. Mais au moins se souvenait-elle du nom de l’hôtel où elle avait logé : l’Ukrainia.

Aux environs de trois heures du matin, les bagages arrivèrent. Le hall, bas de plafond, mal éclairé, avait des allures de sépulcre. Les voyageurs, penchés sur l’amas des valises, maugréaient à voix basse, en cherchant leurs biens à la lueur de briquets.

Diane trouva rapidement son sac. A Paris, elle avait pris le temps de passer chez elle pour attraper une brassée de vêtements, prenant aussi un modèle de téléphone satellite qu’une compagnie spécialisée lui avait prêté. Elle avait également emporté sa petite réserve de dollars — huit cents coupures — et vidé son compte en banque, via un distributeur : sept mille francs. Elle avait ressenti alors une singulière sensation de libération. Celle que doit éprouver le suicidé quand il se lance du toit d’un immeuble.

Lorsqu’elle fut dehors, elle comprit qu’elle avait pris l’avion en automne mais qu’elle avait atterri en hiver. Le froid n’était plus une circonstance parmi d’autres : c’était une présence aiguë, implacable, qui enserrait le crâne et rongeait les mains, à la manière de griffes retournées. Des brumes stagnantes paraissaient emprisonner l’asphalte brillant. Au loin, la terre et le ciel s’unissaient dans les ténèbres, en une longue jointure de glace.

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