Jean-Christophe Grangé - Le concile de pierre

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Diane Thiberge est un drôle d’animal : grande, belle, blonde, elle a été, adolescente, victime d’une horrible agression. Résultat : elle est maintenant solitaire, championne en arts martiaux et spécialiste du comportement des animaux prédateurs. À 29 ans, pour sortir de sa citadelle, elle décide d’adopter dans un orphelinat en Thaïlande, un petit garçon de cinq ans. Lu-Sian, dit Lucien, va changer sa vie... pour le meilleur et pour le pire ! Suite à un accident de voiture qui laisse Lucien cliniquement mort, des meurtres vont se succéder autour de Diane. Peu à peu, les contours d’une terrifiante machination se font jour et vont entraîner Diane jusqu'en Mongolie, dans une ethnie aux étranges pouvoirs. Tout se jouera au centre d'un cercle de pierre témoin d’atroces expériences…

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Sur sa gauche, une faille se creusa parmi les buissons un sentier. Diane l’emprunta, s’enfonça sous la voûte végétale. Elle ne sentait plus la pluie, mais captait les mille caresses des joncs, des roseaux, des ramilles. Alors seulement elle atteignit la grève et découvrit la surface du lac. De son point d’observation, c’était plutôt une mer. Une immensité grise et moirée, qui crépitait sous la pluie, sans rive ni bordure.

Alors elle repéra la presqu’île.

Sur sa droite, à quelques centaines de mètres, une langue de terre sablonneuse se détachait de la rive, puis glissait à fleur d’eau jusqu’à une petite forêt frissonnante. Une presqu’île d’eau douce, pas même posée sur du sel, tout juste sur de la transparence. Se pouvait-il que l’enfant soit caché sous ces arbres ?

Diane rangea ses lunettes et retira ses chaussures. Elle noua les lacets et les fit passer autour de son cou. Elle reprit son chemin. Devant elle, tout était flou, verdoyant, fantasque. Elle pataugeait maintenant dans les vagues du lac, mêlées aux herbes et à la terre. Elle enfonçait ses genoux dans la morsure froide des profondeurs, contrastant avec la tiédeur de l’averse. Elle s’imprégnait, ruisselait, dégoulinait. Elle se sentait à la fois aspirée par le lac et écrasée par la pluie. Elle était, littéralement, la femme entre deux eaux.

Enfin elle atteignit les buissons de la presqu’île. Elle plongea sous les saules, fendit les herbes, voûtée, essoufflée, solidaire de chaque interstice, complice de chaque feuille. Où était Lucien ? Elle avança encore. Des bouches d’eau, avec leurs lèvres goulues et vertes, s’ouvraient et la retenaient. Elle s’immergeait jusqu’aux hanches, balançant ses bras d’avant en arrière. Autour d’elle, elle apercevait déjà les écailles furtives de poissons égarés parmi ces labyrinthes herbus. Soudain elle sentit sous ses pieds la terre se raffermir. Elle était parvenue au bout de l’île sans avoir rien vu ni… Elle s’arrêta net.

L’enfant était là.

Il se tenait assis, de dos, à vingt mètres d’elle, à l’extrémité de la terre, face au ciel.

Elle le voyait mal, mais sa première pensée fut un soulagement. Sa silhouette ne ressemblait pas à celle de Lucien — le sien. Sans se l’avouer, elle avait imaginé d’obscures possibilités de gémellité, de clonage, du produit monstrueux des travaux secrets soviétiques qui auraient pris place dans le tokamak.

Or les deux enfants étaient parfaitement différents. Celui-ci devait être âgé au moins de deux années de plus. Elle reprit son souffle et esquissa un nouveau pas. Il était toujours immobile, assis en tailleur. Diane le contourna et discerna ses yeux révulsés, son visage écarlate : il était en transe. Ses membres paraissaient plus raides que des barres de métal. Il tremblait, mais c’était un frémissement imperceptible, électrique. Comme une onde prisonnière de son corps.

Diane tendit la main vers son front et perçut une chaleur de four. Jamais elle n’aurait soupçonné qu’un être humain pût atteindre une telle température.

Elle s’approcha encore, puis s’arrêta. Devant l’enfant, un sanctuaire était agencé : un cercle de pierres blanches, avec, au centre, un treillis de brindilles en pyramide, sur lesquelles étaient noués des rubans minuscules. Au sommet des branches, un petit crâne effilé tenait en équilibre. Le crâne d’un hamster ou d’un cochon d’Inde, récemment écorché. Diane songea à la cage vide dans le ranch et comprit : l’enfant avait sacré l’animal au cours d’un rite chamanique.

40

NOUS avons constaté une excitabilité neuromusculaire très élevée, se traduisant par des accès de contractures et des spasmes musculaires…

Une nouvelle fois, l’hôpital.

Une nouvelle fois, le discours d’un médecin.

En quelques minutes, Diane était retournée dans la maison d’Irène Pandove, avait enveloppé l’enfant dans une des couvertures murales puis s’était drapée dans un vieil imper. Elle avait ensuite foncé vers Nice et gagné le service des urgences de l’hôpital Saint-Roch. Il n’était que quatorze heures, mais elle avait l’impression d’avoir vieilli de plusieurs années.

Le docteur continuait :

— Il y a aussi la fièvre exceptionnelle. L’enfant a presque atteint quarante et un degrés. Pour l’instant, nous n’avons pas identifié les causes pathogènes de ces phénomènes. L’examen externe n’a rien donné. La prise de sang ne révèle aucune trace d’infection. Nous devons attendre les résultats des autres analyses. Nous pouvons aussi considérer la voie chronique. Mais les symptômes ne sont pas ceux de l’épilepsie et…

— Est-il en danger ?

Debout près de son bureau, l’homme semblait avoir dormi avec sa blouse tant elle était froissée. Il adopta une expression de doute :

— A priori, non. A son âge, les risques de convulsions sont à écarter. Et la fièvre est déjà en train de tomber. Quant à l’état cataleptique, il paraît reculer aussi. Je dirais que cet enfant semble avoir eu une sorte de… crise mais que le pire est passé. Il nous reste à en définir l’origine.

Diane voyait de nouveau le cercle de pierres, le crâne sur le treillis de branches. Pouvait-elle expliquer cela au médecin ? Pouvait-elle lui révéler que le petit garçon avait sans doute subi une transe chamanique ? Le docteur demanda :

— Quel est au juste votre lien avec cet enfant ?

— Je vous l’ai déjà dit: c’est le fils adoptif d’une de mes amies.

Il regarda sa fiche.

— Irène Pandove, c’est bien ça ?

Elle avait donné ce nom au service des urgences. Elle voulait qu’on puisse identifier l’enfant après son départ. Il reprit :

— Et où est cette Mme Pandove ?

— Je ne sais pas.

— Mais l’enfant… vous l’avez découvert comme ça ? Il était seul ?

Diane répéta son histoire: la visite à son amie, la maison vide, la découverte de Lucien dans les marécages. Elle avait omis de parler de la morte. Elle ne craignait pas de raconter des demi-vérités : dans quelques minutes elle serait dehors. Se retournait-on quand on était dos au précipice ?

Le médecin paraissait sceptique. Il observait avec insistance l’imper trempé de son interlocutrice, les marques sur son visage, la cicatrice brune sur son nez — elle avait perdu son pansement. Elle dit tout à coup :

— Je dois téléphoner.

Durant sa course autour du lac, elle avait perdu son portable. L’homme désigna le combiné devant lui :

— Aucun problème. Prenez une ligne, je…

— Je préférerais être seule.

— Passez dans le bureau d’à côté. Ma secrétaire composera votre numéro.

— Seule. S’il vous plaît.

Le docteur grommela, désignant la porte d’un geste vague

— Il y a des cabines dehors, dans le hall d’entrée.

Diane se leva. Il ajouta, sourcils froncés :

— Je vous attends. Nous n’en avons pas fini, vous et moi.

Elle sourit :

— Bien sûr. Je reviens.

Elle n’avait pas refermé la porte qu’elle entendait déjà le téléphone qui se décrochait. " Les flics, pensa-t-elle. Ce con appelle les flics. " Elle se glissa dans le couloir et accéléra le pas.

Elle rejoignit le hall d’entrée de l’hôpital et acheta, au kiosque à journaux, une carte téléphonique. Elle se réfugia dans une cabine et composa le numéro direct d’Eric Daguerre. Une nouvelle angoisse la taraudait. Et si Lucien, pour une raison qu’elle ne pouvait s’expliquer, était lui aussi entré en transe ? Elle pressentait une sorte de simultanéité dans les événements. Un jeu d’échos entre ces deux enfants et leurs symptômes.

Diane tomba sur le standard : le chirurgien opérait. En désespoir de cause, elle demanda à parler à Mme Ferrer. Celle-ci confirma ses soupçons: Lucien venait de subir une forte poussée de fièvre, avec des signes de catalepsie. Mais tout était déjà rentré dans l’ordre — la fièvre baissait, les muscles s’assouplissaient. Le docteur Daguerre avait ordonné une série d’examens. On attendait les résultats. Mme Ferrer ajouta, en guise de conclusion, que Didier Romans cherchait à la joindre, de toute urgence. Diane demanda :

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