Bernard Minier - Une putain d’histoire

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Une putain d’histoire: краткое содержание, описание и аннотация

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Une île boisée au large de Seattle…
« Au commencement est la
.
La
de se noyer.
La
des autres,
ceux qui me détestent,
ceux qui veulent ma peau Autant vous le dire tout de suite :
Ce n’est pas une histoire banale. Ça non.
c’est une putain d’histoire.
Ouais,
… »

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Un des policiers ?

Mais il aurait utilisé sa torche et aurait d’abord frappé pour signaler sa présence.

Henry ?

Mais Henry lui aussi serait passé par-devant…

Elle aurait voulu pouvoir écouter les bruits de la maison mais, pour elle, le silence était total, le monde désespérément silencieux. Elle aurait voulu crier, mais elle savait ne pouvoir émettre qu’un couinement ridicule… Et maintenant, dans cette obscurité dense, pleine de recoins sombres, elle n’y voyait même plus — ou si peu. Tous ses sens abolis, elle se sentit vulnérable.

Elle fonça vers la porte d’entrée pour sortir rejoindre la voiture de Nick. Saisit la poignée. Tourna… Rien ! La porte était verrouillée ! La peur explosa en elle, sans commune mesure avec celle qu’elle avait éprouvée précédemment. Ses doigts tâtonnants cherchèrent la clé au-dessous, mais elle n’y était plus ! Elle tambourina furieusement sur les vitraux épais autour de la porte, la bouche ouverte sur un cri silencieux — mais, avec le tapage qui devait régner dehors, personne ne l’entendrait…

Un souffle d’air humide caressa sa nuque.

France fit volte-face.

La baie vitrée… elle était grande ouverte ! Poussées par le vent qui s’engouffrait dans la pièce dans un envol de voilages évoquant le ballet de deux fantômes, les portes-fenêtres battaient contre le mur.

Paniquée, étourdie, elle se précipita dans le couloir : vers le bureau de Liv. Liv avait une arme dans un tiroir. Liv avait une licence de port d’arme et s’exerçait au tir une fois par semaine, contrairement à elle, sur des cibles qui devaient ressembler à l’ombre menaçante qu’elle avait aperçue sur le mur. Le corridor était un tunnel sombre et elle fonça, tous les nerfs à vif, s’attendant à chaque instant à ce que l’ombre surgisse et se jette sur elle. Elle fit irruption dans la pièce mais recula brusquement, comme si elle avait heurté un mur invisible.

Liv était là — non dans son fauteuil, derrière le bureau, mais debout à l’extérieur, le visage collé à la fenêtre.

Debout n’était peut-être pas le terme qui convenait.

Elle avait les bras levés en forme de V très ouvert, le corps pris dans les branches basses du sorbier, et, lorsque celles-ci bougeaient, elle bougeait aussi. France eut un haut-le-cœur. Son cerveau lutta contre ce qu’elle voyait. Liv. Sa tête était renversée en arrière, comme si elle essayait de voir la lune ou la cime de l’arbre, et la pluie qui dégoulinait des branches coulait dans ses yeux grands ouverts et dans sa bouche noire, d’où un bout de langue dépassait. Son ombre horrible se confondait avec celle de l’arbuste et elles se projetaient toutes deux sur le fauteuil et le bureau, à travers la pièce. À la place de son cou pâle, il n’y avait plus qu’une plaie béante, incurvée comme le sourire dément d’un smiley géant.

Égorgée

France crut qu’elle allait vomir. Elle se recula dans le couloir en titubant. Eut la sensation de basculer dans un puits sans fond, un puits rempli de ténèbres. En même temps, elle sentit ses entrailles se révolter et éprouva une envie tout à fait inopportune de se précipiter dans les toilettes pour soulager ses intestins.

Elle trébucha en reculant et perdit une de ses pantoufles.

Se ruant vers l’escalier, elle buta sur un obstacle, plongea en avant et son crâne alla heurter violemment le pommeau en chêne de la rampe. Étourdie, recroquevillée sur les premières marches, elle porta une main à son front et sentit quelque chose de mouillé dans ses cheveux. Elle avait horriblement mal aux orteils de son pied droit, celui-là même qui avait perdu sa pantoufle et heurté l’obstacle. Le pinceau du phare balaya de nouveau le séjour entre les barreaux de l’escalier, et elle vit ce qui l’avait fait trébucher dans le noir : un tabouret, au milieu du couloir.

Il n’était pas là auparavant

En hoquetant, les yeux emplis de larmes, elle se mit à grimper frénétiquement les marches sur les mains et sur les genoux. Son poignet droit était douloureux. Elle se l’était tordu en tombant. Il y avait aussi une douleur dans sa poitrine, comme si son cœur allait lâcher.

Parvenue sur le palier, elle continua d’avancer à quatre pattes sur la moquette, n’osant se redresser — se sentant moins exposée ainsi. C’était parfaitement idiot, mais une force invisible la poussait à ramper, à s’aplatir, à vouloir disparaître. Le faisceau du phare balaya une nouvelle fois les lucarnes de l’escalier et elle aperçut les moulures au plafond, l’alignement des portes, les murs décorés de photos anciennes… Parmi le flot de pensées chaotiques qui fusaient dans son cerveau, elle se dit qu’elle ressentait ce que devait ressentir un petit animal traqué par un prédateur.

La minuscule salle de bains privative tout au fond de la suite Belvédère : tel était son objectif.

La porte de la suite était ouverte. Une pénombre grise à l’intérieur.

Elle se traîna presque au jugé à travers le salon puis la chambre, longeant le grand lit où s’entassaient les oreillers, se faufila entre la cheminée et le meuble télé vers la salle de bains, se redressa enfin.

Verrouilla la porte.

Tremblant et frissonnant de la tête aux pieds, elle reprit peu à peu sa respiration.

Elle se sentait aussi étrangère et en danger dans cette maison que Thésée dans le labyrinthe du Minotaure, mais, à présent, enfermée dans la minuscule salle de bains, elle avait l’impression d’être un peu plus en sécurité. Si celui qui était dans la maison voulait s’en prendre à elle ( oh oui, il le voulait ! ), il lui faudrait défoncer la porte et, cette fois, la police qui était là pour les protéger ( et qui n’avait rien fait pour éviter cette mort affreuse à Liv , ajouta une petite voix perverse en elle) entendrait forcément le vacarme et accourrait.

Elle saisit son téléphone portable, se demanda si ce cauchemar — car c’en était un — ne prenait pas racine dans ce qui s’était passé à Los Angeles, si elles ne payaient pas le prix de ce qu’elles avaient fait en fuyant plutôt que d’affronter la police et les services sociaux.

La peur n’avait pas diminué — à l’abri derrière cette porte, elle parvenait juste à la maintenir à distance, comme un dompteur armé d’un fouet — lorsqu’elle comprit son erreur.

Avec un hoquet de terreur, elle devina la présence derrière elle, devina qu’elle n’était pas seule, devina qu’il y avait quelqu’un dans son dos… Non pas qu’elle pût entendre quoi que ce soit, mais la présence bougea imperceptiblement et, l’espace d’un instant, elle distingua une ombre différente parmi celles qui dansaient sur la porte.

Sa bouche s’ouvrit et elle se retourna, horrifiée, au moment où la lueur aveuglante du phare transperçait le verre dépoli de la lucarne et où le visage sortait de l’obscurité. Tout près. Trop près. La lueur du phare frappa ses traits, l’éclaira comme en plein jour. Le choc la fit vaciller. France poussa un cri muet… Elle eut l’impression que sa raison se brisait.

Elle eut un sursaut en arrière et son crâne cogna douloureusement contre la porte verrouillée mais, à ce stade, la douleur ne fut qu’un éclair dans un orage plus vaste et elle ouvrit des yeux ronds et protubérants. En une fraction de seconde, sa compréhension fut totale, absolue. Et elle consentit à ce qui allait suivre comme elle avait consenti à chacun des épisodes de sa vie — bons et mauvais.

Le Vieux tourna la poignée de la porte d’entrée.

« Verrouillée, dit-il. Faites le tour. »

Hunter disparut à l’angle en compagnie de Blayne. Le Vieux tenta de voir à travers les épais vitraux qui encadraient la porte, mais l’obscurité régnait à l’intérieur. Pourtant, les fenêtres des autres maisons étaient illuminées. Bizarre

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