Bernard Minier - Une putain d’histoire

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Une putain d’histoire: краткое содержание, описание и аннотация

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Une île boisée au large de Seattle…
« Au commencement est la
.
La
de se noyer.
La
des autres,
ceux qui me détestent,
ceux qui veulent ma peau Autant vous le dire tout de suite :
Ce n’est pas une histoire banale. Ça non.
c’est une putain d’histoire.
Ouais,
… »

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— C’est pas vrai ! » jura Krueger avant de raccrocher au nez de Flores.

Il appela Nick Scolnick, qu’il avait envoyé en faction devant la maison d’Henry, toutes affaires cessantes.

« Nick ? Comment ça se passe de ton côté ? Tout va bien ?

— Rien à signaler », répondit le frère de Charlie.

Nick écouta les instructions et coupa la communication. Le chef Krueger avait l’air drôlement nerveux. Il lança un regard machinal vers la maison, dont les lumières brillaient à travers les averses, et remit 92.9 KISM, la radio rock de Bellingham — un filet de bon rock classique noyé dans un déluge de publicités et de bavardages.

Il aurait préféré rejoindre Trish, qui devait en ce moment même être au pub avec ses amies et porter un costume d’Halloween supra sexy. Il n’avait pas encore eu le temps de découvrir son déguisement, mais il l’imagina en short moulant, bustier laissant voir la moitié de ses nichons et maquillage de vampire ou de commando et, rien qu’à cette pensée, son pénis durcit quelque peu dans son pantalon de serge bleue. Malheureusement, Krueger avait réquisitionné tous les effectifs pour cette putain de nuit d’Halloween.

Et pas seulement à cause des zombies et des sorcières en liberté dans les rues, non… Les Oates avaient été libérés ce matin, et ils en avaient après Henry. Nick éprouva un malaise à cette idée. Il n’était pas étranger à la venue des Oates sur l’île. Mais le Vieux ne lui avait pas laissé le choix. Où était Henry ? Il ne l’avait jamais apprécié mais, bon Dieu, ce petit con était peut-être en danger de mort… Et son connard de frère avec. Même si Nick avait insisté au téléphone : ce n’était pas Charlie qui avait poussé Darrell.

« Nom de Dieu ! » s’écria Augustine en entendant la voix de son fils dans les haut-parleurs.

Fais-le. Je sais que tu en as un…

« C’est lui, Jay ! Il est vivant ! »

Adossé aux vitres, Jay se taisait, le front plissé, les yeux cernés. Il n’avait pas fermé l’œil depuis vingt-quatre heures et il commençait à accuser la fatigue.

Il essaya de se mettre dans la peau de son patron, de comprendre ce qu’il ressentait en cet instant précis en entendant pour la première fois la voix de son fils. Mais Jay n’avait pas d’enfant et n’en aurait jamais, il avait un peu de mal.

Je t’ai entendue le dire l’autre fois, quand tu l’as utilisé… un téléphone à carte prépayée…

La voix était triste mais déterminée. On devinait une immense lassitude en elle — mais elle demeurait ferme. Et passablement froide , estima Jay.

Puis la communication fut coupée.

Dans la suite transformée en poste de commandement, Grant leva vers Jay un regard désemparé ; il semblait profondément atteint.

« Où est-il ? demanda Grant. Où est-il, bon sang ? »

Jay l’observa. Il commençait à s’agiter, l’inaction lui pesait. Il avait fait ce long voyage jusqu’ici pour porter secours à son fils et il n’était pas fichu de le protéger. Si ces ploucs mettaient la main sur lui avant eux, Henry était un garçon mort et ils iraient assister à ses obsèques. La situation s’envenimait. Ils étaient en train d’en perdre le contrôle.

« Jay, dit Grant. On ne peut pas rester les bras ballants. Il faut agir. »

Sourcils froncés, Jay réfléchit, tout aussi préoccupé et désemparé que son patron.

Seul un silence troublé par quelques salves de parasites sortait à présent des haut-parleurs. Dans l’objectif de la caméra du séjour, ils virent Liv franchir la porte d’entrée.

« Merde, dit l’un des jeunes geeks, dépité, il n’y a pas de micro à l’extérieur. Et pas de drone non plus pour filmer, à cause de la tempête. »

Jay se tourna vers les balèzes en pull noir, gilet en kevlar et pantalon sombre. Des chargeurs et des flingues tout aussi noirs attendaient, sagement alignés sur la table basse.

« L’hélico est prêt ? » demanda-t-il.

L’un des hommes hocha la tête en signe d’assentiment.

« On y va ! Une fois sur l’île, on se sépare en deux groupes : un pour patrouiller dans les rues d’East Harbor, l’autre pour surveiller la maison d’Henry et les environs. On bouge ! Et si ces tarés se pointent, on les change en gruyère. »

« ¡ Coño, que mariconada ! » s’écria le chauffeur mexicain en considérant le fleuve d’acier immobilisé sur La Cienega, alors même que les véhicules descendant de West Hollywood filaient tranquillement vers le sud, leurs phares allumés, de l’autre côté de la route.

Il se retourna vers Noah. « Lo siento , pas de chance, señor . Vous étiez pressé ? Parce qu’on n’est pas près de sortir de ce merdier.

— Pas vraiment, répondit Noah en contemplant le chromo de la Vierge de Guadalupe sur le tableau de bord. Ça a attendu pendant seize ans, ça peut bien attendre deux heures de plus. »

Il sortit de son sac de voyage l’enveloppe qu’il avait subtilisée chez Henry. Relut les termes du contrat qui se trouvait à l’intérieur :

« Je n’ai aucune intention ou désir d’être considéré comme le parent légal de tout enfant conçu à partir de mon don et, dans toute la mesure du possible, je renonce à toute réclamation que je pourrais faire quant à ma parentalité sur tout enfant conçu à partir de mon don. Ma renonciation s’applique indépendamment du fait que mes échantillons de sperme puissent être utilisés par une femme mariée ou non et/ou à des fins éthiques de recherche, indépendamment aussi de l’État ou du pays dans lequel mes échantillons seront utilisés. »

Plus loin, le contrat stipulait : « Le donneur de sperme en contrat avec un médecin agréé ou une banque du sperme agréée pour une utilisation dans la reproduction assistée d’une femme autre que le conjoint du donneur sera traité en droit comme s’il n’était pas le parent naturel de l’enfant ainsi conçu. »

Noah sortit un autre feuillet — une fiche qui précisait, entre autres, que le donneur était de race caucasienne, qu’il n’était pas atteint de drépanocytose, ni de la maladie de Tay-Sachs, ni de mucoviscidose, qu’il était intelligent, sportif et qu’il aimait toutes les formes de musique à l’exception de la country et du heavy metal. Il était identifié par un numéro : 5025 EX.

Noah réfléchissait quand le téléphone vibra dans sa poche. C’était Jay.

« Tu avais raison de poser la question, dit-il.

— C’est-à-dire ?

— Le stylo dans le pot, celui dont tu m’as envoyé la photo…

— Eh bien ?

— Tu as vu juste : j’ai contacté l’ATF… »

Le Bureau des alcools, tabacs, armes à feu et explosifs : Noah savait qu’il possédait une base de données de plus de trois mille encres. Or les stylos à bille utilisaient des encres à base de couleurs synthétiques diluées dans des solvants et des additifs, et leurs compositions pouvaient être isolées par spectrométrie ou par chromatographie.

« Selon eux, le modèle du stylo et la composition de l’encre correspondent. Mais attention : c’est une encre assez courante, utilisée également dans d’autres stylos.

— Qu’a dit ton type exactement ?

— Que, compte tenu des circonstances, il y a 80 % de chances que cette encre provienne de ce stylo.

— Ça ne tiendrait pas devant un tribunal.

— Et devant le nôtre, est-ce que ça tient, Noah ? rétorqua Jay. Beau boulot, ajouta-t-il.

— Tu vas en parler à ton patron ?

— Pas tout de suite… J’attends de voir ce que tu vas trouver à L.A. »

Un sentiment étrange envahit Noah en remettant son téléphone dans sa poche. La carte postale : il savait désormais qui l’avait écrite.

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