Bernard Minier - Une putain d’histoire

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Une putain d’histoire: краткое содержание, описание и аннотация

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Une île boisée au large de Seattle…
« Au commencement est la
.
La
de se noyer.
La
des autres,
ceux qui me détestent,
ceux qui veulent ma peau Autant vous le dire tout de suite :
Ce n’est pas une histoire banale. Ça non.
c’est une putain d’histoire.
Ouais,
… »

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Au bord de la crise de nerfs, France se demanda où était passée Liv. Puis une autre pensée la frappa : Henry était vivant ! Henry était sain et sauf ! Cette pensée aurait dû la réconforter, mais elle ne comprenait pas pourquoi Liv s’était précipitée dehors après l’appel de leur fils.

Qu’est-ce qui se passait, bon Dieu ? Et surtout pourquoi ne revenait-elle pas ?

Elle était morte d’inquiétude…

La pluie débordait des gouttières de l’autre côté de la baie vitrée et le vent devait hurler autour de la maison. Tout à coup — et pour la première fois avec une telle netteté —, celle-ci lui parut être devenue un endroit… hostile .

Depuis combien de temps avait-elle ce sentiment ? La sensation que, de nouveau, le sol se dérobait sous leurs pieds. Que leur petit univers n’allait pas tarder à tomber en morceaux. Ce sentiment, elle l’avait déjà éprouvé par le passé. À Los Angeles… Elle comprit que, ces derniers temps, avec l’horrible mort de Naomi, les accusations contre Henry, la suspicion, les regards des habitants de East Harbor lorsqu’elle faisait ses achats et les questions malveillantes de la police, cet endroit qu’elle avait tant chéri, tant aimé, lui était petit à petit devenu insupportable. Elle n’avait qu’une envie désormais : repartir — comme elles l’avaient déjà fait.

Fuir

Comme elles avaient fui Los Angeles avant qu’il ne soit trop tard. Elles avaient pourtant cru pouvoir trouver la paix ici, enfin : un endroit où personne ne viendrait les chercher. Mais, une fois de plus, elles étaient au bord de l’abîme…

Soudain, une lumière clignota dans le vestibule et elle tressaillit. Le cœur palpitant aussi fort que celui d’un oiseau, elle se précipita vers la porte. Elle s’attendait à voir Liv mais, à sa place, elle trouva des gamins déguisés et réclamant leur butin. Halloween. Elle voyait leurs bouches s’ouvrir et pousser des cris qu’elle n’entendait pas et, pendant un instant, elle fut prise de vertige.

Elle aperçut deux parents souriants à quelques mètres dans l’allée, en vêtements de pluie, qui la saluèrent discrètement, et la voiture de police garée un peu plus loin sur la route, dans la nuit. Elle était là depuis le début de l’après-midi, les torrents déversés par le ciel rebondissaient sur sa carrosserie comme sur l’asphalte tout autour, et cette présence la rassura.

Toute la rue était inondée. Des rubans en papier crépon et des lanternes chinoises emportés par la tempête dansaient dans les branches elles-mêmes secouées par les rafales, des feuilles mortes volaient partout, le vent soufflait si fort qu’il soulevait ses cheveux blonds et les rabattait sur sa figure. Elle retourna au bar récupérer les confiseries, en distribua une poignée à chacun.

Les enfants la remercièrent et repartirent en courant vers la maison suivante, à cent mètres de là, suivis des deux parents qui la saluèrent une dernière fois sous leurs capuches. Elle jeta un nouveau coup d’œil à la voiture de police, referma la porte.

Où était Liv ?

Des silhouettes de branches glissaient sur les fenêtres à la moindre rafale de vent, théâtre d’ombres.

Sur La Cienega, ils franchirent l’obstacle des voitures de police et des secours à la hauteur de l’accident. Ils redescendirent sur Rodeo Drive et s’élancèrent vers Beverly Hills et West Hollywood. S’élancer étant un bien grand mot, estima Noah, le compteur restait bloqué à quinze miles à l’heure.

Soudain, assis au volant de sa voiture de patrouille, Nick vit toutes les lumières de la maison de l’autre côté de la route s’éteindre d’un coup. Il se redressa sur son siège. C’était quoi, ça ? Il activa les essuie-glaces pour chasser les rigoles qui noyaient le pare-brise. À moins de dix mètres, toutes les fenêtres éteintes, la bâtisse n’était plus qu’une masse noire. Qu’est-ce qui se passait, bordel ? Une panne due à la tempête ? Ça arrivait souvent que les lignes soient coupées par le mauvais temps. Mais il jeta un regard au rétroviseur et éprouva un frisson désagréable en constatant que toutes les villas en amont étaient restées éclairées.

Pas bon ça…

Il s’apprêtait à ouvrir la portière lorsqu’il vit deux ombres bouger dans le rétroviseur. Elles avaient émergé des fourrés. Elles se rapprochèrent en courant vers sa voiture, longeant le bord de la route.

Avant qu’il ait pu se décider sur la conduite à tenir, un visage massif s’encadra de l’autre côté de la vitre, penché vers lui. Un visage aux lèvres minces et pincées, aux yeux de crotale. Un doigt cogna doucement contre la vitre, et l’estomac de Nick se retourna.

Il ouvrit sa portière.

« Qu’est-ce que vous foutez là ? lança-t-il, la gorge nouée.

— Et bonsoir, Nick, ça boume ? » lui dit le Vieux.

L’espace d’une demi-seconde, lorsque les lumières s’éteignirent, France crut devenir aveugle.

Puis, en voyant la clarté grise qui traversait la baie vitrée du séjour, elle comprit : plus d’électricité. Ça n’était pas la première fois. La tempête, bien sûr ; le vent avait dû faire tomber un arbre sur les lignes, ou coucher un pylône… Elle sentit une angoisse irraisonnée la gagner : l’absence de Liv et maintenant cette panne… Quel chaos ! Elle n’avait pas dormi la nuit dernière et ses mains tremblaient sous l’effet de la fatigue. Elle marcha d’un pas mal assuré jusqu’au comptoir de l’accueil, à droite de la porte d’entrée.

Ses doigts tâtonnèrent derrière, parmi les papiers, les stylos, les crayons et les tampons, à la recherche de la torche et des bougies qui devaient s’y trouver, mais ils ne rencontrèrent ni l’une ni les autres. Elle sursauta. Elle était pourtant sûre qu’elles étaient là. Elle était quasiment sûre — France était quelqu’un qui doutait facilement…

Elle ressortit sur le perron et son regard traversa le rideau liquide vomi par l’avant-toit. Il tombait verticalement devant elle et éclaboussait le sol comme si elle se tenait derrière une cascade : le chêneau devait être bouché par les feuilles, là-haut. Elle porta le regard en direction de la voiture de police. Le véhicule était toujours là. Elle devina que l’homme au volant l’observait. En plissant les paupières, elle reconnut Nick, le frère de Charlie.

Une fois de plus, elle voulut sortir à la recherche de Liv, mais ses pantoufles s’enfoncèrent aussitôt dans le ruisseau boueux qui recouvrait l’allée gravillonnée, et elle y renonça pour se réfugier à l’intérieur.

La maison plongée dans le noir lui procurait une impression désagréable, à présent — rien de très précis : juste ce sentiment vague d’ hostilité qu’elle avait déjà éprouvé tout à l’heure —, et une onde courut sur sa peau. Elle s’aperçut que ses aisselles étaient moites, sa gorge sèche. Où était Liv ? Tandis qu’elle tournait sur elle-même, le faisceau lumineux du phare, d’une blancheur aveuglante, caressa sa nuque et projeta son ombre devant elle sur le mur, tout en illuminant brièvement le reste de la pièce, avant de disparaître.

Elle tressaillit violemment.

Durant une demi-seconde, il y avait eu une deuxième ombre à côté de la sienne .

Son cœur bondit si haut dans sa gorge qu’elle eut l’impression de pouvoir le cracher dans sa main. France s’immobilisa, le corps parcouru de frissons glacés, la peau couverte de chair de poule.

Quand elle se retourna, elle ne vit personne derrière la baie vitrée. Mais elle n’avait pas rêvé : il y avait bien quelqu’un. Elle voulut croire qu’il s’agissait de Liv, mais bien sûr elle savait que ce n’était pas vrai : c’était une silhouette plus haute…

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