Bernard Minier - Une putain d’histoire
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- Название:Une putain d’histoire
- Автор:
- Издательство:XO Éditions
- Жанр:
- Год:2015
- Город:Paris
- ISBN:978-2845637566
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
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« Au commencement est la
.
La
de se noyer.
La
des autres,
ceux qui me détestent,
ceux qui veulent ma peau Autant vous le dire tout de suite :
Ce n’est pas une histoire banale. Ça non.
c’est une putain d’histoire.
Ouais,
… »
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« Par ailleurs, la mère de Charlie affirme avoir vu France débarquer en pleine nuit à East Harbor et récupérer quelque chose dans une poubelle : une enveloppe ou un paquet — qui aurait pu contenir de l’argent. »
France donnait l’impression d’avoir reçu un coup de poing en pleine figure. Il reporta son attention sur Liv. Celle-ci se tourna vers France et les deux femmes se regardèrent sans rien dire.
« Donc, ma question est la suivante : est-ce que l’une d’entre vous est la personne qui fait chanter les autres ? »
Il y eut un silence.
« Bernd, tu ne parles pas sérieusement », dit Liv d’une voix tranchante. Ses yeux brillaient de fureur rentrée.
« Liv, si vous savez quoi que ce soit, c’est le moment de parler. Comment se fait-il qu’Henry ait trouvé ces liasses de billets, vingt mille dollars en tout, dans un box de garde-meubles à ton nom ?
— J’en sais rien, bon Dieu !
— Et comment se fait-il (il jeta un coup d’œil à France, qui avait l’air d’attendre la suite) que la mère de Charlie ait vu France à East Harbor en train de récupérer une enveloppe dans une poubelle à 2 heures du matin ? »
France secoua la tête avec vigueur en signe de dénégation, et des larmes apparurent au bord des paupières. Elle pivota vers sa compagne et ses mains voletèrent frénétiquement pour former des mots et des phrases.
« France dit qu’elle ne comprend rien, qu’elle ne sait pas de quoi tu parles. Elle dit qu’elle n’a jamais été à East Harbor à 2 heures du matin, qu’elle n’a jamais récupéré quoi que ce soit dans une poubelle, que c’est absurde, que la maman de Charlie se goure de personne…
— Elle est formelle, rétorqua Krueger. Elle a reconnu la voiture et elle a reconnu France. »
Les mains continuaient leur danse silencieuse.
« C’est impossible. France jure qu’elle n’est pour rien dans cette histoire, elle ne comprend rien à tout ça, mais elle a… très peur. »
Des larmes brillaient à présent sur les joues de France, elle fixait le shérif d’un air suppliant. Le visage de Liv demeurait fermé. France poursuivait son monologue gestuel.
« Elle dit : Trouve mon fils, je t’en supplie, trouve-le … Voilà ce qu’elle dit, Bernd… Tu entends ? Trouve Henry ! Nous réglerons cette histoire plus tard… J’attends que la mère de Charlie vienne me dire ça en face. (Son ton s’était durci.) Je ne sais pas ce que c’est que cette histoire, mais, bon sang, je compte bien le découvrir… En attendant, FAIS TON PUTAIN DE BOULOT DE SHÉRIF ET TROUVE MON FILS ! »
Krueger tressaillit. Liv avait élevé la voix et son cri avait résonné dans l’acoustique du séjour. Il hocha la tête.
« C’est ce qu’on fait, Liv », dit-il.
Il se leva.
« On a mis tout le monde sur le coup. Il y a même des bénévoles qui nous aident à fouiller la côte. On va le trouver… et j’espère de tout mon cœur qu’on va le trouver vivant. (Il se dirigea vers la porte, se retourna.) Je suis sincèrement désolé. Et… même si je ne comprends pas ce qui se passe… j’espère que ce n’est pas à cause de vous si on se trouve dans cette situation aujourd’hui. Mais si c’est le cas, crois-moi, je le découvrirai. »
Il les salua et sortit.
L’employé de la West Sound Marina sur Orcas Island immobilisa son tracteur et tendit l’oreille quand il perçut le bruit familier. Ce n’était pourtant pas l’horaire habituel des appareils de la Kenmore Air. Sur son siège, il se tordit le cou pour voir le point blanc se rapprocher dans le ciel, au-dessus des sapins.
Il ne pleuvait pas, mais l’esplanade en béton et les quais en bois étaient balayés par une bise glaciale et le ciel tourmenté de nuages allant du gris fer au rose saumon vers le large. La saison était depuis longtemps terminée, les visiteurs se faisaient rares et un chaos de madriers, de planches et d’engins de levage encombrait les docks.
L’employé remonta la visière de sa vieille casquette des Sonics sur son front et regarda l’hydravion descendre lentement vers la baie puis toucher les flots tout en douceur. L’appareil continua sa course sur deux cents mètres environ avant de décrire un quart de cercle et de se laisser glisser vers le ponton. Au dernier moment, le pilote coupa les gaz et l’hydravion poursuivit sur son aire tandis que ses flotteurs s’enfonçaient dans l’eau comme un skieur nautique en fin de trajectoire. Un De Havilland DHC-3 « Otter » : un monoplan qui pouvait emporter jusqu’à dix passagers et neuf cents kilos de fret.
Cinq minutes plus tard, il vit une dizaine de types en émerger. Il fronça les sourcils. Ceux-là n’avaient pas des tronches de touristes. Bien qu’en civil, leur maintien lui rappelait des souvenirs : avant de servir d’homme à tout faire ici, il avait passé plus de vingt ans dans l’armée. Il y avait aussi deux gamins chevelus et un grand type au visage fermé.
Pas des rigolos, se dit-il en les voyant remonter la passerelle au pas de charge. Tous ces types suintaient les emmerdes. Au même moment, deux vans dévalèrent la route de la petite marina bien trop vite et vinrent se garer sur l’esplanade. L’employé vit les hommes décharger de grandes caisses noires de l’hydravion et les embarquer rapidement dans les vans sans qu’un mot soit échangé. Il nota l’inscription sur le flanc des véhicules : DEER BEACH RESORT. Un hôtel de luxe ultramoderne qui avait ouvert l’été dernier sur la côte sud-ouest de l’île, juste en face de Glass Island.
Sans les lâcher des yeux, l’homme se demanda que venait faire ici une compagnie pareille en cette saison. Est-ce que ça avait un rapport avec ce qui se passait sur Glass Island ? L’histoire du type tombé du phare était dans tous les canards locaux, tout comme celle de la jeune fille trouvée morte sur une plage. L’homme ne put s’empêcher de se réjouir. De quoi alimenter les conversations du soir au pub et se livrer à toutes sortes d’hypothèses extravagantes. C’était un peu comme les catastrophes naturelles, les séismes, les coulées de boue, les attentats terroristes, les guerres — tout le monde trouvait ça déplaisant et sinistre mais, en même temps, tout le monde éprouvait une curiosité malsaine et une secrète excitation quand ça arrivait, de préférence aux autres. Surtout les guerres — parce que ça durait plus longtemps et que les chaînes d’infos en faisaient des tonnes.
En attendant, ces lascars-là n’avaient pas l’air net et l’employé de la marina avait déjà son téléphone portable qui le démangeait au fond de sa poche. L’un des gaillards aux allures de Marines le repéra et s’interrompit un instant pour le toiser en silence. Puis il pointa un doigt vers lui et fit mine de tirer :
bang bang …
Nom de Dieu ! songea l’employé.
Il enfonça sa casquette des Sonics sur ses yeux, attrapa le volant et se retourna pour reprendre sa manœuvre, guidant sa remorque vers un bateau sorti de l’eau et suspendu à un grand portique roulant.
Le Deer Beach Resort se dressait au-dessus des rochers. Verre et aluminium, lignes droites, surfaces planes, transparence.
Au-dessous, la mer léchait la plage et se retirait, léchait et se retirait, inlassablement, sifflant et infusant, tandis que les goélands piaillaient et que le vent miaulait.
Debout sur le grand balcon de la suite, Grant Augustine fixait les minuscules maisons d’East Harbor de l’autre côté du détroit, à environ deux kilomètres. Derrière lui, au-delà de la porte vitrée ouverte, des employés de l’hôtel et les deux jeunes geeks s’activaient pour installer les ordinateurs, dérouler les câbles et les rallonges électriques, orienter les antennes, paramétrer les appareils… En bas, près de la piscine fermée pour l’hiver, une flottille de trois modèles réduits, longs et fuselés comme de petits planeurs, avec sous le ventre le bulbe d’une caméra HD, attendaient leur heure. Des drones légers. Versions améliorées du monoplan RQ-7B Shadow, ils embarquaient des caméras optiques et à infrarouge, un GPS et un fish eye pour une vision à cent quatre-vingts degrés, disposaient d’une autonomie de neuf heures et cent cinquante kilomètres et transmettraient leurs images directement aux appareils de monitoring présents dans la suite.
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