Bernard Minier - Nuit

Здесь есть возможность читать онлайн «Bernard Minier - Nuit» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2017, ISBN: 2017, Издательство: XO Éditions, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Nuit: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Nuit»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Nuit de tempête en mer du Nord.
Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose
sur la plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base
.
Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de
.
L’absent s’appelle
, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié.
Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant.
Au dos, juste un prénom : Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.

Nuit — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Nuit», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Il n’y a pas moyen de le soigner ici ?

— Tu vas m’aider ou pas ?

— Qu’est-ce que tu attends de moi ?

— Ce type de l’IGPN, il en est où ?

— Rimbaud ? Il est persuadé que c’est toi qui as fumé Jensen.

— C’est ridicule.

Espérandieu lui lança un regard insistant.

— Évidemment que c’est ridicule. Mais ce con n’a pas d’autre piste. Alors, il s’y accroche. De toute façon, une fois que les comparaisons de tir auront été effectuées, il n’aura plus rien contre toi.

Servaz évita le regard de son adjoint. Une pensée le frappa tout à coup. Est-ce que Vincent avait raison ? Est-ce qu’il avait changé à ce point depuis le coma ? Au point que même ses amis ne le reconnaissaient pas ?

— La question qui se pose, continua Vincent, c’est qui avait intérêt à fumer cette raclure.

— À part moi, tu veux dire.

— Martin, putain, je n’ai pas voulu dire ça…

Servaz hocha la tête. Mais Vincent Espérandieu n’était pas décidé à en rester là.

— Depuis quand tu interprètes de travers ce que disent tes amis ? Merde, tu veux que je te dise ? Depuis que t’es sorti du coma, je me demande à qui je parle : à toi ou à un autre.

C’est une question que je me pose moi aussi .

— Est-ce que tu peux garder Rimbaud à l’œil ? demanda-t-il.

— Ça va être difficile. Il se méfie de Samira et de moi.

— Qui s’occupe des tirs de comparaison ?

— Torossian.

— Lui, on le connaît. Tu pourrais le sonder, voir où il en est.

— D’accord, dit Vincent. Je vais voir ce que je peux faire.

Il agita les deux sachets.

— Tu vas faire quoi si c’est ton fils ?

— J’en sais rien.

— Et Margot, comment elle va ?

Servaz fut aussitôt en alerte.

— Pourquoi tu me demandes ça ?

— Parce que je l’ai aperçue il y a deux jours dans le centre et elle avait vraiment une sale tête.

Il hésita. Regarda son adjoint.

— Toi aussi, tu l’as remarqué ?

Il baissa les yeux, les releva.

— Je me sens coupable, dit-il. Elle a tout laissé tomber pour être près de moi, et moi, de mon côté, je n’arrête pas de la laisser seule… Et puis, je me demande si… je ne sais pas… j’ai l’impression qu’il y a quelque chose … Elle a l’air si fatiguée, sur les nerfs. Mais elle ne me dit rien… C’est difficile entre nous, en ce moment. Je ne sais pas quoi faire.

— C’est simple.

Servaz regarda son adjoint avec étonnement.

— Demande-lui. Directement . Oublie les questions biaisées. Tu n’es pas dans un interrogatoire : c’est ta fille.

Servaz répondit d’un hochement de tête affirmatif. Vincent avait raison.

— Et cette fliquette norvégienne, il y a quelque chose entre vous ?

— En quoi ça te regarde ?

Espérandieu soupira. Une lueur d’irritation dans les yeux.

— En rien, en effet. Sauf qu’avant tu ne m’aurais pas répondu de cette façon. Non, sérieusement, tu me fous les boules.

Son adjoint se leva.

— Faut que j’y aille. J’ai du boulot. Je te tiens au courant pour l’ADN.

Kirsten vit les Labarthe revenir avec l’enfant vers 15 heures. Elle les observa un moment avec les jumelles, puis elle en eut brusquement marre. À quoi bon ? Elle jeta les jumelles sur le lit et allait s’allonger quand son téléphone vibra. Elle regarda l’écran.

Kasper. Il venait aux nouvelles.

Elle ne répondit pas. Là, tout de suite, elle n’avait pas envie de parler au flic bergénois. Son intérêt pour l’enquête était à mettre à son crédit, mais elle commençait à trouver un poil suspect ses coups de fil répétés : après tout, il ne lui avait pas paru si empressé que ça quand elle s’était rendue à Bergen. Alors, pourquoi, tout à coup, s’agiter de cette façon ? Elle s’était bien gardée de lui dire qu’ils avaient retrouvé le Suisse. Il n’aurait pas manqué d’en informer sa hiérarchie. De la même façon que Servaz n’avait pas averti la sienne. Pourquoi ? Parce qu’il ne voulait pas qu’on lui retire l’enquête pour la confier à quelqu’un d’autre ou pour une autre raison ? Elle-même n’avait pas dit grand-chose à Oslo. S’il y avait bien un truc qu’elle voulait éviter, c’était que la Kripos mette son nez dans ce qui se passait ici.

Elle fixait le plafond et pensait aux Labarthe. À ce qu’ils lui avaient fait subir. Et surtout à ce qu’ils n’avaient pas eu le temps de lui faire subir… Elle se sentait des envies de meurtre à cette idée. Cela n’aurait pas dû arriver. Quelque chose avait merdé. Elle n’était pas du genre à laisser couler. Elle se souvint de ses débuts en tant que policière en uniforme dans les rues d’Oslo. Elle était intervenue sur Rosenkrantz’ gate pour une bagarre dans un bar et elle avait interpellé un type en état d’ivresse en compagnie de son coéquipier. Comme il fallait s’y attendre, le type en question s’en était d’abord pris à elle et lui avait craché à la figure les mots que certains hommes emploient automatiquement dès qu’une femme s’oppose à eux. Malgré cela, l’homme s’était retrouvé dehors dès le lendemain, narguant les policiers de service avant de quitter le commissariat.

Il n’avait sans doute pas compris pourquoi, le lendemain soir, alors qu’il rentrait chez lui en titubant, ivre une fois de plus, une ombre avait surgi et s’était jetée sur lui. L’ivrogne avait eu plusieurs côtes cassées, la mâchoire enfoncée, une épaule déboîtée et trois doigts de la main droite retournés. À ce jour, il devait encore se demander ce qui s’était passé.

Elle commençait sérieusement à tourner en rond. Aussi enfila-t-elle ses bottes, son anorak et son bonnet et sortit-elle faire un tour dans la neige. Tout en s’enfonçant dans vingt centimètres de poudreuse, elle pensa à Martin, à la nuit qu’ils avaient passée ensemble. C’était plus qu’un coup. Sur le moment, elle avait senti naître quelque chose d’autre. Est-ce qu’il l’avait senti aussi ?

— Qu’est-ce qu’on fait ? demanda Aurore Labarthe.

— Comment ça, qu’est-ce qu’on fait ?

Elle jeta à son mari un regard excédé. Il était 21 heures et elle venait de coucher Gustav. La nuit était tombée depuis longtemps, le chalet silencieux.

— Tu n’as pas vu son regard à l’hôpital ? dit-elle. Il va revenir. Et, cette fois, il va nous punir.

Elle vit Roland devenir très pâle, ses traits se décomposer.

— Comment ça nous punir ?

— Tu vas faire le perroquet encore longtemps ? le rembarra-t-elle.

Elle ne vit pas le regard meurtrier qu’il lui lança, car elle s’était tournée vers la fenêtre.

— On doit filer d’ici, déclara-t-elle.

— Quoi ?

— Avant qu’il vienne s’occuper de nous.

— Pourquoi… Pourquoi… ferait-il… ça ?

Sa voix chevrotait presque. Quelle lopette !

— À ton avis ? Son grand truc, c’est de punir. Tu devrais le savoir, tu es son biographe. (Elle émit un ricanement.) On a merdé.

Tu as merdé, osa-t-il rectifier. L’idée de droguer ce gosse, c’était la tienne. Et ta deuxième erreur, ça a été de le lui dire.

— Parce que tu crois que ce petit con d’interne ne l’aurait pas fait ? Ferme-la. Et arrête de chier dans ton froc.

— Aurore, ne me parle pas comme ça.

— La ferme. On n’a qu’une chose à faire : ramasser le maximum de choses et décamper.

— Et le gosse ?

— Dès qu’on est partis, tu appelles Hirtmann et tu lui dis de venir le récupérer, que les clefs du chalet sont dans le tuyau d’échappement de ma voiture et que Gustav dort dans son lit.

— On va aller où, bordel ?

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Nuit»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Nuit» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Nuit»

Обсуждение, отзывы о книге «Nuit» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x