Bernard Minier - Nuit

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Nuit: краткое содержание, описание и аннотация

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Nuit de tempête en mer du Nord.
Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose
sur la plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base
.
Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de
.
L’absent s’appelle
, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié.
Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant.
Au dos, juste un prénom : Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.

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— Ou… oui, bégaya-t-elle. Je veux qu’on me laisse tranquille, je veux être tranquille…

Soudain, Aurore Labarthe se tourna vers elle, saisit son menton dans sa main et l’embrassa. La langue de la femme s’insinua dans sa bouche. Elle se laissa faire. Quelque chose dans son cerveau — une barrière, un verrou — l’empêchait de réagir.

— Elle te plaît, dit l’homme derrière elle.

— Oh, oui. Beaucoup. Allons-y.

Servaz regarda Gustav. Le garçon dormait à poings fermés dans la douce clarté bleutée de la veilleuse. Sous cet éclairage, les Spiderman virevoltants sur la couette étaient violets. Il se demanda une fois de plus qui était ce gosse — et surtout qui était son père.

Il avait le cheveu blond dans sa poche, au fond d’un sachet en plastique.

Il avait entendu la voix de Kirsten muer en bas, devenir pâteuse et déraper dans les octaves. Il l’avait entendue mélanger norvégien et anglais, se plaindre qu’elle ne se sentait pas bien. Il avait entendu les rires des Labarthe, leurs voix doucereuses, et la rage lui brûlait le ventre.

Il était cependant conscient que, s’il se lançait à l’abordage, ils risquaient de finir tous les deux enchaînés là-haut, dans leur repaire. Il fallait être plus rusé qu’eux.

Soudain, il perçut du bruit dans l’escalier et se planqua derrière la porte ouverte. Un choc sourd. Kirsten .

— Aide-moi, dit l’homme. Elle ne tient pas debout.

Il risqua un regard. Et les vit passer en direction de l’étage supérieur, Kirsten entre eux. À moitié inconsciente, elle se laissait plus ou moins traîner.

Servaz entendit le bruit de la trappe qu’on ouvrait et de l’échelle qu’on tirait, là-haut.

— Tu es belle, tu sais, dit Aurore.

— C’est vrai ? demanda la Norvégienne, comme si elle appréciait le compliment.

— Il va falloir nous aider un peu, dit Labarthe plus froidement.

— Bien sûr, répondit Kirsten, mais je ne sens plus mes jambes.

— Ça n’est pas grave, dit Aurore Labarthe d’un ton câlin.

— Va voir si Gustav dort, lui enjoignit l’homme.

Servaz connut un instant de panique. Déjà les pas d’Aurore Labarthe dévalaient l’escalier, résonnaient dans le couloir. Il se plaqua derrière la porte — qui s’ouvrit en grand. Se colla au mur.

Mais la porte retrouva sa position initiale et les pas s’éloignèrent. Gustav grogna légèrement dans son sommeil et changea de position. Il mit son pouce dans sa bouche.

Servaz avait l’impression que son cerveau allait exploser. Depuis son séjour dans le grenier surchauffé, il suffoquait. Avant toute chose, il avait besoin de sortir d’ici, de respirer un peu d’air frais.

Il marcha résolument en direction de l’escalier. Là-haut, plusieurs personnes grimpaient à l’échelle qui grinçait et geignait sous leur poids. Il descendit au rez-de-chaussée à pas légers, se dirigea vers l’entrée de la même façon.

L’air glacé de la nuit le gifla. Le réveilla.

Il respira à grandes goulées, les mains sur les genoux, comme s’il avait couru un cent mètres. Puis il descendit les marches du perron, prit la neige à pleines mains et s’en barbouilla la figure.

Enfin, il ouvrit son téléphone.

Appeler des renforts.

Suspendit son geste. Combien de temps mettraient-ils à arriver ? Et, en attendant, que se passerait-il là-haut ? Et si les gendarmes refusaient d’entrer là-dedans ? ça s’était déjà vu. Et puis, après ça, ils seraient grillés. Plus aucune chance qu’Hirtmann se montre.

Il réfléchit.

Remonta les marches, respira un bon coup et écrasa le bouton de la sonnette.

33.

Coup de poker

La porte ne s’ouvrit qu’au cinquième coup — prolongé.

— Bon Dieu ! s’exclama Labarthe. Qu’est-ce que… ?

Servaz avait sorti sa carte bleu-blanc-rouge et il la mit sous le nez de l’universitaire. Il la fit disparaître aussi vite, avant que l’homme en face de lui se demande pourquoi un flic sonnait à sa porte et pas un gendarme.

— On a reçu une plainte de l’hôtel, dit-il. Vous avez une fête ici ? Des gens se sont plaints du bruit. Vous avez vu l’heure ?

Labarthe le fixait, en proie à la plus grande perplexité. Il cherchait visiblement à comprendre ce qui se passait. Derrière lui, la maison était parfaitement silencieuse et noire.

— Quoi ? Du bruit ? Quel bruit ? (Incrédule, l’universitaire fit un geste en direction de l’intérieur.) Vous voyez bien que ça ne peut pas être ici !

Il semblait pressé d’écourter cette discussion.

— On allait se mettre au lit, ajouta-t-il juste avant que ses yeux ne se plissent. On s’est déjà vus, non ? Vous étiez le type à l’hôtel hier… celui qui avait laissé ses phares allumés…

— Ça vous dérange si je jette un coup d’œil ? insista Servaz sans répondre.

Ça le dérangeait. Clairement. Cela se lisait sur son visage. Cependant, le prof sourit.

— Je ne crois pas que vous ayez le droit de faire ça, dit-il. Bonne soirée.

Mais, avant qu’il ait pu reculer et refermer la porte, Servaz l’avait repoussée et était entré.

— Hé ! où vous allez, putain ? Vous n’avez pas le droit ! Revenez ! On a un enfant qui dort à l’étage !

Que vous avez drogué, fils de pute , pensa Servaz en s’avançant dans le grand séjour-cathédrale. Ils avaient éteint toutes les lumières du rez-de-chaussée et la seule clarté était celle de la neige derrière les vitres, elle détachait à peine les formes sombres du mobilier. Ils étaient déjà prêts, visiblement, pour leur petite fête très privée. Il résista à la tentation de se retourner et d’envoyer son pied dans les parties intimes de l’universitaire, histoire de lui passer l’envie.

— Vous ne pouvez pas entrer ici sur une simple plainte du voisinage, constater qu’il ne se passe rien et remuer ciel et terre ! Foutez le camp !

Labarthe avait l’air plus inquiet que furieux. Servaz entendit un bruit là-haut, peut-être l’échelle qu’on remontait.

— C’est quoi ce bruit ? dit-il.

Il vit Labarthe se raidir.

— Quel bruit ?

— J’ai entendu un bruit.

Il fit mine de se diriger vers l’escalier. Le professeur s’interposa entre l’escalier et lui.

— Stop ! Vous n’avez pas le droit !

— Qu’est-ce qui vous rend si nerveux ? Qu’est-ce que vous cachez là-haut ?

— Quoi ? Mais de quoi vous parlez, bordel ? Je vous ai dit : mon fils dort là-haut.

— Votre fils ?

— Ouais ! Mon fils !

— Qu’est-ce qu’il y a là-haut ?

— Hein ? Mais rien, voyons ! Qu’est-ce qui vous prend ? Vous n’avez pas le droit de…

— Qu’est-ce que vous cachez ?

— Mais vous êtes malade ! Vous êtes qui, bon Dieu ? Vous n’êtes pas un gendarme… et vous étiez à l’hôtel hier… Qu’est-ce que vous nous voulez ?

C’est le moment que choisit son téléphone pour se mettre à tinter dans sa poche. Servaz savait ce que c’était : tous les messages accumulés que Kirsten lui avait envoyés pendant qu’il était dans le grenier, tous les coups de fil qu’elle lui avait passés en vain. Ils avaient choisi ce moment pour se rappeler à son bon souvenir.

— Qu’est-ce que… ? Votre téléphone sonne, dit l’homme d’un ton de plus en plus suspicieux.

Il ne devait pas le laisser reprendre du poil de la bête…

— OK. Je vais voir, dit Servaz en le contournant et en se dirigeant vers l’escalier.

— Attendez ! Attendez !

— Quoi ?

— Il vous faut un mandat, vous n’avez pas le droit de faire ça !

— Un mandat ? Vous voyez trop de films, mon vieux.

— Non, non. Une commission rogatoire… un truc dans le genre… quel que soit son nom, j’en ai rien à foutre… vous savez très bien ce que je veux dire… Vous ne pouvez pas entrer chez les gens comme ça. Je ne sais pas qui vous êtes, mais je vais appeler les gendarmes, dit-il en sortant son téléphone.

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