Bernard Minier - Nuit

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Nuit: краткое содержание, описание и аннотация

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Nuit de tempête en mer du Nord.
Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose
sur la plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base
.
Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de
.
L’absent s’appelle
, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié.
Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant.
Au dos, juste un prénom : Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.

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Au moment où ils s’embrassèrent, il vit ses yeux grands ouverts, comme si chacun attendait que l’autre les ferme en premier, si proches que leurs regards ne semblaient faire qu’un. Elle fouilla dans le sien, sans doute à la recherche d’une vérité enfouie sous les strates de civilisation. Puis, elle mordit et lécha le lobe et l’intérieur de son oreille, une fois, deux fois. Il écarta les pans de sa robe de chambre, caressa ses seins plus petits qu’il ne les avait imaginés. Elle posa une main sur la forme dure à travers l’obstacle du pantalon. Promena ses doigts vers le bas, vers le haut. Enfant, elle avait un jour enveloppé un galet trouvé dans la rivière dans un chiffon et l’avait conservé ainsi pendant des jours, à cause de cette même sensation de douceur et de dureté mêlées.

Puis elle recula vers le lit.

GUSTAV

26.

Contacts

Elle s’était reculée vers le lit, s’y était allongée, les pieds solidement plantés sur le plancher, les genoux pliés. Elle ouvrit complètement sa robe de chambre.

Seule la petite lampe de chevet était allumée, laissant les recoins de la pièce dans une ombre profonde, là où étaient tapis les fantômes de sa vie. La nuit les enveloppait, et elle vit le halo de la lampe se refléter dans ses yeux, qui n’avaient plus rien d’innocent quand il s’avança vers elle. Il retira sa veste, déboutonna sa chemise. Elle entendait la pluie battre contre la vitre. Elle avait laissé la porte-fenêtre entrouverte et elle sentit l’air mouillé qui faisait frissonner les draps et sa peau. Au moment où il allait se pencher sur elle, elle leva la jambe droite et le bloqua du pied posé sur son plexus.

Il caressa son mollet, puis sa cheville, et effleura pareillement les orteils et le talon. Sans le quitter des yeux, elle fit glisser son pied nu le long de son torse, entre les pans de la chemise ouverte. Descendit plus bas, franchit l’obstacle de la boucle de ceinture et le promena sur le sexe gonflé, à travers l’étoffe du pantalon.

Dès qu’elle l’eut reposé à terre, il fut sur elle. Elle l’embrassa tout en défaisant sa ceinture, ouvrit sa fermeture Éclair.

Il prit un mamelon dans sa bouche, glissa une main entre ses cuisses et découvrit sa chaleur. Elle fut mouillée presque instantanément. Cela l’excita encore plus et il eut envie de la pénétrer tout de suite, mais il humecta ses doigts avec sa langue et continua. Kirsten gémit, se tortilla dans le lit — comme si elle voulait à la fois s’offrir davantage et se refuser. Il la caressa un moment encore, puis la toucha plus loin.

À présent, elle se tordait en émettant de longs feulements allant du rauque à l’aigu. Son sexe ruisselait. Ils naviguèrent ainsi à travers le lit, perdant toute notion d’espace, elle tentant à la fois d’échapper à ses caresses et les accueillant, se frottant, poussant ses doigts à l’intérieur puis s’écartant, jusqu’au moment où elle l’attira à elle pour qu’il la pénètre. Elle pressa plus étroitement son bassin contre le sien et, très vite, elle dicta son rythme, un rythme élevé, frénétique, et les ongles longs de Kirsten labourèrent ses épaules et ses flancs. De nouveau, elle lécha et mordilla son oreille et il sentit que son sexe durcissait encore plus. Ensuite, elle le mordit vraiment. À l’oreille d’abord, le lobe — et il ressentit un éclair de douleur —, puis à l’épaule. Elle avait ouvert les yeux juste avant. Un regard noir, sauvage, qui le scrutait avec défi et curiosité. Il la plaqua contre le matelas et s’enfonça en elle aussi profondément qu’il put. Elle continua d’imprimer un rythme furieux à leurs va-et-vient, accélérant même, une main plaquée sur ses fesses, cherchant son plaisir, un rythme presque trop rapide pour lui, lui ôtant une partie de ses sensations, mais elle ne semblait plus en mesure de s’arrêter jusqu’à l’orgasme — qui la souleva et la cambra dans le lit, lui arrachant une longue plainte, dans les aigus, yeux clos, bouche crispée.

Ils changèrent de position et elle s’allongea sur lui, ses seins contre son torse. Il sentit sa chaleur et son humidité lorsqu’il la pénétra de nouveau, tout comme son pubis qu’elle frottait contre le sien. Elle était étonnamment légère. Souple et légère. Il caressa ses seins quand elle se redressa pour le chevaucher, ses genoux dans les draps. Elle avait un tatouage allant de l’aine à la hanche, une phrase, en norvégien probablement — des caractères et des chiffres.

Kirsten Nigaard, se dit-il, cachait sa véritable personnalité sous une enveloppe sévère. Sous la glace le feu : le cliché habituel. Cependant, il estimait ne jamais avoir été dupe. Dès le départ, il avait perçu sa nature hautement inflammable. Une chose en tout cas ne changeait guère : au lit aussi, elle aimait avoir le contrôle.

Kirsten se réveilla à 6 heures et regarda Servaz endormi. Bizarrement, après les événements de la veille, elle se sentait reposée. Elle enfila un shorty en coton portant le nom d’un groupe de rock norvégien sur les fesses, un tee-shirt et une tenue de jogging et, une fois dehors, s’élança au pas de course dans le petit parc qui entourait l’hôtel. Elle en fit le tour en cinq minutes et recommença une demi-douzaine de fois, courant sur le gravier et sur la neige, sans jamais s’éloigner.

L’air glacial lui brûlait les poumons mais elle se sentait bien. Elle s’arrêta près d’un banc et d’une statue de faune pour faire des étirements, le regard braqué sur les Pyrénées, dont l’aube éclairait quelques sommets. La boxe lui manquait. C’était à la fois sa soupape et son équilibre. Frapper dans un sac ou contre un sparring lui permettait d’évacuer les frustrations de son métier. Dès qu’elle rentrerait à Oslo, elle retournerait au gymnase. Une vision l’effleura — celle de toilettes pour dames obscures avec un seau et un balai au milieu — mais elle la chassa en se concentrant sur ce qui les attendait.

À 6 h 30, Servaz s’éveilla et découvrit le lit vide. Les draps gardaient l’empreinte et l’odeur de Kirsten. Il prêta l’oreille — mais la chambre, tout comme la salle de bains, était silencieuse. Il en conclut qu’elle n’avait pas voulu le réveiller et qu’elle était descendue prendre le petit déjeuner. Se leva, s’habilla et retourna dans sa chambre.

Sous la douche, il repensa à la nuit écoulée. Après l’amour, ils avaient discuté, tantôt sur le balcon où ils avaient partagé une cigarette, tantôt dans le lit, et il avait fini par lui parler de la mère possible de Gustav. Elle l’avait alors longuement questionné sur ce qui s’était passé à Marsac, sur Marianne, sur son passé. Il s’était ouvert à elle comme il l’avait rarement fait depuis les terribles événements de Marsac, et elle l’avait écouté en le scrutant avec calme et bienveillance. Il lui sut gré de ne montrer aucune commisération et il évita de son côté tout auto-apitoiement. Après tout, elle avait sûrement ses propres problèmes à régler. Qui n’en a pas ? Puis il se souvint de sa question. Elle était intelligente. Elle avait mis le doigt dessus presque immédiatement. La question autour de laquelle il tournait depuis longtemps sans oser se la poser : « Alors, ça pourrait être ton fils ? »

Il passa des vêtements propres et emprunta l’ascenseur jusqu’au rez-de-chaussée. Quand il entra dans la salle où on servait le petit déjeuner, il la chercha des yeux mais ne la vit nulle part. Elle ne pouvait être allée bien loin. Il sentit la morsure douce-amère d’une légère déception, l’évacua et se dirigea vers le buffet et les distributeurs de café et de thé.

Une fois assis, il sortit son téléphone et appela Margot.

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