Bernard Minier - Nuit

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Nuit: краткое содержание, описание и аннотация

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Nuit de tempête en mer du Nord.
Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose
sur la plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base
.
Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de
.
L’absent s’appelle
, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié.
Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant.
Au dos, juste un prénom : Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.

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— J’espère que oui, répondit froidement Kirsten. J’espère que cette salope a dégusté.

— Oh, ne t’en fais pas pour ça. Alors, ça y est ? On est arrivés au bout du chemin, toi et moi ? Je suppose qu’il n’y avait pas d’autre façon de nous séparer. Le crime nous a rapprochés, le crime va nous séparer.

— Comme tu deviens romantique, tout d’un coup, Julian.

— Tu étais moins ironique quand tu me suppliais de te laisser m’accompagner, chérie. Tu avais l’air d’une petite fille à qui on avait promis le plus extraordinaire des cadeaux. Si tu avais vu comme tes yeux brillaient. Mais c’est vrai que c’était plus facile d’enlever ces femmes avec toi pour servir d’appât. Une fliquette, une femme comme elles. Elles se sentaient en sécurité. Elles t’auraient suivie n’importe où.

— Mal leur en a pris, dit-elle, en écoutant les sirènes au loin : pas une mais plusieurs.

— Quelle ironie, non ? Celle qui était chargée d’enquêter sur ces disparitions était aussi celle qui les provoquait ? Mais Oslo est un peu froid en automne et en hiver pour ce genre de passe-temps.

— Dis-moi, tu n’essaierais pas de gagner du temps, par hasard ? Tu n’as quand même pas l’intention de me supplier comme l’autre, non ?

Il éclata de rire, dans le silence de la forêt. Les sirènes étaient plus proches à présent.

— Si je pensais que ça puisse servir à quelque chose, je le ferais peut-être. Dire que c’est moi qui ai déposé cette arme à ton hôtel. Quelle ironie là aussi, non ?

Il s’agrippait au montant du lit et tentait une avancée vers la porte, le visage et le corps ruisselant de sueur, quand le visage familier s’encadra soudain dans celle-ci. Servaz s’arrêta net. Il se demanda si son esprit lui jouait des tours. Puis il esquissa un sourire.

Suivi d’une grimace.

— Salut, Vincent.

— Nom de Dieu, s’exclama Espérandieu en le voyant. Tu as l’intention d’aller où comme ça ?

Il se mit à côté de son patron, passa un bras autour de son torse pour le soutenir et le remettre au lit.

— Tu ne devrais pas être deb…

— On va par là, le coupa Servaz en montrant la porte de secours à moins de cinq mètres.

Espérandieu s’immobilisa.

— Quoi ?

— Fais ce que je te dis, s’il te plaît. Aide-moi.

Vincent regarda la chambre et le lit — puis la porte. Il secoua la tête.

— Je ne sais pas si…

— Ta gueule, l’interrompit Servaz. Mais merci d’être là.

— Pas de quoi. Ça fait toujours plaisir un accueil pareil. Je tombe bien, on dirait. Je suis venu directement, mais je crois que la cavalerie ne va pas tarder.

— Allons-y, dit Servaz dont les jambes tremblaient.

— Martin, tu n’es pas en état, putain. On vient de te retirer la moitié du foie, tu as des drains partout ! C’est de la folie.

Servaz fit un pas vers la porte, trébucha. Espérandieu le rattrapa au vol, le retint plus fermement.

— Aide-moi ! gueula son patron.

Ils s’avancèrent vers la porte métallique, bras dessus bras dessous, comme deux estropiés revenant de la guerre, mètre après mètre. Espérandieu mit sa main libre sur la barre de sécurité.

— Je peux savoir où on va ?

Servaz hocha la tête, grimaça, serra les dents. La douleur ne le lâchait plus. Et ses jambes le portaient à peine.

— Kirsten est là-dehors… Avec un autre type… Il est armé… Tu as laissé ton arme à Toulouse…

Espérandieu esquissa un drôle de sourire. Il plongea une main sous son anorak.

— Pas vraiment. Je vais en avoir besoin, tu crois ?

— J’espère que non… Mais tiens-toi prêt, ce… ce type est dangereux.

Vincent contourna Martin pour le soutenir avec le bras gauche et tenir l’arme dans la main droite.

— Quel autre type ? demanda-t-il. Hirtmann ?

— Non… un autre…

— On devrait peut-être attendre les renforts, non ?

— Pas le temps…

Son adjoint renonça momentanément à comprendre. Martin lui exposerait la situation le moment venu. En tout cas, il espéra qu’il le ferait avant que ça se gâte. Le parrain de son fils avait vraiment une sale gueule. Et l’idée de se retrouver là-dehors face à un homme armé et dangereux dont il ne savait rien ne l’emballait pas plus que ça. Ils descendirent avec précaution les marches verglacées, se mirent en marche dans la neige, suivant les traces fraîches.

Servaz avait enfilé ses chaussures et jeté une couverture sur ses épaules, mais le vent glacé se glissait en dessous, s’enroulait autour de ses jambes nues, le frigorifiant ; la douleur brûlante et le froid non moins brûlant s’équilibraient, curieusement. Soudain, il s’arrêta, se pencha et vomit dans la neige.

— Putain, Martin ! s’exclama Vincent.

Il se redressa, le front mouillé de sueur. Il se sentait partir, il se demanda s’il arriverait à aller jusqu’au bout. Vincent avait raison : c’était de la folie. Mais les hommes sont capables d’exploits impossibles, non ? se dit-il. Tous les jours, la télé nous en abreuve. Alors, pourquoi pas moi ?

— Très christique, tu ne trouves pas, avec cette couverture et cette blouse ? grimaça-t-il avec un rictus qui se voulait un sourire.

— Tu manques un peu de barbe, répliqua son adjoint.

Il voulut rire mais toussa et sentit la nausée revenir.

Soudain, deux détonations retentirent dans la forêt, non loin de là, et ils se figèrent. L’onde sonore fit tomber quelques paquets de neige des sapins. L’air vibra pendant encore une seconde puis tout retomba dans le silence. Cela venait d’un endroit proche.

— Passe-moi ton arme.

— Quoi ?

Martin la lui arracha presque des mains et il s’élança en boitillant le long des traces.

— C’est moi le meilleur tireur des deux, je te rappelle ! lui lança Vincent en lui emboîtant le pas.

Un rire retentit un peu plus loin, derrière les sapins, et Servaz reconnut celui d’Hirtmann. Il accéléra le pas, la tête lui tournait, son ventre le brûlait.

Passé le gros sapin, il les découvrit tous les quatre : les deux types morts, l’un attaché à un arbre, nu, l’autre — celui qui l’avait attaqué dans la chambre — allongé dans la neige, et Kirsten braquant son arme sur le Suisse.

— Putain, dit Espérandieu derrière lui.

Dans leur dos, en bas de la pente, de l’autre côté de la clinique, les sirènes hululaient à présent, toutes proches.

— Martin, dit Kirsten en le voyant, et il lui sembla un instant qu’elle en était contrariée. Tu devrais être dans ton lit…

— Martin, dit à son tour Hirtmann. Dis-lui de ne pas me tirer dessus.

Il vit l’arme au bout du bras du Suisse.

— Il a tué ma sœur, dit Kirsten d’une voix vibrante de haine. Il mérite de crever…

— Kirsten, commença Servaz.

— Il l’a torturée, il l’a violée et il l’a tuée… Sa lèvre inférieure tremblait, tout comme le canon de son arme. Je ne veux pas qu’il finisse ses jours dans un hôpital psychiatrique, tu comprends ? Dorloté et répondant à des journalistes ou à des psys… Je ne veux pas qu’il continue à nous narguer… je ne veux pas…

— Kirsten, lâche ton arme, dit-il en braquant la sienne sur la Norvégienne.

— Elle va tirer, dit le Suisse. Empêche-la, Martin. Tire le premier.

Il regarda tour à tour Kirsten, Hirtmann, puis de nouveau Kirsten.

— Elle s’appelle Kirsten Margareta Nigaard, dit le Suisse très vite, elle a un tatouage qui va de l’aine à la hanche et elle est ma maîtresse et ma complice. Tu as couché avec elle, Martin ? Alors, tu sais que…

Brusquement, il vit le canon de la Norvégienne s’écarter du Suisse et pivoter dans sa direction. Queue de détente, flexion de l’index, pression… Sa main tremblait — de froid, d’épuisement, de stupéfaction, de douleur, de rage —, tremblait beaucoup trop pour viser juste… beaucoup trop pour gagner le duel…

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