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Bernard Minier: Nuit

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Bernard Minier Nuit
  • Название:
    Nuit
  • Автор:
  • Издательство:
    XO Éditions
  • Жанр:
  • Год:
    2017
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2845638273
  • Рейтинг книги:
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Nuit: краткое содержание, описание и аннотация

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Nuit de tempête en mer du Nord. Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose sur la plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base . Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de . L’absent s’appelle , le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié. Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant. Au dos, juste un prénom : Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.

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— À droite, dit Hirtmann devant un grand sapin.

Quelqu’un était déjà passé par là. En témoignaient deux traces : une qui allait et revenait, l’autre qui…

Jiri comprit avant de le voir : il était attaché à un tronc d’arbre, frissonnant, presque aussi blanc que la neige — et entièrement nu, ses vêtements en tas devant lui. À moins de cinquante mètres de la clinique…

Zehetmayer.

Le directeur d’orchestre grelottait, tremblait de tous ses membres et claquait des dents si violemment que Jiri pouvait entendre le bruit qu’elles produisaient de là où il se trouvait. « L’Empereur » avait perdu de sa superbe. Il s’affaissait sur lui-même, maintenu en position debout uniquement par la corde passée autour du tronc, sa poitrine nue se soulevait et ses cuisses étaient bleutées comme de la glace. Il avait peur. Très peur. C’était elle, à l’évidence, qui dominait tout le reste quand il regarda dans leur direction. La plus ancienne émotion humaine , songea Jiri. Où était passé le chef d’orchestre vaniteux et arrogant ?

— Kirsten, dit Zehetmayer, surpris, en la voyant. Kirsten… qu’est-ce… qu’est-ce… ?

Il avait le plus grand mal à parler.

— Qu’est-ce que je fais là ? l’aida-t-elle.

Elle ne répondit pas. Se contenta de regarder Hirtmann.

— Tu ne comprends pas ? dit-elle finalement.

Elle vit le regard incrédule et stupide du chef d’orchestre.

— Je vous ai attirés ici, toi et ton mercenaire. C’était un piège. Tous tes fantasmes de vengeance, ton site Internet, ton fric… J’ai pris contact avec vous dans un seul but : vous faire venir jusqu’ici.

Hirtmann adressa un clin d’œil au vieil homme nu. Jiri regarda le Suisse et comprit : l’idée venait de lui. Depuis le début, il avait tiré les ficelles. Il se sentit un respect nouveau pour son ennemi. Il avait trouvé un adversaire à sa mesure.

— Déshabille-toi, lui ordonna le Suisse.

— Quoi ?

— N’essaie pas de gagner du temps, tu m’as très bien entendu.

Le tueur tchèque les regarda à tour de rôle. Ces deux-là savaient ce qu’ils faisaient. Peut-être n’y aurait-il pas d’occasion, en fin de compte. Peut-être était-il arrivé au bout du chemin, tout simplement. En commençant par retirer sa doudoune, il jeta un regard à la Norvégienne. Elle avait récupéré son arme mais elle la tenait dans la main gauche. Une tache sombre imprégnait ses vêtements au niveau de l’épaule droite et elle grimaçait. Elle ne tiendrait pas longtemps mais lui serait mort avant. Dommage… À un contre un, il aurait peut-être pu tenter quelque chose. Ou peut-être pas. Pas avec un tel adversaire.

— Les chaussures maintenant, dit le Suisse. Dépêche-toi.

Il s’exécuta. Sentit le froid humide envelopper ses pieds à travers ses chaussettes quand elles s’enfoncèrent dans la couche de neige fraîche. Il retira son pull, sa chemise, son tee-shirt… Se retrouva torse nu, le froid sur lui comme une seconde peau. Le froid glacial de l’aube mais aussi celui des petits matins de défaite sur le champ de bataille jonché de cadavres, le froid de la mort qui vous prend… Il s’immobilisa, son visage et son torse empanachés d’un nuage de vapeur.

— Le reste aussi. Pantalon, slip, chaussettes. Tout…

— Va te faire foutre, Hirtmann.

La détonation déchira le silence de la forêt, renvoyée par l’écho, le corps de Jiri fut projeté deux mètres en arrière.

Je vous en supplie , bafouilla Zehetmayer. Je vous en prie… ne… ne me tuez pas… s’il vous plaît…

Hirtmann le dévisagea, regarda le visage ridé et marqué par la morsure du froid, les lèvres violettes, les yeux rougis, les larmes qui roulaient sur les joues ravinées et gelaient avant de tomber, les genoux fléchis, le pénis recroquevillé, et vit comment les cordes écrasaient sa poitrine.

— J’ai tué ta fille, tu devrais me haïr, dit-il.

Non… non… je ne vous hais pas… je… je…

— Tu veux savoir ce que je lui ai fait avant de la tuer ?

Je vous en supplie… ne me tuez pas…

Le vieil homme rabâchait. Kirsten vit une tache jaune et fumante trouer la neige entre ses pieds nus. Vit les quelques cheveux blancs qui voletaient au-dessus des oreilles violacées comme les ailes d’un oiseau blessé qui ne peut prendre son envol. Elle pointa son arme vers le directeur d’orchestre et tira. Une secousse et le corps s’affaissa sur lui-même, seulement retenu au tronc par la corde, le menton sur la poitrine.

— Qu’est-ce que tu fous ? dit Hirtmann en se retournant vers elle.

Il vit le canon noir fumant. Braqué sur lui.

— Tu vois : je me débarrasse des témoins.

Il avait son arme au bout de son bras, mais son bras était baissé.

— À quoi tu joues ? dit-il tranquillement, comme s’il parlait de la pluie et du beau temps.

Elle tendit l’oreille, une sirène enfin — lointaine.

— Je croyais que tu aimais ça, nos petits jeux…

— Disons que je me suis lassée. La police sera bientôt là, Julian, je n’ai pas l’intention de passer le restant de mes jours en prison. Ni pour toi ni pour personne. Grâce à lui, ajouta-t-elle en indiquant le directeur d’orchestre mort d’un mouvement de tête, je suis riche. Et on me filera bientôt une médaille pour t’avoir mis hors d’état de nuire.

— Je ne vais pas te manquer ? ironisa-t-il.

— On a eu du bon temps, toi et moi, mais je n’ai pas l’intention de te laisser vivre.

Elle surveillait l’arme qui pendait toujours à bout de bras. Elle le tenait au bout de son canon mais elle savait que, tant qu’elle ne lui aurait pas collé deux balles, il resterait dangereux, imprévisible, potentiellement mortel.

— Mais c’est ton arme qui a tué le vieux, dit-il avec un mouvement du menton en direction du cadavre attaché.

— Je trouverai bien une explication. Et puis, Martin témoignera que je lui ai porté secours, que Truc, là, m’a prise en otage. Il y a un paquet de témoins…

Martin ? Te voilà devenue bien familière…

— Désolé, Julian, mais le temps presse. On n’a plus le temps de faire la causette.

— Tu te souviens de ta sœur ? dit-il soudain.

Elle se figea et il vit un éclat neuf dans ses yeux.

— Tu détestais ta sœur, tu la haïssais… J’avais rarement vu une haine pareille entre deux sœurs. Il est vrai que ta sœur avait tout pour elle : le talent, le succès, les hommes — et c’était la préférée de tes parents. Ta sœur te traitait comme un animal de compagnie, tu étais la moyennement douée qui vivrait toujours dans son ombre. Je l’ai tuée pour toi, Kirsten. C’était mon cadeau. Je t’ai rendu ta fierté. Je t’ai révélée à toi-même. Grâce à moi, tu as été plus loin que tu n’aurais jamais osé. Je t’ai enseigné tout ce que je savais…

— Tu as été un bon professeur, c’est vrai. Mais tu oublies un détail : c’est moi et non ma sœur que tu voulais violer et tuer au départ, je te rappelle, dans cette usine désaffectée…

Il la regarda droit dans les yeux, considéra cet autre œil noir au bout du canon, puis son regard revint se poser sur elle.

— Oui. Et tu m’as convaincu de n’en rien faire, dit-il. Tu n’avais même pas peur. J’avais pourtant choisi un lieu sinistre. Pas âme qui vive, personne pour t’entendre crier. N’importe qui d’autre aurait été terrifié. Mais pas toi. Quelle frustration ça a été de voir que tu attendais la mort comme une délivrance. Même quand je t’ai dit que tu allais souffrir, bon Dieu, tu es restée sans réaction. Ça m’a rendu enragé. Je n’étais pas là pour servir d’instrument à un suicide, merde. Tu m’encourageais, me défiais. Plus je te frappais, plus tu me poussais dans mes retranchements. Je n’avais encore jamais vu ça, je dois dire. Et puis, tu m’as mis ce marché en main : ta vie contre celle de ta sœur. C’était si inattendu, si… tordu… Tu veux savoir comment je l’ai tuée ? Tu ne me l’as jamais demandé. Tu veux savoir si elle a beaucoup crié ?

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