Jean-Christophe Grangé - La Terre des morts

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Quand le commandant Corso est chargé d'enquêter sur une série de meurtres de strip-teaseuses, il pense avoir affaire à une traque criminelle classique.
Il a tort : c'est d'un duel qu'il s'agit. Un combat à mort avec son principal suspect, Philippe Sobieski, peintre, débauché, assassin.
Mais ce duel est bien plus encore : une plongée dans les méandres du porno, du bondage et de la perversité sous toutes ses formes. Un vertige noir dans lequel Corso se perdra lui-même, apprenant à ses dépens qu'un assassin peut en cacher un autre, et que la réalité d'un flic peut totalement basculer, surtout quand il s'agit de la jouissance par le Mal.

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— C’est ce que je connais de plus intense. Toujours pas de champagne ? insista Sobieski d’un ton badin. Ça vous détendrait…

— Le fait que les deux victimes soient des proches ne vous trouble pas ? relança Corso.

— J’suis pas le seul à les connaître.

— Mais le seul à avoir fait dix-sept ans de prison pour meurtre.

Sobieski éclata de rire.

— Je l’attendais depuis que vous avez franchi ma porte. Mon passé est toujours là, hein ? Dans vos petites têtes de flicards, ce crime fait de moi un coupable pour perpète ? Aucune chance de réintégrer le chemin de l’innocence ?

Corso ne prit pas la peine de répondre :

— Votre meurtre de 1987 ressemble aux assassinats de Sophie Sereys et d’Hélène Desmora.

— Vous êtes mal renseigné, commandant. D’après ce que j’ai compris, le tueur actuel est un taré qui a un rite très précis. Rien à voir avec mon histoire. Quand j’ai tué cette pauvre fille, j’étais complètement défoncé. Elle m’a surpris, j’ai paniqué. Je lui ai tapé dessus…

— Vous l’avez ligotée avec ses sous-vêtements.

— Pas ceux qu’elle portait.

— Comment ça ?

— J’ai pris ce que j’avais sous la main ! J’étais dans sa chambre. J’ai ouvert un tiroir et voilà.

— Elle était habillée quand vous l’avez attachée ?

— Bien sûr. J’ai simplement voulu la maîtriser. Elle n’arrêtait pas de gueuler. Je l’ai frappée pour la faire taire. Beaucoup trop fort, d’accord… Mais encore une fois, j’étais complètement raide.

Corso aurait vraiment dû attendre le dossier de Besançon avant de bouger. En quête d’un élément auquel se raccrocher, il désigna l’étau d’établi.

— À quoi sert cet instrument ?

Sobieski se tourna en direction du comptoir.

— Quel instrument ? Faut vous suivre, mon vieux… (Corso tendit l’index.) Un étau de serrage. Je l’utilise pour fixer mes toiles sur leur cadre.

— Vous faites ça vous-même ?

— Je fais tout moi-même. En taule, j’avais pas d’assistants pour me tenir la main.

Stéphane s’approcha de l’engin et se pencha pour mieux l’observer.

— Vous nous autoriseriez à venir faire des analyses dans votre atelier ?

— Pas de problème. J’ai rien à cacher.

Corso longea l’établi puis s’arrêta devant les reproductions de Goya.

— Vous savez où les originaux sont exposés ?

— À la Fondation Chapi, à Madrid. Tous les passionnés de Goya savent ça. Je suis allé plusieurs fois là-bas les admirer.

Le flic se tourna brusquement vers Sobieski.

— C’est ce que vous avez fait samedi dernier ?

— Samedi ? Non, pourquoi ?

La voix de Barbie retentit derrière lui :

— Vous avez pris ce jour-là le vol Iberia de 7 h 40 pour Madrid.

Sobieski sursauta, la main sur le cœur, faisant semblant d’avoir été surpris par la question.

— Vous m’avez fait peur ! (Il ricana.) Ma parole, je suis pris entre deux feux.

— Répondez à la question, assena Corso. Êtes-vous allé voir ces tableaux avant-hier ?

— Pas du tout. J’avais rendez-vous avec mon galeriste espagnol. Vous pouvez vérifier. Il s’appelle Jesus Garcia Perez. Je comprends pas : vous me faites suivre ?

— Vous n’êtes pas passé à la Fondation Chapi ?

— Non, je vous dis. À quoi riment ces questions ?

S’abstenant de répondre, Corso fit à nouveau signe à Barbie : les dessins .

Elle fouilla aussitôt dans son sac et en sortit les reproductions du carnet de la cave.

— Vous reconnaissez ces esquisses ?

— Bien sûr, j’en suis l’auteur.

— Elles sont extraites d’un cahier que nous avons retrouvé dans une cave qui jouxte les vestiaires du Squonk.

— Bonne nouvelle ! Je l’ai perdu y a plusieurs semaines.

— Quand exactement ?

— Je me souviens plus. J’en ai des dizaines de ce genre.

— Pour être plus précis, insista Corso, nous avons retrouvé ce cahier dans une planque où un voyeur a ménagé un trou pour pouvoir observer les danseuses du Squonk dans leur vestiaire.

Sobieski éclata de rire.

— Vraiment un pervers, votre gars ! Quel intérêt de mater des filles qui se rhabillent alors qu’elles se désapent tous les soirs sur scène ?

— Ne plaisantez pas, ce carnet contient plusieurs esquisses des victimes.

— Je vous dis que c’est moi qui les ai dessinées.

— Elles reproduisent ce que le voyeur observait de sa cachette.

— Arrêtez vos conneries. J’ai dessiné ces filles pendant qu’elles se préparaient. J’étais dans leurs loges. J’ai mes entrées là-bas. Je connais bien Kaminski.

Corso n’avait pas de mal à imaginer l’ex-taulard cul et chemise avec le proxo karatéka. Mais que faisait ce carnet dans la cave ? Pourquoi la brique descellée pour observer ce qu’il pouvait en effet contempler in situ ?

La rencontre était un échec mais Corso ne s’attendait pas à un miracle. Ce n’était que la première manche.

— On peut avoir votre agenda ? demanda-t-il en signe de conclusion.

Le peintre ouvrit un tiroir de l’établi et en extirpa un cahier à couverture de cuir. Quand il l’eut dans les mains, le flic s’aperçut qu’il s’agissait d’un agenda Hermès.

— Je vous raccompagne, fit Sobieski en sortant de l’atelier.

Parvenu sur le seuil principal, il se retourna vers ses visiteurs.

— Vous n’avez trouvé que moi comme suspect ?

À quoi bon mentir ?

— Pour l’instant, oui.

— Tout ça parce que j’ai commis un meurtre y a vingt ans ? Faut vous creuser la cervelle, les gars. Vous avez pas beaucoup d’imagination.

— Ce sont les tueurs qui en manquent. À peine sortis de taule, ils remettent ça, même méthode, mêmes erreurs. (Sans le vouloir, Corso passa au tutoiement :) C’est pas à toi que je vais expliquer ça.

— T’as raison, répliqua le peintre sur le même ton complice.

Ils s’étaient trouvés — le flic et le voyou, la plus vieille paire du monde…

— Voilà pourquoi les anciens condamnés sont toujours notre première piste et souvent aussi notre dernière, c’est-à-dire la bonne.

Sobieski afficha un sourire admiratif puis prit Barbie à témoin :

— Il parle bien, hein ?

Corso eut la surprise de constater que la fliquette lui rendait son sourire. À ce moment-là, celui qui marquait des points, c’était Sobieski.

En montant dans la bagnole, Stéphane demanda :

— C’est quoi, le « pegging » ?

— On appelle ça le « chevillage », fit Barbie en fermant sa portière. C’est difficile à expliquer avec des mots délicats.

Corso tourna le contact.

— Oublie la délicatesse alors.

— C’est quand un homme se fait sodomiser par une femme équipée d’un gode-ceinture.

39

Corso et Barbie s’étaient déjà mis en quête des deux « alibis » du peintre : Junon Fonteray et Diane Vastel. La première habitait à Créteil mais travaillait dans l’atelier d’une femme sculpteur du nom de Marilyne Kuznetsz, rue des Cascades, sur les hauteurs de Belleville, l’autre résidait dans le XVI earrondissement.

D’abord la rue des Cascades .

Pendant que Corso conduisait, Barbie feuilletait l’agenda. Soudain, elle demanda :

— Sobieski a parlé d’une « amie commune » : c’est qui ?

— Laisse tomber.

Barbie n’insista pas et replongea dans le carnet du peintre. Elle finit par émettre un sifflement admiratif :

— Eh ben dis donc, il tient la forme.

— Quoi ?

— Chaque soir, il a une ou un partenaire différent.

— Pour les mecs, je sais pas, mais vraiment, je vois pas ce que les nanas peuvent lui trouver.

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