Jean-Christophe Grangé - La Terre des morts

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Quand le commandant Corso est chargé d'enquêter sur une série de meurtres de strip-teaseuses, il pense avoir affaire à une traque criminelle classique.
Il a tort : c'est d'un duel qu'il s'agit. Un combat à mort avec son principal suspect, Philippe Sobieski, peintre, débauché, assassin.
Mais ce duel est bien plus encore : une plongée dans les méandres du porno, du bondage et de la perversité sous toutes ses formes. Un vertige noir dans lequel Corso se perdra lui-même, apprenant à ses dépens qu'un assassin peut en cacher un autre, et que la réalité d'un flic peut totalement basculer, surtout quand il s'agit de la jouissance par le Mal.

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Les flics se regardèrent : ils allaient bosser cette nuit, première nouvelle, et ils seraient aussi de service ce week-end, deuxième nouvelle.

— Krishna aussi doit partir ce soir…, risqua Barbie.

— Qu’il annule ses vacances !

Sur ces mots, Corso salua la compagnie et retourna dans son bureau. Il avait besoin de faire le point calmement : en quelques heures, ils avaient découvert deux pistes majeures. Il n’en espérait pas tant la première journée.

— Stéphane !

Il se retourna : Barbie l’avait suivi dans le couloir, un dossier à la main. Il se dit que vraiment, son allure, c’était pas possible. Il émanait d’elle (les bons jours) un air de Mary Poppins déglinguée qui pouvait avoir son charme à condition d’aimer les allures vintage et les tapestry bags .

— J’ai trouvé une référence pour les blessures de Nina.

— T’as eu le temps de bosser sur un autre truc ? s’étonna-t-il.

— Je peux faire deux choses à la fois.

Trois en réalité, puisque c’était elle déjà qui avait dégoté Veranne, le maître des cordes, et identifié Akhtar après avoir épluché les comptes de Nina… Le côté surdoué de Barbie avait quelque chose d’agaçant, elle donnait toujours l’impression d’avoir un train d’avance sur le groupe, lui compris.

Elle ouvrit sa chemise de papier qui contenait des photocopies en couleur.

— Ce sont des toiles de Francisco Goya.

— Viens dans mon bureau.

Corso referma la porte et la laissa étaler ses clichés par-dessus ses propres dossiers.

— Tu connais ce peintre ? demanda-t-elle.

— Tu me prends pour un con ou quoi ?

Corso reconnaissait des tableaux célèbres : les portraits de personnalités de la Cour madrilène, les fameuses Fusillades du 3 mai , des reproductions des Pinturas negras : Deux vieux, Le Sabbat des sorcières, Le Chien … Des gueules déformées qui possédaient une présence terrifiante.

Barbie sélectionna quelques images et les disposa bien en vue.

— Regarde celles-ci, elles te rappellent rien ?

C’étaient des portraits atroces, tirant sur le rouge et le sépia, des trognes au cri dément ou au rire sarcastique (impossible de décider), des bouches dont les commissures remontaient jusqu’aux oreilles — exactement comme sur le visage blessé de Nina.

— Elles appartiennent aux Pinturas negras ? demanda-t-il en s’emparant d’un des tirages, un homme à la gueule émaciée dont on distinguait les poignets entravés de chaînes.

— Non. On les appelle les Pinturas rojas . Ce sont de petites toiles découvertes il y a quelques années et qui ont été attribuées à Goya. Un galérien, une sorcière, un moribond. Visiblement, Goya a fouillé là dans ses souvenirs les plus sinistres.

— Où sont ces œuvres ?

— Dans le musée d’une fondation à Madrid. Un fonds de mécénat a acheté la série à prix d’or. J’ai l’adresse. Je suis certaine que le tueur y a passé des heures… Peut-être même est-il espagnol…

Corso n’en revenait pas : cela constituait une troisième piste intéressante. D’autant plus qu’ils avaient maintenant dans le collimateur un possible « petit ami peintre ». Tout cela pouvait esquisser un semblant de cohérence.

— On grattera là-dessus demain, conclut-il. Il faut voir ce que ces visages représentent exactement. Leur symbolique, leur signification profonde…

— Et la fondation ?

— Contacte l’officier de liaison français à Madrid.

— Tu veux pas qu’on y aille nous-mêmes ?

— Non. Les priorités sont ici.

Barbie remballa ses clichés et lui fourra la chemise entre les mains.

— T’as tort. Notre tueur nourrit sa folie avec ces toiles. Elles sont au cœur de l’histoire.

— Je te dis de voir avec l’officier de liaison.

Barbie acquiesça de mauvaise grâce. Comme tous les petits génies, elle était susceptible, ce qui était un sérieux défaut pour un flic.

Elle allait partir quand Corso la rappela :

— Tu fais quelque chose, là ?

— Tu plaisantes ou quoi ? Tu viens de nous donner du boulot pour trois jours.

— Non, je veux dire, t’as le temps de boire un verre ?

— Houlà.

— Quoi : « houlà » ?

— En sept ans de bons et loyaux services, tu m’as invitée deux fois à boire un verre. La première, c’était pour m’annoncer que tu virais un des gars du groupe. La deuxième, pour me dire que la femme que je venais d’arrêter s’était pendue dans sa cellule. Bref, c’est jamais très bon signe.

Il essaya de sourire.

— J’ai un service à te demander.

— Tu commences vraiment à me faire flipper.

18

— Un témoignage ? Un témoignage de quoi ?

— De moralité. Une attestation prouvant que je suis un bon père.

Barbie secoua la tête comme lorsqu’on vient d’entendre une bonne blague. Ils s’étaient installés dans un café de la place Dauphine, à l’écart des lieux fréquentés par les flicards de l’île.

— Quoi ? aboya Corso, en mode agressif.

— J’me demande si ton affaire de divorce est bien partie…

— Parce que tu t’y connais en divorces ?

Il n’était pas prêt pour un discours à la Karine Janaud.

— Question de bon sens. Qu’est-ce que tu vas mettre au juste dans ton dossier ?

— Des témoignages, des photos de Thaddée et moi montrant tout ce qu’on fait tous les deux… Je compte aussi écrire un texte sur ma conception de l’éducation. Comment je vois mon rôle de père.

Barbie but une gorgée de Coca Zéro. Elle tenait son verre à deux mains : elle semblait vouloir s’infuser le froid du Coca sous la chair.

— T’as des amis ? demanda-t-elle.

— Pas trop, non.

— Une famille ?

— J’ai Thaddée.

— Tu trouves le temps d’aller à son école ? de t’occuper de ses autres activités ?

— Je fais ce que je peux.

Barbie sourit, mais c’était pour atténuer ce qui allait suivre :

— En gros, tu comptes seulement présenter des attestations de collègues.

— Peu importe d’où viennent les témoignages.

— Pourquoi pas des criminels que tu as arrêtés pendant que tu y es ?

— J’y ai pensé.

C’était une blague, mais en vérité il aurait trouvé légitime de donner la parole à ses ennemis. Ils auraient été les plus bavards. Mais tout ça n’aurait montré que sa qualité de flic.

— Je peux te parler franchement ? fit Barbie après une nouvelle goulée glacée.

— Ça fait longtemps que tu te passes de mon autorisation.

— Quand je suis arrivée dans le groupe, Thaddée avait 2 ans. Je l’ai vu grandir à travers toi et j’ai pu constater à quel point tu es un bon père. En tout cas, comme tu le dis toi-même, tu fais ton maximum.

— Mais ?

La jeune fliquette se recula, comme pour mieux prendre son élan.

— Une fois devant le juge, avec tes états de service de superflic et ton look de loubard, tu vas pas faire long feu.

— J’ai un look de loubard, moi ?

Barbie ne prit pas la peine de répondre.

— Et j’ose pas imaginer ce que vont dire les amis d’Émiliya.

— J’ai rien à me reprocher.

— Bien sûr que non, mais, comment dire, c’est toute ta présence qui fout un malaise.

Corso essaya de déglutir. Barbie en profitait pour vider son sac :

— Tu bois pas, mais comme un mec qui sort des AA. Tu te drogues pas, mais c’est parce que t’as toujours pas fini d’éliminer ce que tu t’es envoyé dans ta jeunesse. T’es du côté de la justice, mais on dirait que c’est pour t’éviter la taule. Quand tu fais de l’humour, c’est toujours involontaire, et quand tu dragues, on dirait un interrogatoire. Les rares fois où je t’ai vraiment senti à l’aise, c’est avec une arme à la main.

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