Philipp Vandenberg - Le huitième péché

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La ville de Rome dissimule bien des mystères. L'antiquaire Lukas Malberg qui y mène des recherches sur un manuscrit précieux, est habitué aux découvertes surprenantes. Mais pas à trouver des cadavres.
Tout semble indiquer que la femme s'est suicidée, mais de curieuses coïncidences et un carnet en latin sèment le doute.
Désormais, pour Malberg, il ne s'agit plus de travailler sur de poussiéreux manuscrits, mais d'exhumer certains des secrets les mieux gardés du Vatican.
Des recherches scientifiques seraient en effet en cours pour décoder... le gène de Dieu! D'étranges cardinaux, des meurtres non résolus et une confrérie secrète forment une intrigante énigme qui mêle religion, histoire et science.
Le nouveau thriller de Vandenberg, l'un des maîtres du genre, surnommé par la presse internationale le "Dan Brown allemand".

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Malberg ouvrit toutes les fenêtres. Puis il enleva sa veste, qu'il suspendit au portemanteau, et se laissa tomber sur le gigantesque canapé en cuir rouge. Il croisa les mains derrière la tête et réfléchit.

Avait-il bien fait d'appeler la sœur de Marlène ? N'aurait-il pas été préférable de lui rendre visite à l'improviste ? Elle n'aurait pas pu se dérober. C'est alors que son téléphone portable sonna.

- Bonjour, lança joyeusement Malberg, qui s'attendait à un appel de Caterina.

- Vous êtes bien monsieur Malberg ? lui répondit une voix grave et froide.

- Oui, dit Malberg, très surpris. Qui est à l'appareil ?

- Mon nom n'a pas d'importance.

- Écoutez, si vous ne jugez pas utile de vous présenter... commença Malberg, très remonté.

Mais son interlocuteur ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase.

- Marlène est morte, l'interrompit l'inconnu. Pourquoi fourrez-vous votre nez dans sa vie privée ? N'allez surtout pas mêler Liane à tout cela !

- Mais Marlène a été assassinée ! Qui que vous soyez, monsieur l'inconnu, si Marlène ou sa sœur représentent quelque chose pour vous, alors il devrait vous tenir à cœur que ce crime soit élucidé !

Il s'ensuivit un interminable silence.

- Allô ? dit Malberg en pressant son oreille contre l'écouteur. Mais il n'entendit qu'un chuintement lointain. Il allait raccrocher lorsqu'il entendit à nouveau la voix grave.

- Malberg, ceci est une mise en garde solennelle ! Il n'y en aura pas une deuxième. Vous commencez à devenir gênant. Songez à Giancarlo Soffici, le secrétaire du cardinal Philippo Gonzaga !

Il y eut encore dans l'écouteur un crachotement, un grésillement, puis plus rien.

Malberg se leva. Il était abasourdi. Qui était cet homme ? Comment connaissait-il son nom et son numéro de portable ? Comment cet homme pouvait-il savoir qu'il avait téléphoné à Liane Ammer ? Que signifiait cette allusion au secrétaire de Gonzaga ?

Il faisait froid. Malberg frissonna. Il ferma machinalement les fenêtres et regarda par les vitres embuées la rue déserte à cette heure de la journée.

Il appuya la tête contre la vitre humide pour rafraîchir son front derrière lequel bouillonnaient toutes sortes d'idées. Il ferma les yeux. Cela faisait du bien de ne rien voir. L'obscurité favorise la réflexion. Mais il n'arrivait pas à se concentrer.

Une voiture s'immobilisa devant chez lui. Malberg ouvrit les yeux et fit un pas en arrière pour sortir du halo de lumière que projetaient les réverbères. Un homme sortit du véhicule et pénétra dans l'immeuble d'en face. Quelques minutes plus tard, au deuxième étage, des lumières s'allumèrent dans l'appartement situé à la même hauteur que le sien.

Inquiet, Malberg se précipita vers l'interrupteur et éteignit la lumière. Il s'approcha alors de la fenêtre. Dans l'appartement d'en face, la lumière était également éteinte. Son cœur battait à tout rompre, comme s'il venait de courir un mille mètres. Il observa la façade de la maison de l'autre côté de la rue. Il n'osait même pas baisser les stores.

Pourquoi n'avait-il pas réussi à prolonger la conversation avec l'inconnu ? Pourquoi s'était-il comporté comme un gamin intimidé ?

L'homme qui était entré dans l'immeuble d'en face quelques minutes auparavant en ressortit, se dirigea vers sa voiture et démarra. Quand on se retrouve dans des situations qui frisent l'absurde, la moindre inquiétude prend des proportions incroyables. Malberg se sentait oppressé. La sonnerie de son mobile l'arracha brutalement à ses réflexions.

Il n'avait pas l'intention de répondre.

Mais, comme le téléphone continuait de sonner, il finit par décrocher :

- Oui ? dit-il sur un ton hésitant, en s'abstenant de donner son nom.

- Mais, bon sang, où es-tu ? s'écria Caterina.

Sa voix lui fit l'effet d'une délivrance.

- Dieu merci ! dit-il tout bas.

- Comment cela, Dieu merci ? demanda Caterina. Je n'ai rien dit du tout. Tout va bien chez toi ?

Malberg bredouilla.

- Oui. Ou plutôt, non. Je viens de recevoir un curieux appel.

- De qui ?

- J'aimerais bien le savoir. L'homme avait une voix grave et glaciale. Il ne m'a pas donné son nom, bien que je le lui aie demandé.

- Et que voulait-il ?

- Que j'arrête de fourrer mon nez dans la vie de Marlène. Et surtout que je ne mêle pas sa sœur à cette affaire. Et puis, il a dit quelque chose de bizarre : que je devais penser au secrétaire du cardinal Gonzaga. J'ai oublié le nom qu'il m'a donné.

- Monsignor Giancarlo Soffici ?

- Oui, je crois que c'est ce nom-là.

Il y eut un long silence que Malberg interrompit.

- Caterina, pourquoi ne dis-tu rien ? Que se passe-t-il ?

- J'ai peur pour toi, finit-elle par répondre.

- Peur ? Malberg s'efforçait de garder son calme. Pourquoi peur ?

- Tu ne lis donc pas les journaux ?

- Non, désolé, je n'en ai pas encore trouvé le temps.

- Les journaux italiens titrent sur la mort tragique du secrétaire du cardinal Gonzaga.

- Qu'y a-t-il de si tragique à cela ?

- Il a été victime d'un accident sur une route de montagne qui conduit au château de Layenfels, une forteresse qui domine le Rhin. Tu la connais ?

- Jamais entendu parler ! Il y en a tellement !

- L'histoire est mystérieuse au plus haut point. Le secrétaire a brûlé dans sa voiture, qui était en fait le véhicule de fonction du cardinal secrétaire d'État Philippo Gonzaga. Ladite voiture avait disparu quelques jours auparavant. Les plaques minéralogiques de la Mercedes étaient fausses.

- C'est étrange, vraiment étrange ! remarqua Malberg.

Il feignait d'avoir l'air détendu, afin de ne pas alarmer Caterina. En vérité, les menaces de l'inconnu repassaient en boucle dans sa tête. Songez à Soffici ! Il comprit tout à coup les insinuations de cet homme. Songez à Soffici !

Il s'agissait d'une menace de mort. Et c'était aussi la preuve que le prétendu accident du monsignor n'en était pas un, mais plutôt un assassinat déguisé en accident...

- Dans un des articles à propos de la mort mystérieuse de Soffici, poursuivit Caterina, j'ai trouvé une photo de cette forteresse sur les bords du Rhin. Maintenant, tiens-toi bien : il y a sur la photo un indice qui renvoie directement à la mort de Marlène Ammer.

- C'est de la folie.

- Tu ne crois pas si bien dire. Cette forteresse est le siège d'une confrérie obscure qui dispose de beaucoup d'argent et qui héberge de grands esprits.

- Et où est le lien avec Marlène ?

Pas de réponse.

- Allô ? Allô ?

La communication était coupée. Malberg sentit son pouls s'emballer. Il tenta sans y parvenir de rappeler Caterina. C'était vraiment étrange. Son téléphone émit un bip. Caterina venait de lui envoyer un texto.

Je prends le premier vol pour Munich. Viens me chercher à l'aéroport stp. Je t'aime. C.

Malberg se laissa tomber dans le gros fauteuil où il s'asseyait toujours pour examiner les livres de valeur. Il n'avait pas vraiment le loisir de le faire en ce moment. Il rejeta la tête en arrière et fixa le plafond.

Ce que Caterina venait de lui dire n'était pas vraiment fait pour lui remonter le moral. Il sentait plus que jamais auparavant à quel point il avait besoin d'elle et à quel point elle faisait désormais partie de sa vie.

Il aurait bien aimé dormir, mais il était trop agité.

Tout à coup, il se leva d'un bond. Il prit dans le tiroir d'un secrétaire les clés de sa Jaguar et une lampe de poche. Puis il enfila une veste de cuir et descendit dans le garage de son immeuble.

La voiture élégante et capricieuse se trouvait là où il l'avait laissée, au milieu de toutes les Audi, Mercedes et autres coupés Porsche. Elle avait un peu pris la poussière, ce qui n'avait rien d'étonnant après une immobilisation de dix semaines.

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