Philipp Vandenberg - Le huitième péché

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La ville de Rome dissimule bien des mystères. L'antiquaire Lukas Malberg qui y mène des recherches sur un manuscrit précieux, est habitué aux découvertes surprenantes. Mais pas à trouver des cadavres.
Tout semble indiquer que la femme s'est suicidée, mais de curieuses coïncidences et un carnet en latin sèment le doute.
Désormais, pour Malberg, il ne s'agit plus de travailler sur de poussiéreux manuscrits, mais d'exhumer certains des secrets les mieux gardés du Vatican.
Des recherches scientifiques seraient en effet en cours pour décoder... le gène de Dieu! D'étranges cardinaux, des meurtres non résolus et une confrérie secrète forment une intrigante énigme qui mêle religion, histoire et science.
Le nouveau thriller de Vandenberg, l'un des maîtres du genre, surnommé par la presse internationale le "Dan Brown allemand".

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Le soleil du matin pénétrait par deux fenêtres qui s'ouvraient sur une petite place carrée, avec au centre une fontaine. Malberg ne se serait jamais attendu à trouver ici un tel confort.

- Vous acceptez les chèques ? demanda Malberg.

- Pourquoi pas ? S'ils ne sont pas en bois.

La signora Papperitz prit un air sévère.

- Les visites de dames ne sont tolérées que jusqu'à vingt-deux heures !

Puis elle ajouta :

- Le plus important, maintenant.

Le plus important ? Malberg se demandait de quoi la logeuse allait bien pouvoir lui parler. Elle lui montra une petite lampe fixée au mur à droite de la porte.

- Lorsque cette lampe clignote, c'est qu'il y a danger. Comme vous le savez, nous avons des directives très strictes concernant les déclarations de séjour, et les contrôles inopinés ne sont pas rares. Au cas où des contrôleurs se présenteraient, je vous le signalerai en allumant cette lampe depuis l'entrée.

- Et alors ? Je ne peux pas m'évanouir en fumée.

Pour la première fois, l'ombre d'un sourire s'esquissa sur le visage figé de maquillage de la signora . Son sourire témoignait d'une assurance que Malberg n'aurait jamais soupçonnée chez une vieille dame réservée. La signora Papperitz se dirigea très dignement vers une armoire datant du seizième siècle dont Malberg, en pénétrant dans la pièce, avait déjà admiré les exubérances baroques, les colonnes torsadées de chaque côté et les incrustations de marqueterie sur les deux portes.

Malberg pensait que l'armoire devait lui servir à ranger ses affaires. Or, lorsque la signora Papperitz ouvrit la porte, il s'aperçut que le meuble était plein de vieux vêtements, vraisemblablement entreposés là depuis des années. Au grand étonnement de Malberg, elle écarta d'un geste brusque les vestes, les jupes et les tailleurs usés, qui dissimulaient une deuxième porte fermée par un simple loquet. Elle tira le verrou d'un coup sec vers le haut. La porte s'ouvrit et Malberg découvrit une autre petite pièce à laquelle on ne pouvait apparemment accéder que de cette manière.

- Venez, dit la signora en se penchant pour traverser l'armoire.

La pièce tout en longueur était éclairée par une haute fenêtre étroite, qui n'était qu'à moitié aussi large que les autres fenêtres de la pension. Les murs nus étaient blanchis à la chaux ; le mobilier austère ne comptait qu'une table, une chaise, un canapé fatigué et une vieille petite armoire.

- En cas de nécessité, vous serez ici en sécurité. N'oubliez pas de refermer les deux portes derrière vous ni de remettre les vêtements à leur place.

Malberg ne put se défendre d'éprouver une certaine admiration pour la vieille dame.

- Vous avez certainement déjà entendu parler de Lorenzo Lorenzoni, remarqua-t-elle sèchement en fronçant ses sourcils dessinés au crayon noir.

- Vous voulez parler du parrain dont on a repêché le cadavre dans le Tibre, il y a quelques années ?

La signora hocha la tête et porta un regard appuyé sur le canapé.

- Non ! s'écria Malberg, offusqué.

- Si. Il a été mon hôte trois mois durant. Il me doit toujours le loyer du dernier mois. Un jour, il m'a dit qu'il avait envie de prendre l'air. Mais il n'est jamais revenu. Le lendemain, son cadavre flottait dans le Tibre.

Malberg était mal à l'aise. En était-il rendu au point de devoir se cacher dans une planque de la mafia ? Il s'apprêtait à prendre congé et à remercier son hôtesse, lorsqu'il comprit qu'il en était effectivement rendu là. N'était-il pas soupçonné de meurtre ?

En admettant qu'il renonce à rechercher l'assassin de Marlène, il n'en était pas pour autant un homme libre. Il devait s'attendre à ce qu'on l'arrête à la première occasion. Ici, il pourrait se sentir à peu près en sécurité. La petite pièce n'avait sans doute pas été aérée depuis longtemps.

Malberg prit une grande inspiration avant de sortir son chéquier de la poche intérieure de son veston. Il remplit un chèque et le signa d'une main distraite, puis il tendit le papier à la signora .

La signora Papperitz jeta un coup d'œil rapide au chèque, puis elle y déposa un baiser, comme elle le faisait pour tous les chèques. Elle faisait d'ailleurs également des baisers aux billets de banque, ce qui, du point de vue de l'hygiène, paraissait encore plus sujet à caution que ses démonstrations d'amour pour un chèque. Tout en se faufilant par la porte de l'armoire, elle se retourna encore une fois vers Malberg :

- Le téléphone n'est bien sûr pas compris dans le prix !

Après avoir quitté à son tour la chambre dérobée et fermé la petite porte et la porte de l'armoire, Malberg contempla sa nouvelle demeure. Il lui était déjà arrivé d'être plus confortablement logé, mais, compte tenu des circonstances, il n'avait pas le choix.

Ici, il pourrait se sentir à peu près bien. Satisfait, il s'étendit sur le canapé qui devait lui servir de lit, croisa les mains derrière la tête et réfléchit.

La nuit passée avec Caterina avait relégué provisoirement Marlène à l'arrière-plan. Il repensait sans cesse à ce moment inattendu et était préoccupé par la suite qu'il donnerait à cette aventure. Car il tenait absolument à ce qu'il y ait une suite. Les sentiments qu'il portait à Caterina étaient bien trop forts pour qu'il se contente d'une aventure avec elle.

Il était déjà presque midi. Malberg se mit à compter les heures qui le séparaient du moment où Caterina rentrerait chez elle. Bizarre. Il avait fait l'amour avec une douzaine de femmes - grosso modo, car il n'avait jamais tenu de comptabilité exacte.

Or, il ne savait absolument pas comment se comporter avec Caterina.

Ce manque d'assurance pouvait s'expliquer de deux manières : soit par les circonstances inhabituelles qui avaient présidé à leur rencontre, soit par le fait qu'ils se connaissaient à peine.

Pendant que Malberg était ainsi allongé, absorbé dans ses pensées, il gardait les yeux rivés sur l'armoire. Un sourire s'esquissa sur son visage. Dans quel milieu avait-il fourré les pieds ! Une pension louche tenue par une logeuse non moins louche. Une armoire dotée d'une porte dérobée donnant sur une pièce attenante non moins dérobée. Malberg retint son souffle.

Il se trouvait subitement à la croisée de nouveaux chemins.

21

Anicet atterrit à l'aéroport romain de Fiumicino sous les traits d'un honnête homme d'affaires. Le taxi, conduit par un Tunisien, le déposa sur la pittoresque Piazza Trinità dei Monti, à l'hôtel Hassler, qui donnait sur les Escaliers d'Espagne. Une chambre avec une vue superbe sur la ville avait été réservée à son nom.

Après s'être rafraîchi et attardé quelques minutes à admirer la perspective sur les toits de la ville, Anicet décida de se rendre à pied au café Aragno, proche de la Piazza Colonna. C'est là, et non dans le café degli Inglesi ou dans le café del Buon Gusto, où tout le monde connaissait tout le monde, qu'il avait pris rendez-vous, dans la plus absolue discrétion.

Il était d'ailleurs déjà attendu lorsqu'il arriva au café Aragno. John Duca, directeur de l'IOR, vêtu comme à son habitude de flanelle grise, semblait en colère. Le bonjour qu'ils échangèrent manquait de cordialité. Rien d'étonnant à cela puisque que les deux hommes n'étaient pas véritablement des amis. Ils ne s'accordaient que sur un seul point : leur ennemi commun. Ce qui était, Dieu merci, suffisant.

- Que prendrez-vous ? demanda John Duca avec courtoisie.

- Un café, répondit Anicet sèchement.

Duca passa commande et engagea la conversation :

- Vous permettez que je vous appelle Anicet ?

Anicet acquiesça, l'air renfrogné.

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