Philipp Vandenberg - Le huitième péché

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La ville de Rome dissimule bien des mystères. L'antiquaire Lukas Malberg qui y mène des recherches sur un manuscrit précieux, est habitué aux découvertes surprenantes. Mais pas à trouver des cadavres.
Tout semble indiquer que la femme s'est suicidée, mais de curieuses coïncidences et un carnet en latin sèment le doute.
Désormais, pour Malberg, il ne s'agit plus de travailler sur de poussiéreux manuscrits, mais d'exhumer certains des secrets les mieux gardés du Vatican.
Des recherches scientifiques seraient en effet en cours pour décoder... le gène de Dieu! D'étranges cardinaux, des meurtres non résolus et une confrérie secrète forment une intrigante énigme qui mêle religion, histoire et science.
Le nouveau thriller de Vandenberg, l'un des maîtres du genre, surnommé par la presse internationale le "Dan Brown allemand".

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Paolo tendit la main à Malberg, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde que Caterina débarque avec un homme qui allait vivre avec eux.

Que tu es bête de t'être imaginé qu'une femme si belle puisse vivre seule, pensa Malberg.

16

Soffici gravissait en toute hâte le vaste escalier en pierre qui menait au deuxième étage du Palais apostolique. Il avait une pile de journaux sous le bras gauche et, pour ne pas trébucher, il relevait de la main droite sa soutane. Contrairement à son habitude, il grimpait les marches deux par deux.

Une fois arrivé sur le palier, il ralentit l'allure pour traverser d'un pas délibérément nonchalant le couloir qui menait au secrétariat d'État. Sans bruit et sans attirer l'attention, il franchit la haute porte en chêne, flanquée d'une plaque discrète : Monsignor Giancarlo Soffici, Segretariato .

Soffici laissa tomber les journaux sur son bureau. Il enleva délicatement ses lunettes et essuya son visage avec un mouchoir, comme pour effacer de sa mémoire ce qu'il venait de lire.

Puis il ouvrit les journaux, l'un après l'autre, et découpa avec une paire de ciseaux les articles qui relataient le mystérieux accident du cardinal secrétaire d'État.

Il était courant que ces messieurs de la curie reçoivent sur leur bureau des journaux censurés à l'intérieur de ces murs. Habituellement, les censeurs se contentaient d'extraire les images au contenu obscène, avec une préférence pour les appendices sexuels féminins mineurs - auxquels venaient s'ajouter, bien entendu, les parties encore plus suggestives de leur anatomie -, ainsi que des photos de jeunes et beaux éphèbes. Dieu seul sait pourquoi !

Soffici n'avait pas encore mené sa tâche à bien lorsque le cardinal secrétaire d'État apparut à la porte de ses appartements.

- Je ne vous attendais pas de si bonne heure, Éminence, bégaya Soffici, embarrassé. Comment vous sentez-vous ?

Par-dessus son habit de cardinal - soutane boutonnée du haut en bas, cingulum et mozetta rouges - Gonzaga portait une minerve gris foncé dont émergeait son crâne dégarni comme un champignon dans une champignonnière. Enveloppé dans un nuage de Pour Monsieur , il ne manqua pas de remarquer les efforts déployés par Soffici pour faire disparaître les coupures de journaux sous un tas de dossiers.

- Ne vous donnez pas cette peine, monsignor, dit le cardinal sans répondre à la question que lui posait son secrétaire. Un membre bien intentionné de la curie a déposé le Corriere sur mon bureau. Je suppose que cette délicate intention n'est pas de votre fait.

- Éminence, par la Vierge Marie et tous les saints...

- Restons-en là. Je vous ai dit que jamais je ne vous soupçonnerais d'une telle bassesse.

Les mains croisées derrière le dos, Gonzaga contemplait le magnifique plafond à caissons qui ornait le bureau, comme toutes les autres pièces de l'étage. Puis il s'adressa de nouveau à Soffici :

- Nous nous sommes fourrés dans une histoire idiote. J'ai eu beau invoquer le Saint-Esprit, je n'ai trouvé aucune explication plausible à leur donner. À moins que vous n'ayez eu une idée de votre côté ?

- Vous voulez dire une réponse à donner à la question suivante : pourquoi un cardinal secrétaire d'État, circulant dans la voiture privée de son chauffeur, s'arrête en pleine nuit au beau milieu d'un rond-point ?

- Oui, à cette question aussi. Mais je suis surtout dans l'embarras pour expliquer les cent mille dollars dans le sac plastique. Pourquoi n'ai-je pas transporté cet argent dans une mallette ! Je me suis conduit comme un mafioso napolitain.

- Et qu'est devenu l'argent ?

- Ne vous inquiétez pas, monsignor. Un commissaire l'a restitué au centime près, moyennant un reçu. Ce n'est pas là que le bât blesse. Il s'agit maintenant de justifier les circonstances dans lesquelles cet accident a eu lieu. Je ne peux même pas en vouloir aux journaux de prendre cet événement comme prétexte pour donner libre cours aux spéculations les plus folles.

Soffici jetait un regard noir aux journaux étalés devant lui sur le bureau. Il se taisait.

Gonzaga secoua la tête et garda le silence un moment.

- Pour publier de tels articles, reprit-il, il faut tout de même être une crapule et un mécréant. Puisse Dieu châtier leur orgueil ! Le jour du Jugement dernier, les hommes devront rendre des comptes pour chaque mot inutile qu'ils auront prononcé !

- Matthieu, 12, 36.

- Qui ?

- L'évangéliste Matthieu...

- Qu'importe. Il y aura des pleurs et des grincements de dents.

Matthieu, 13, 50, pensa Soffici, tout en se gardant bien de le dire tout haut ; il connaissait les accès de colère dont son patron était capable. Nul n'ignorait que Gonzaga tirait bon nombre de ses formules du Nouveau Testament.

Durant le silence qui suivit, John Duca, écumant de rage, en agitant un journal comme il l'aurait fait d'un fanion, fit soudain irruption dans la pièce.

- Éminence, je suis d'avis que vous nous devez à tous des explications !

Soffici, effrayé, regarda Gonzaga. Il était tout à fait inhabituel que quelqu'un s'adressât sur un ton aussi direct au cardinal secrétaire d'État. John Duca, professeur en droit canon, comme son prédécesseur, et de surcroît docteur honoris causa des universités de Bologne, Genève et Édimbourg, dirigeait l'IOR, l' Istituto per le Opere di Religione .

L'institution répondant à cette noble dénomination n'était autre que la banque du Vatican, une entreprise qui brassait des milliards, dont le siège se trouvait dans un complexe de bâtiments aux allures de forteresse, lovée comme une maîtresse sans prétention dans le sein du Palais apostolique.

Vue du ciel, cette annexe construite en pierres de taille avait la forme d'un D. Cette géométrie particulière avait incité les esprits moqueurs à y voir la première lettre du mot Diabolo .

John Duca, vêtu comme toujours de sobre flanelle grise et cravaté de gris argent, était considéré comme un banquier inflexible.

Contrairement à ses prédécesseurs, on lui prêtait une réputation d'intégrité absolue, qualité qui dans ce métier ne va pas toujours de soi. Bien qu'il n'ait pas étudié la finance et qu'il n'ait jamais travaillé dans ce domaine, il avait pris ses fonctions au pied levé, du jour au lendemain, et il avait réussi à redresser les finances de l'État du Vatican, qui en 2002 perdait encore 13,5 millions d'euros.

Désormais, l'entreprise générait des bénéfices. Grâce à ces bons résultats, John Duca passait pour un faiseur de miracles et un prétendant à « l'honneur des autels », formule consacrée pour désigner la canonisation.

- Comprenons-nous bien, fit Duca en se plantant devant le cardinal secrétaire d'État. Peu m'importe que vous ayez prélevé cette somme sur vos fonds secrets, vous trouverez le moyen d'en justifier l'emploi. Mais mon inquiétude est autre. Je me demande si votre façon d'agir n'est pas susceptible de faire resurgir de mauvais souvenirs dans l'opinion publique.

Gonzaga se détourna avec raideur. Sa minerve le contraignait à un maintien qui lui donnait une allure de pantin de bois.

- Vous croyez que je l'ai fait exprès, s'insurgea le cardinal secrétaire d'État. Cet accident était peut-être le fruit de la Providence divine.

John Duca fronça les sourcils et fit une moue.

- Éminence, il a fallu dix ans de labeur acharné pour faire oublier les obscures manœuvres financières de la curie. Vous me permettrez peut-être de vous faire remarquer à l'occasion que ma contribution n'a pas été négligeable !

Le cardinal secrétaire d'État lança à Duca un regard méprisant, comme s'il était sur le point de lui dire : « Votre contribution ? vraiment la vôtre ? »

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