Philipp Vandenberg - Le huitième péché

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La ville de Rome dissimule bien des mystères. L'antiquaire Lukas Malberg qui y mène des recherches sur un manuscrit précieux, est habitué aux découvertes surprenantes. Mais pas à trouver des cadavres.
Tout semble indiquer que la femme s'est suicidée, mais de curieuses coïncidences et un carnet en latin sèment le doute.
Désormais, pour Malberg, il ne s'agit plus de travailler sur de poussiéreux manuscrits, mais d'exhumer certains des secrets les mieux gardés du Vatican.
Des recherches scientifiques seraient en effet en cours pour décoder... le gène de Dieu! D'étranges cardinaux, des meurtres non résolus et une confrérie secrète forment une intrigante énigme qui mêle religion, histoire et science.
Le nouveau thriller de Vandenberg, l'un des maîtres du genre, surnommé par la presse internationale le "Dan Brown allemand".

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C'est un peu trop pour moi, se dit Malberg. Il semble bien que je n'arrive plus à faire la part des choses entre ce qui est réel et ce qui se passe dans mon esprit.

Il secoua la tête, incrédule. Sa mémoire lui jouait-elle des tours ?

Depuis l'enfance, les cages d'escaliers l'avaient toujours impressionné : il les trouvait inquiétantes, angoissantes, elles suscitaient en lui une sorte de peur phobique, dont il était en ce moment victime. Il devait s'être trompé d'étage.

Il rebroussa chemin. À l'étage inférieur, il y avait deux portes d'appartement, une à gauche et une à droite, toutes les deux blanches, mais qui ne ressemblaient ni l'une ni l'autre à celle de l'appartement de Marlène. Malberg sonna à droite. Personne. Il finit par essayer à gauche. Un chien aboya, il entendit des pas.

Un vieil homme aux cheveux noirs en bataille lui ouvrit. Il avait du mal à calmer le dogue excité. Lorsqu'il vit Malberg, il lui claqua la porte au nez avant même que ce dernier ait pu dire un seul mot.

Stupéfait, Malberg redescendit jusque tout en bas. Il s'arrêta devant la loge de la concierge et tendit l'oreille. Il entendit de la musique classique. Comme il n'y avait pas de sonnette, il frappa.

S'attendant à voir apparaître la concierge aux cheveux courts, il resta sans voix lorsque la porte s'ouvrit. Il avait devant lui une religieuse d'un certain âge, au visage creusé et sévère. Elle portait un habit marron et par-dessus une chasuble noire sans manches.

- Oui ? Que désirez-vous ? demanda-t-elle d'une voix grave et enrouée.

Elle se forçait manifestement à être aimable.

Incapable d'articuler le moindre mot, Malberg évita le regard de la religieuse et tenta de jeter un coup d'œil à l'intérieur. Autant qu'il pût en juger, tout semblait y être parfaitement rangé.

- Je voulais parler à la concierge, bredouilla-t-il.

- La concierge ? Ici, il n'y a pas de concierge, dit-elle avant d'ajouter, sur un ton condescendant, « mon fils ».

Malberg chercha en vain une plaque sur la porte.

- Mais, lors de ma dernière visite, il y avait une concierge ici. La quarantaine, un peu forte, avec les cheveux courts...

La religieuse glissa ses deux mains dans les manches de son habit, accentuant par ce geste la distance qu'elle entendait garder vis-à-vis de son interlocuteur. Elle plissa les yeux et observa de la tête aux pieds l'inconnu qui se trouvait devant elle.

- Et quand êtes-vous venu ? finit-elle par demander.

- Il n'y a pas si longtemps de cela, une semaine peut-être.

- Vous devez faire erreur.

La religieuse eut un sourire contraint, ou plutôt cynique, comme si elle avait voulu dire « pauvre fou ».

- Et l'appartement au cinquième étage ? C'est sans doute aussi une erreur de ma part ?

Malberg s'énervait. Le visage austère de la femme s'assombrit et elle lui répondit de sa voix enrouée :

- J'ignore de quoi vous parlez, signore . Au cinquième étage de cette maison, il y a le grenier. Rien d'autre. Êtes-vous sûr que vous vous sentez bien ?

Malberg était démangé par un envie de sauter à la gorge de cette religieuse qui se moquait ouvertement de lui. Il aurait aimé la traiter d'idiote et lui lancer à la figure qu'il avait vu l'appartement de ses propres yeux, qu'il était habité par une femme du nom de Marlène Ammer, laquelle avait été odieusement assassinée. Et que tout ce qui se passait ici n'était qu'une mise en scène perverse destinée à maquiller un meurtre.

Mais il se contint. Et si c'était un piège ? On voulait peut-être le pousser dans ses retranchements pour voir ce qu'il savait vraiment. Peut-être était-il déjà suivi ? La police pouvait-elle déjà savoir qu'il avait trouvé Marlène morte ?

Il n'avait même pas d'alibi. Impossible d'ailleurs d'en avoir un, puisqu'il s'était trouvé immédiatement après le crime dans l'appartement même de Marlène. Malberg percevait de mieux en mieux combien la situation était délicate.

Dans le lointain, il entendit la voix de la religieuse qui réitérait sa question :

- Vous sentez-vous bien ?

- Oui, oui, très bien. Je vous prie de m'excuser, je me suis sans doute trompé de maison.

La religieuse acquiesça d'un signe de tête. Malberg prit rapidement congé et disparut.

Il fit les cent pas sur le trottoir d'en face pendant un bon quart d'heure. Il gardait les yeux rivés sur la porte d'entrée du 23, Via Gora, sans savoir lui-même ce qu'il attendait au juste. Désemparé, il finit par renoncer et se décida à rejoindre son hôtel à pied.

Au moment où il traversait le Tibre sur le Ponte Sisto, son téléphone portable se mit à sonner.

- Caterina à l'appareil. Je suis contente de vous avoir. J'ai du nouveau !

- Moi aussi ! dit Malberg en s'arrêtant pour contempler les eaux sales du fleuve du haut du pont.

- Racontez-moi, demanda la journaliste intriguée.

- Je suis allée chez Marlène.

- Et alors ? Mais parlez, bon sang !

- Et alors, rien. Rien du tout.

- Qu'est-ce que vous voulez dire ?

- Je veux dire que l'appartement n'existe plus. Il n'aurait d'ailleurs jamais existé, et Marlène n'aurait jamais habité dans cette maison.

- C'est que vous vous êtes trompé d'adresse. C'est tout à fait possible, vu les circonstances. D'ailleurs, dans certains quartiers de Rome, toutes les maisons se ressemblent.

- Possible, mais je connais la maison, je connais l'appartement dans lequel Marlène vivait. Je l'ai vu de mes propres yeux !

- Quand ?

- Le jour où Marlène a été assassinée...

Après un silence qui lui sembla éternel, Malberg entendit la voix préoccupée de Caterina.

- Vous voulez dire que...

- Oui, j'ai vu Marlène. Elle était dans sa baignoire. Elle était morte.

- Ce n'est pas vrai.

- Si.

- Pourquoi ne me l'avez-vous pas dit tout de suite ?

Malberg avala sa salive.

- Vous voulez entendre la vérité ?

- Naturellement. Vous êtes encore là ? s'enquit-elle après un bref silence.

- Je ne savais pas si je pouvais vous faire confiance. Voilà la vérité.

Caterina se tut un instant avant de reprendre :

- Je comprends. Et qu'est-ce qui vous a conduit à réviser votre opinion ? demanda-t-elle sur un ton où l'on pouvait déceler une certaine déception.

- Je ne pense pas que ce soit vraiment le moment de me confesser ou de me repentir. Mais, si vous voulez, je vous fais mes excuses.

- Pas la peine, répondit Caterina avec moquerie, avant d'ajouter, très sérieusement : le procureur de la République vient de délivrer le permis d'inhumer. J'ai appris par hasard que Marlène sera enterrée aujourd'hui à quatorze heures dans le cimetière Campo Verano.

- Tout cela est bien précipité. Vous ne trouvez pas ?

- Trop rapide. Je vais me rendre sur place pour observer de loin ce qui se passe.

- Vous n'imaginez tout de même pas sérieusement que vous allez trouver l'assassin de Marlène au cimetière.

- Non, mais la façon dont les choses se dérouleront là-bas m'intéresse. D'ailleurs, on rencontre des gens très intéressants lors des enterrements.

Les propos de Caterina lui parurent bien ironiques, mais peut-être se faisait-il tout simplement des idées.

- J'aimerais bien y assister moi aussi, juste pour voir, dit Malberg après avoir réfléchi un moment.

Il jeta un regard sur le cadran de sa montre. Il était presque quatorze heures.

- Où l'enterrement a-t-il lieu ?

- Au Campo Verano. C'est près de San Lorenzo fuori le Mura. Vous devriez vous mettre en route immédiatement. Je vous attends près de l'entrée principale.

Malberg dut traverser en taxi tout le centre-ville. À cette heure, dans les parages de la Stazione Termini, la circulation était dense. Il n'arriva à destination qu'au bout d'une heure environ.

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