Philipp Vandenberg - Le huitième péché

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La ville de Rome dissimule bien des mystères. L'antiquaire Lukas Malberg qui y mène des recherches sur un manuscrit précieux, est habitué aux découvertes surprenantes. Mais pas à trouver des cadavres.
Tout semble indiquer que la femme s'est suicidée, mais de curieuses coïncidences et un carnet en latin sèment le doute.
Désormais, pour Malberg, il ne s'agit plus de travailler sur de poussiéreux manuscrits, mais d'exhumer certains des secrets les mieux gardés du Vatican.
Des recherches scientifiques seraient en effet en cours pour décoder... le gène de Dieu! D'étranges cardinaux, des meurtres non résolus et une confrérie secrète forment une intrigante énigme qui mêle religion, histoire et science.
Le nouveau thriller de Vandenberg, l'un des maîtres du genre, surnommé par la presse internationale le "Dan Brown allemand".

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Gonzaga se leva et commença à marcher de long en large, les mains jointes derrière le dos. Il finit par fermer la fenêtre, comme s'il craignait les oreilles indiscrètes :

- Soffici, vous êtes un secrétaire dévoué dont je n'ai jamais eu à me plaindre à ce jour. Je vous ai mis sans hésiter dans le secret en ce qui concernait l'affaire du linceul de Notre-Seigneur.

- J'ignore, Éminence, où vous voulez en venir. Ai-je jamais commis une indiscrétion qui vous aurait donné matière à redire ?

À entendre le secrétaire, on aurait pu croire qu'il avait presque mauvaise conscience.

- Non, pas le moins du monde. Je voulais seulement attirer une fois encore votre attention sur le fait que la situation est explosive. Je vous prie donc de ne parler à personne de ce que je vais vous dire, ne serait-ce que sous la forme d'une allusion. Personne, quand bien même il serait membre de la curie, ne doit rien en savoir.

Soffici acquiesça en silence.

- Lors de mon vol Francfort-Milan, commença Gonzaga à voix basse, un inconnu est venu inopinément s'asseoir à côté de moi et m'a mis sous le nez un petit morceau d'étoffe dans un sachet plastique ; le tout n'étant guère plus grand qu'un timbre-poste de forme trapézoïdale.

- Que Dieu nous garde ! Je redoute le pire. Le morceau d'étoffe manquant du linceul !

- Votre pressentiment ne vous trompe pas, Soffici. Sauf que cette histoire est encore plus funeste que vous ne l'envisagez. Ce minuscule morceau de lin présente une indéniable trace de sang...

- Non ! Mais je croyais l'affaire définitivement liquidée depuis notre séjour au château de Layenfels.

- C'est ce que je croyais, moi aussi.

- Avez-vous une idée de l'identité de ce mystérieux homme d'affaires ?

- L'inconnu ne m'a pas dit son nom. Et quand bien même il l'aurait fait, le nom qu'il m'aurait donné aurait probablement été faux. On ne peut que plaindre cet homme très reconnaissable à son visage défiguré par d'horribles cicatrices de brûlures, qu'il tentait de dissimuler sous un grand chapeau noir.

- Éminence, quelles sont vos intentions ? Vous ne songez quand même pas à céder à ses exigences ? Je veux dire par là que cent mille dollars représentent une somme conséquente pour un petit bout de tissu dont on ne sait même pas s'il est authentique. Mais d'un autre côté...

Gonzaga se tut pendant un long instant. Puis il répondit d'une voix hésitante :

- Que sont cent mille dollars comparés aux dégâts que cette relique peut occasionner ? Vous savez de quoi je veux parler.

- Je sais, dit Soffici en hochant vigoureusement la tête. Mais... il s'agit bel et bien d'un chantage...

En guise de réplique, le téléphone sonna. Soffici décrocha et écouta le correspondant avant de passer le combiné à Gonzaga :

- C'est pour vous !

- Avez-vous reçu mon message ?

Le cardinal reconnut immédiatement la voix.

- Oui, répondit-il à voix basse.

- Bien. Je vous attends demain après la tombée de la nuit, à vingt et une heures, avec l'argent dans un sac plastique.

- Et où cela ?

- Sur la Piazza del Popolo. Je suppose que vous viendrez avec votre chauffeur et que vous serez assis derrière à droite, comme d'habitude. Dites-lui de se mettre sur la file extérieure du rond-point et de tourner autour de l'obélisque jusqu'à ce que je vous fasse signe avec ma lampe de poche. Je dessinerai une croix avec ma lampe. Dites alors au chauffeur de s'arrêter. Il n'y en aura pas pour longtemps. Dix secondes tout au plus.

- Mais...

- Il n'y a pas de mais. L'argent en échange de la marchandise. Vous me faites confiance, je vous fais confiance. L'opportunité ne se présentera pas deux fois.

L'inconnu raccrocha.

- Éminence ! s'exclama Soffici, le regard soucieux, en se campant devant le secrétaire d'État. Ne me dites pas que vous avez accepté ce marché ?

- Si, Soffici, si.

- Cent mille...

- ... dollars, oui.

- Et comment comptez-vous faire avec la comptabilité, Éminence ?

- Ne vous inquiétez pas pour cela. J'en fais mon affaire. Il existe un fonds secret auquel on peut avoir recours en pareille circonstance. Inutile donc que vous vous torturiez les méninges.

Soffici s'inclina avec déférence. Il n'ignorait pas l'existence de ces fonds secrets destinés à financer les besoins exceptionnels de l'Église. Dans la curie, on parlait de sommes faramineuses amassées sur des comptes occultes, disponibles en cas d'événements particuliers. On disait que cet argent provenait de ce qu'il était convenu d'appeler des dons, effectués par des personnes haut placées qui avaient ainsi acheté la nullité de leur mariage. Ce fonds échappait à toute vérification comptable. Le secrétaire d'État Gonzaga était le seul à y avoir accès.

- L'affaire comporte des risques, remarqua le monsignor Soffici, la mine absorbée. Peu importe qui se cache derrière cet inconnu, ce genre de personne détient des informations accessibles aux seuls initiés. Autrement, comment expliquer qu'il ait pu vous téléphoner sur votre ligne directe ? Les sœurs de la Famiglia Paolina, qui gèrent le central téléphonique, n'auraient jamais fait suivre un appel anonyme.

Gonzaga leva les yeux vers son secrétaire.

- Vous êtes donc d'avis qu'ils ont un des contacts jusque derrière les murailles léonines.

Le cardinal tira un immense mouchoir de la poche de sa soutane pour éponger la sueur qui perlait sur son crâne dégarni. Soffici grimaça de dépit. Puis il contempla les ongles de sa main droite avant de répondre, en gardant le regard baissé :

- Qui sait, Éminence ?

13

Malberg se rendit le lendemain au domicile de Marlène au 23 de la Via Gora. Il était encore complètement sous le choc des événements de la veille, et de l'arrestation de la marquise. C'est dans un état second qu'il avait pris congé de la journaliste et était rentré s'enfermer dans sa chambre d'hôtel avec une bouteille de Barbaresco achetée chez le caviste du quartier. Le vin lourd n'avait pas manqué de faire bientôt son effet, expédiant Malberg au pays des rêves pour dix bonnes heures.

Et les rêves avaient été aussi confus et inexplicables que la situation dans laquelle le bouquiniste s'était retrouvé à son corps défendant. Mais son intuition lui disait qu'il devait effectuer ses premières investigations là où tout avait commencé.

Au moment même où Malberg arrivait chez Marlène et s'étonnait de trouver la porte de l'immeuble fermée, une signora élégamment vêtue en sortit. Elle lui tint même la porte pour qu'il puisse entrer.

Dans la cage d'escalier, il régnait un silence de mort. Une odeur de peinture fraîche flottait dans l'air. En dépit de l'intérêt que Malberg portait à la concierge, dont il espérait tirer quelques informations sur les fréquentations de Marlène, il préféra se rendre directement au cinquième et dernier étage.

Comme la première fois, il préféra l'escalier à l'ascenseur. Pendant qu'il gravissait rapidement les marches, le corps sans vie de Marlène dans la baignoire surgissait devant ses yeux, comme si ce spectacle devait rester gravé à jamais dans sa mémoire.

Une fois parvenu en haut, Malberg s'arrêta un moment, perplexe. Il crut d'abord s'être trompé d'étage, mais il constata que l'escalier n'allait pas plus loin. Il se souvenait d'une double porte blanche et d'une sonnette fixée au mur.

Au lieu de cela, il se trouvait devant un mur blanc. À gauche, en face du palier, se trouvait une petite porte en fer-blanc qui devait mener au grenier, renfermant, imagina-t-il, toutes sortes d'objets hétéroclites et inutiles.

À cet instant, l'ascenseur se mit en branle. Malberg reconnut, venant du rez-de-chaussée, le sifflement plaintif et assourdi qu'il avait déjà entendu quelques jours auparavant.

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