Philipp Vandenberg - Le huitième péché

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La ville de Rome dissimule bien des mystères. L'antiquaire Lukas Malberg qui y mène des recherches sur un manuscrit précieux, est habitué aux découvertes surprenantes. Mais pas à trouver des cadavres.
Tout semble indiquer que la femme s'est suicidée, mais de curieuses coïncidences et un carnet en latin sèment le doute.
Désormais, pour Malberg, il ne s'agit plus de travailler sur de poussiéreux manuscrits, mais d'exhumer certains des secrets les mieux gardés du Vatican.
Des recherches scientifiques seraient en effet en cours pour décoder... le gène de Dieu! D'étranges cardinaux, des meurtres non résolus et une confrérie secrète forment une intrigante énigme qui mêle religion, histoire et science.
Le nouveau thriller de Vandenberg, l'un des maîtres du genre, surnommé par la presse internationale le "Dan Brown allemand".

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- Que voulez-vous dire ? Vous enquêtez sur ce meurtre pour le compte de votre journal, non ?

- Oui. C'est ce que je faisais jusqu'à hier. Mais, depuis, on m'a mis sur la touche de façon particulièrement malpropre. Bruno Bafile, mon rédacteur en chef, m'a convoquée à onze heures, après la conférence de la rédaction, et m'a annoncé que j'étais relevée, séance tenante, de mes fonctions de journaliste auprès de la police, et mutée au service variétés. Il a ajouté que le dossier Marlène Ammer était mort.

- Mort ?

- Oui, c'est ce que nous disons dans notre jargon de journalistes quand on met fin aux investigations.

- Je ne comprends pas.

- Moi non plus, signore .

- Cela se passe-t-il souvent comme ça ?

- Oui, bien sûr. Quand on n'avance absolument plus dans les recherches, quand il s'avère par exemple qu'un meurtre n'en était pas un, mais qu'il s'agissait d'un accident comme il en arrive des milliers, alors, on arrête tout et on passe à autre chose...

- Mais ce n'était pas un accident ! C'était un assassinat !

- C'est ce que vous croyez, je le sais. Ma mutation dans un autre service ne m'en paraît que plus étrange. J'ai l'impression qu'on m'a mise au placard pour m'empêcher de faire des dégâts. Cela donne du piquant à l'affaire.

- Et qu'envisagez-vous, à présent ?

- Je ne lâche pas. Je poursuis. Officieusement, cela va de soi. Je me suis créé un bon réseau de relations dans la police ; il serait absurde de ne pas l'exploiter. Les histoires qui alimentent la rubrique variétés ne m'intéressent absolument pas. Qu'est-ce que j'en ai à faire, de savoir que Gina Lollobrigida a un amant de trente ans son cadet ou que Mario Andretti a dix filles naturelles ? Ce qui me fascine, ce sont les tréfonds de l'âme humaine. Dès la semaine prochaine, je vais me chercher un nouveau boulot, et basta.

La franchise de Caterina n'était pas pour déplaire à Malberg. Elle n'était pas prête à lâcher cette affaire. Elle subodorait qu'elle était sur un gros coup, peut-être bien plus important qu'il ne l'avait lui-même imaginé.

- Comment comprenez-vous le cas Marlène Ammer ? demanda Malberg avec précaution. Vous songez à un crime de la mafia ?

Caterina partit d'un rire forcé. Elle répondit, moqueuse :

- Et pourquoi pas le KGB ou la CIA ? Restons sérieux : les mobiles des meurtres sont le plus souvent banals, passionnels. Ils sont, pour la plupart, dus à l'égarement des sentiments, perpétrés par amour, jalousie, haine ou vengeance. C'est justement cela qui rend - qui rendait, devrais-je dire - ma profession si intéressante.

Malberg opina et fit semblant de s'intéresser au dossier qu'elle lui avait donné. À la vérité, il se demandait pourquoi la journaliste tenait tant à cette affaire. Dans une ville aussi grande que Rome, où le taux de criminalité était élevé, les meurtres étaient monnaie courante. Un étrange doute s'empara de Malberg pendant qu'il écoutait Caterina d'une oreille distraite.

Il regardait la jeune femme assise en face de lui et se demandait si elle n'était pas en train de le mener en bateau. Il aurait préféré être aimable avec elle. Elle était très belle. Mais Marlène se dressait entre eux, comme un obstacle, en quelque sorte.

- Et maintenant, qu'avez-vous l'intention de faire ? s'empressa de demander Malberg.

- Il faudrait que nous nous penchions sérieusement sur la vie de Marlène Ammer. C'est la seule possibilité pour nous d'y voir un peu plus clair dans cette sombre affaire.

Malberg nota évidemment le « nous » qu'elle avait employé, cela signifiait qu'elle l'incluait dans ses investigations, comme si cela allait de soi.

- Je peux compter sur votre aide, n'est-ce pas ?

- Bien sûr. J'ai vraiment besoin de savoir pourquoi Marlène est morte.

Caterina avala une gorgée de vin.

- C'était une amie de la marquise, dit-elle, songeuse. Je crois qu'en l'état actuel des choses, cette femme est la seule personne qui puisse nous aider à avancer. Vous connaissez bien Lorenza Falconieri ?

- « Bien » n'est pas le mot qui convient. Je ne l'ai rencontrée qu'une seule fois. J'ai trouvé que c'était une belle femme, même si elle a dû, je suppose, être encore plus belle dans sa jeunesse. Sa collection de livres m'intéresse. À vrai dire, je lui ai fait une offre qu'elle a acceptée.

- Une bonne affaire ?

- Je le crois. Ma profession consiste à acheter à bon marché des collections entières pour revendre ensuite les livres à l'unité, en réalisant un bénéfice.

La journaliste esquissa un sourire.

- Qu'y a-t-il de si drôle à cela ?

-Pardonnez-moi, signore . Je m'étais fait jusqu'à aujourd'hui une autre idée de ce qu'on appelle un bouquiniste.

- Ah bon ? Et laquelle ?

- Eh bien, j'imaginais un homme original, un peu poussiéreux et sec... enfin bref, ressemblant aux livres anciens qu'il vend.

Malberg eut un sourire gêné.

- J'espère que vous allez réviser votre opinion !

- En ce qui vous concerne, certainement !

Comme tous les hommes, Malberg n'était pas insensible aux flatteries. Il faut dire qu'il était plutôt bien de sa personne : grand, sportif, bien que ne pratiquant aucun sport, les cheveux bruns et fournis ; il avait quelque chose de George Clooney, comme le lui avait dit une de ses anciennes amies.

- Seriez-vous éventuellement prêt à m'accompagner chez la marquise ? s'enquit Caterina.

- J'avais justement l'intention d'aller la voir.

Ils se mirent en route ensemble une demi-heure plus tard.

Au cours de la nuit, la chaleur humide et lourde des dernières semaines avait fait place à des températures plus agréables. L'automne s'annonçait timidement.

Lorsque le taxi quitta la Via dei Coronari pour s'engager dans l'étroite rue où se trouvait la maison de la marquise, Caterina devint subitement fébrile.

- Arrêtez-vous ici, intima-t-elle au chauffeur en lui désignant le trottoir opposé.

Une voiture de la garde civile était stationnée devant l'entrée de la maison de la marquise. Un homme en uniforme était posté devant la porte.

Malberg interrogea la journaliste du regard.

- Qu'est-ce que cela signifie ?

Caterina haussa les épaules.

- Attendez-moi ici !

Elle se dirigea vers le fonctionnaire, puis revint après avoir échangé quelques mots avec lui.

- Il paraît que la police vient d'intervenir. Il n'a pas voulu me donner de plus amples renseignements, ni me dire en quoi consistait cette intervention. Un instant, s'il vous plaît !

Pendant que Malberg payait le taxi, Caterina s'éloigna et passa un coup de fil sur son mobile. Elle parlait en faisant de grands gestes, comme toutes les Italiennes lorsqu'elles téléphonent. Puis elle changea d'attitude, s'étonna et se tut. Lorsqu'elle revint vers Malberg, elle semblait perplexe.

- Ils viennent d'arrêter la marquise, dit-elle pensivement.

- C'était donc bien ça ! ne put s'empêcher de répondre Malberg.

- Qu'est-ce que ça veut dire : bien ça !

- La marquise a tué Marlène. Mon Dieu !

- Signore , qu'est-ce que vous me racontez là ? Je viens d'appeler mon indic de la garde civile. Il m'a affirmé qu'il existait des preuves accablantes contre Lorenza Falconieri. Depuis la mort de son mari, elle serait à la tête d'un gang international de receleurs spécialisés dans le commerce de codex et d'incunables volés.

- La marquise ? s'étonna Malberg qui parut plus amusé que surpris. Elle m'a assuré qu'elle n'y connaissait absolument rien dans ce domaine. Et elle ne donnait vraiment pas l'impression de mentir en disant cela.

- C'est à cela qu'on reconnaît les professionnels du crime. Les assassins ont rarement des têtes d'assassins. Et les receleurs, qui brassent des millions, se plaisent à donner d'eux l'image de personnes nécessiteuses. On voit bien que vous ne connaissez pas ces milieux.

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