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Gérard de Villiers: SAS à Istanbul

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Gérard de Villiers SAS à Istanbul

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Malko Linge, qui fait des extras pour la Central intelligence Agency, le Deuxième Bureau américain, n’est pas un agent secret ordinaire : c’est Son Altesse Sérénissime le prince Malko Linge. il possède un château en ruine. Chaque mission qu’on lui propose doit lui rapporter de quoi réparer une toiture, un pan de mur… Lorsque Washington lui confie une enquête sur un sous-marin atomique mystérieusement disparu dans les Détroits, Malko se doute qu’il aura affaire à forte partie.

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« C’est pas un touriste », pensa Krisantem.

Au début, il avait bien pensé à une coïncidence. Et être payé deux fois pour faire le même travail, c’est toujours agréable. Maintenant, il se demandait si c’en était vraiment une. Tout cela était bizarre.

Ils roulèrent toute la journée, pratiquement sans échanger une parole. Parfois, l’Américain demandait si c’était encore loin, et c’était tout.

La vieille Buick se comportait vaillamment en dépit d’un pare-brise fendu et d’amortisseurs inexistants.

Ils arrivèrent à Izmir à la tombée de la nuit. Il y faisait chaud et les rues fourmillaient de monde. Automatiquement, Krisantem s’arrêta devant l’hôtel Sedir qui lui ristournait sa commission.

— Allez manger quelque chose, lui dit l’Américain. Mais revenez vite. J’aurai peut-être besoin de vous ce soir.

Il était bien question de manger ! Le Turc fonça à l’adresse donnée par son premier employeur. On l’introduisit tout de suite dans une bibliothèque élégante où l’attendait un homme grand, distingué et assez hautain.

— Alors ?

— Alors quoi ? demanda Krisantem. J’arrive.

— Vous savez ce que vous avez à faire ?

— Oui, mais ça va être très difficile.

— Si c’était facile, nous n’aurions pas fait appel à vous. Souvenez-vous de ce que nous voulons. Il faut qu’il ne reste aucune trace du corps, que nous entrions en possession des papiers. Vous les remettrez à la personne que vous avez vue.

— Quand a lieu le transport ?

— Demain matin. C’est un fourgon mortuaire conduit par un seul homme. Pas armé. Et il ne se méfiera pas. Il partira du commissariat. Vous avez un plan ?

Krisantem hésita un peu.

— Oui, j’ai un plan. Mais je vais être obligé de – il hésita sur le mot – neutraliser le conducteur.

— Et alors, fit son interlocuteur, c’est un fourgon mortuaire.

Évidemment, c’était une façon de voir les choses. Étant donné la tournure que prenait la conversation, le Turc préféra ne pas parler de son Américain. Celui-là, il fallait s’en débarrasser au plus vite.

Il fila au commissariat. Garant sa voiture en face, il fit rapidement à pied le tour du pâté de maisons. Il n’y avait qu’une sortie, facile à surveiller. Juste à côté, se trouvait un petit café d’où s’échappaient des bribes de musique.

Remontant dans sa voiture, il retourna à l’hôtel. Son client était dans le hall et bondit de son fauteuil en le voyant.

— Venez vite, je suis pressé, lui dit-il.

— Mais les restaurants ferment tard ici, coupa Krisantem. J’en connais un très bon, à la sortie, sur le port. Ce sont les meilleurs homards d’Izmir.

— Je ne dîne pas au restaurant. Je veux visiter un peu la ville. Et, d’abord, je voudrais voir le commissariat.

Krisantem eut du mal à ne pas sursauter. Il regarda son client en coin. Ça changeait tout. Sale truc ! Ce n’était plus le moment de larguer l’autre dans la nature.

Pour la seconde fois, il fit le tour du commissariat. L’autre regardait de tous ses yeux. Krisantem se sentit pris d’un étrange malaise. Il y avait vraiment trop de gens qui s’intéressaient à la même chose.

— Conduisez-moi rue Serdar-Sodak, au numéro 7, ordonna l’Américain.

Dans l’enceinte du quartier résidentiel, c’était une grande maison entourée d’un parc. La Buick noire se rangea à côté d’une Oldsmobile dotée d’une plaque CD. On devait attendre un visiteur, car la porte s’ouvrit tout de suite.

Un homme attendait en effet.

— Watson ? demanda-t-il, en tendant la main au visiteur.

— Oui, monsieur le consul. À votre disposition.

— Venez dans mon bureau.

Watson s’assit dans un fauteuil, tandis que le diplomate se mettait à arpenter la pièce.

— Nous sommes dans une situation délicate, mon cher, commença-t-il. Je pense que nos gens d’Ankara vous ont envoyé ici parce que vous êtes un marin et que cette histoire vient de la mer. À la C.I.A…

— Mais je ne suis pas à la C.I.A., coupa Watson. Je devrais être au fond de l’eau en ce moment avec mon sous-marin. On m’a débarqué à Istanbul pour prêter main-forte aux gens que la C.I.A. va envoyer ici pour éclaircir l’histoire qui nous est arrivée.

Rapidement il raconta la disparition du Memphis. Quand il eut fini, le consul, à son tour, lui parla du cadavre.

— C’est un Russe. Il faut que nous récupérions ses papiers. Les Turcs ne veulent pas les donner par peur des complications. Il ne reste qu’un moyen : les voler. Vous êtes seul ?

— Oui, mais j’ai un chauffeur. Un type qui est prêt à se mouiller, paraît-il et qui parle anglais. Il pourrait peut-être m’aider.

— C’est risqué.

— Pas le choix. Nous n’avons que jusqu’à demain. Après, à Istanbul, ce sera trop tard. Et j’ai l’impression que ces papiers peuvent considérablement aider nos amis.

— Bon. Je vous souhaite bonne chance. Étant donné ma position, je ne peux pas faire grand-chose. Mais si vous avez un coup dur, je serai là.

Watson se leva. Le diplomate lui serra longuement la main et le raccompagna. Krisantem se précipita pour ouvrir la portière.

— Alors, où allons-nous dîner ? demanda l’Américain avec jovialité.

Ils se retrouvèrent dans un petit restaurant de pêcheurs où on mangeait généralement des crevettes. Toutefois le homard était sensationnel. L’Américain avait tenu à ce que Krisantem dîne avec lui. Comme dessert, on leur apporta une quantité de loukoum rose et écœurant. L’Américain en prit un et dit :

— Vous voulez gagner beaucoup d’argent ?

On ne demande jamais ça quand il s’agit d’un boulot honnête.

— C’est pour un grand voyage ? demanda bêtement Krisantem.

— Demain, je vais vous demander un service. Si vous acceptez, il y 5.000 livres pour vous.

— 5.000 livres ! C’est beaucoup d’argent.

— Il faut que vous m’aidiez à prendre quelque chose. Et que vous ne parliez jamais de cela à personne.

Krisantem réfléchissait dur. Watson prit cela pour de la peur. Il posa sa main sur le bras du Turc, se disant qu’on l’avait peut-être mal jugé.

— Vous être patriote ? Vous aimez votre pays ?

— Euh, oui, bien sûr, fit Krisantem surpris.

— Eh bien, vous allez travailler pour lui.

— Ah, bon…

— Allons-y. Demain matin il faut nous lever tôt.

Dans la voiture, en revenant à l’hôtel, Watson expliqua son plan. Le Turc se demandait s’il rêvait. Bien sûr ; l’argent rentrait à flots, mais il allait falloir vivre assez longtemps pour en profiter.

Il déposa Watson au Sedir et alla modestement coucher dans un petit hôtel à 20 livres la nuit.

La Buick était garée devant le commissariat. Le corbillard venait d’arriver. Il était à peine huit heures. Comme de bons touristes s’apprêtant à affronter une journée consacrée aux visites de musées, les deux hommes assis face au commissariat prenaient un café turc brûlant.

Dix minutes plus tard, quatre policiers apparurent porteurs d’une grande caisse qu’ils chargèrent aussitôt dans la Ford bringuebalante. Un chauffeur était à l’intérieur. Il sortit au bout de quelques minutes avec une grande enveloppe à la main.

Watson sursauta.

— Voilà !

— Quoi ? fit Krisantem, méfiant. Dans sa poche gauche, il avait son lacet et, dans la droite, le vieux pétard espagnol.

— Cette enveloppe. Il me la faut.

— Comment faire ?

— J’ai une idée. Démarrez et accrochez le corbillard. Vous descendez, et vous vous engueulez avec le type.

— Ah ! Et ma voiture ?

— Aucune importance, je vous dédommagerai. Bien. Allez, en avant.

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