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Gérard de Villiers: SAS à Istanbul

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Gérard de Villiers SAS à Istanbul

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Malko Linge, qui fait des extras pour la Central intelligence Agency, le Deuxième Bureau américain, n’est pas un agent secret ordinaire : c’est Son Altesse Sérénissime le prince Malko Linge. il possède un château en ruine. Chaque mission qu’on lui propose doit lui rapporter de quoi réparer une toiture, un pan de mur… Lorsque Washington lui confie une enquête sur un sous-marin atomique mystérieusement disparu dans les Détroits, Malko se doute qu’il aura affaire à forte partie.

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Sous sa combinaison, il portait un pantalon d’uniforme sur un slip de bain ainsi qu’un tricot sans manches sous un pull à col roulé.

Pensif, John le regarda un instant. Ce n’était peut-être qu’une affaire banale. Il arrivait fréquemment que des navires de guerre russes empruntent le Bosphore. Ce Russe-là avait peut-être choisi la liberté ou bien avait été victime d’un accident.

— O.K., merci, dit-il au policier turc. Je vais faire mon rapport.

L’américain prit congé. Rentré chez lui, il envoya immédiatement un long télégramme chiffré à l’ambassade d’Ankara. Il faillit parler du ticket de cinéma, mais ne le fit pas. C’était plus amusant de le garder en souvenir.

Deux heures plus tard, il recevait une réponse à son télégramme. Après l’avoir déchiffré, il se prit la tête à deux mains ; pour une fois, il se passait quelque chose à Izmir. Le télégramme disait :

« Top-secret. Faites l’impossible pour vous emparer des papiers du marin soviétique. Affaire ultra secrète de la plus haute importance. Évitez que les autorités russes soient au courant. Vous envoyons pour vous aider capitaine Watson, de la Navy. »

Au même moment Dimitri Richkoff déchiffrait lui aussi un câble de son ambassade qui disait :

« Ultra secret. Faites l’impossible pour éviter que la découverte s’ébruite. Empêcher surtout les Américains de voir le corps. Faites-le disparaître et brûlez les papiers. Nous vous envoyons de l’aide par les moyens habituels. »

John Oltro ne se tenait plus de joie. Enfin de l’action ! Il décrocha son téléphone et appela le commissaire.

— Quand allez-vous transporter le corps, cher ami ?

— Votre confrère soviétique vient de me poser la même question. Demain matin un fourgon mortuaire viendra le prendre et l’emmener à Istanbul pour être remis aux autorités soviétiques.

— Merci. Vous devez avoir hâte d’être débarrassé de ce colis.

Ça n’allait pas être facile. Pas question d’attaquer le commissariat pendant la nuit. Il ne restait que le transport.

Chapitre V

Elko Krisantem avait beau être le tueur à gages le plus consciencieux d’Istanbul, il tirait le diable par la queue. Cette profession, qui en d’autres lieux, assure des revenus substantiels, permettait tout juste à Elko de ne pas mourir de faim. C’est que les Turcs sont fiers et combatifs. Aussi il avait été réduit à s’engager pour la Corée dans le bataillon turc de l’ONU. Partis 4.500, ils étaient revenus 900.

Après, cela avait été le marasme. Les complots politiques étant exclusivement montés par des militaires trop soucieux de la hiérarchie pour faire assassiner un colonel par un simple civil, Krisantem se rabattait sur les basses besognes de la police d’Istanbul.

Avec ses quelques sous, il s’était acheté une Buick 1961, et se louait avec sa voiture 200 livres par jour aux touristes américains du Hilton. Tout en attendant la belle affaire. Comme il parlait assez bien l’anglais, qu’il était extrêmement poli et courtois, qu’il avait promis au « bell-captain » de l’hôtel de lui couper les attributs sexuels avec un rasoir s’il dirigeait les bons clients vers un concurrent, il travaillait beaucoup.

Ce soir-là, il briquait sa Buick noire devant la porte de son petit pavillon lorsqu’une voiture stoppa près de lui.

Un homme grand et blond en descendit et lui adressa la parole :

— Vous êtes Elko Krisantem ?

C’était un étranger, mais il parlait parfaitement le turc.

— Oui, c’est moi.

Bizarre. Il n’avait pas une tête de « client ». Et il fallait bien connaître Istanbul pour se diriger dans ce quartier surplombant le Bosphore.

— Je veux vous parler. Je suis un ami de Ismet Inonu. Il m’avait parlé de vous… avant ses ennuis.

Un ange passa. Inonu avait été pendu trois mois auparavant. Pour espionnage au profit des Russes. Krisantem le connaissait bien. Ils avaient été en Corée ensemble. De temps en temps, Inonu lui refilait un « client » ou une petite affaire. Toujours très discret, il payait bien.

— Venez dans ma voiture, je vais vous expliquer l’affaire.

Ils s’assirent dans la Fiat 1100 de l’inconnu. Ce dernier lui parla durant dix minutes. Krisantem était songeur.

— C’est dangereux ce que vous me demandez. Il faut que je réfléchisse.

L’autre le coupa :

— D’accord. Je vous donne cinq minutes. Si vous acceptez, il faut que vous partiez dans une heure. 10.000 livres maintenant, le reste au retour.

Le cerveau de Krisantem travaillait à toute vitesse. Il voyait déjà très loin. Et c’était peut-être l’affaire de sa vie. Mais ce n’était pas du tout cuit. Il jeta un regard de côté à son interlocuteur. Ce dernier, le visage impénétrable, avait déjà tiré une liasse de sa poche.

— J’accepte, fit Krisantem. Je pars après le déjeuner. Et je ferai l’impossible pour réussir. Mais s’il y a un pépin ?

— On vous aidera à quitter le pays.

Perspective qui ne souriait pas tellement à Krisantem. La Russie, c’est beau, mais vu de loin. Il hocha la tête sans répondre. L’autre lui glissa la liasse de billets dans la main.

— Rendez-vous ici après-demain. Il faut que tout ait bien marché. S’il y a la moindre anicroche, vous téléphonez à la personne que vous verrez à Izmir. De la part de Doneshka.

Sans attendre la réponse, le Russe tourna la clé de contact. Enfouissant les billets dans sa poche, Krisantem descendit. Rentré chez lui, il lui fallut un quart d’heure pour boucler sa valise. A tout hasard, il avait mis dedans un vieux 9 mm espagnol qui lui venait d’un cousin spécialisé dans le pillage des cargos. Mais, personnellement, il préférait le lacet. C’est plus silencieux et ça ne coûte rien.

Il fit le plein à sa petite station habituelle, puis passa au Hilton pour prévenir son ami le concierge qu’il disparaissait deux jours. L’autre, dès qu’il le vit, accourut.

— Tu arrives bien. J’ai un Américain qui veut aller à Izmir tout de suite. Ça fait une demi-heure que je l’empêche de prendre une autre bagnole.

— À Izmir !

Il n’en croyait pas ses oreilles, Krisantem. C’était un coup à retrouver la foi de sa jeunesse. Car son autre client, aussi, l’envoyait à Izmir…

Le portier se méprit sur son air songeur.

— Tu peux pas ? Tu vas pas me laisser tomber ?

— Non, non, se hâta de dire Krisantem. Mais c’est fatigant.

— Il a de l’argent. Tiens, d’ailleurs, le voilà. L’Américain arrivait, portant lui-même sa valise, un Samsonite marron. Il était grand, vêtu d’un costume bleu, les cheveux très courts. Un visage carré et rose.

« Ça, c’est un militaire », pensa Krisantem.

Il y eut une courte discussion pour le prix. Le Turc demanda 1.000 livres. L’autre hésita à peine et dit « oui ».

C’est qu’il avait reçu l’ordre de ne pas trop discuter les prix du Turc. Krisantem avait une fiche curieuse et détaillée chez les Turcs. Ces derniers avaient aimablement communiqué son nom aux Américains pour les occasions comme celles-ci. C’est toujours pratique d’avoir sous la main un type prêt à donner un coup de main pour un truc pas trop légal.

Ainsi en arrivant au Hilton, Watson avait trouvé dans une enveloppe un mot laconique : « Pour aller à Izmir prendre comme chauffeur Elko Krisantem. Il peut vous servir. »

Krisantem lui ouvrit vivement la porte avec beaucoup de politesse et se mit derrière son volant. Cinq minutes plus tard, ils faisaient la queue devant le ferry-boat de l’avenue Mebosan, pour passer en Asie et prendre ensuite la route d’Ankara.

De temps en temps, Krisantem jetait un coup d’œil dans son rétroviseur. Son client paraissait tendu. Au lieu d’admirer la côte et les Iles du Prince, il jouait avec un stylo ou sa chevalière.

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