Gérard de Villiers - SAS à Istanbul

Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard de Villiers - SAS à Istanbul» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1965, Издательство: Plon, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

SAS à Istanbul: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «SAS à Istanbul»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Malko Linge, qui fait des extras pour la Central intelligence Agency, le Deuxième Bureau américain, n’est pas un agent secret ordinaire : c’est Son Altesse Sérénissime le prince Malko Linge. il possède un château en ruine. Chaque mission qu’on lui propose doit lui rapporter de quoi réparer une toiture, un pan de mur… Lorsque Washington lui confie une enquête sur un sous-marin atomique mystérieusement disparu dans les Détroits, Malko se doute qu’il aura affaire à forte partie.

SAS à Istanbul — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «SAS à Istanbul», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il y eut un silence.

— Vous savez ce que cela veut dire, messieurs, reprit d’un ton grave Mitchell. Nous avons retiré de Turquie nos bases de fusées pour les remplacer par des sous-marins armés de Polaris croisant en Méditerranée. Mais si les Russes, eux aussi, ont trouvé le moyen de faire passer en Méditerranée des sous-marins à eux, c’est toute notre stratégie de dissuasion qui s’effondre dans ce coin du monde…

Un ange passa, les ailes chargées de fusées. Mitchell reprit :

— Il est d’une importance capitale de découvrir, qui était, d’où venait, et où allait ce sous-marin. Il nous faut trouver l’astuce des Russes. C’est vital. Et ça ne va pas être facile. Je vous remercie, messieurs.

Mitchell resta un instant seul, la tête dans ses mains. Puis il appuya sur le bouton de l’interphone.

— Bill, venez me voir. Bill entra quelques instants plus tard. C’était le patron du réseau-action de la C.I.A. au Moyen-Orient. Un dur, intelligent et dangereux. Il s’assit et prit une cigarette.

— Qu’y a-t-il ?

— Est-ce que vous avez des gens qui parlent le turc chez vous ?

— Le turc ? Bill réfléchit.

— Non, personne. À part une bonne femme inutilisable en mission. Mais à Ankara et à Istanbul nous avons des gens.

— O.K. Contactez les deux meilleurs et envoyez-les à Istanbul. Qu’ils s’installent au Hilton. Je vais leur envoyer quelqu’un ici.

— Qui ?

— S.A.S.

— Ce dingue ! Avec son château !

— Un vieux dingue qui parle vingt-cinq langues et qui a un cerveau en forme d’I.B.M., ça ne court pas les rues. Et il n’a jamais échoué.

— Faites comme vous voudrez. Après tout c’est vous le patron. Mais il va encore nous coûter une fortune.

Et Bill se leva et sortit. Mitchell décrocha son téléphone et dit :

— Donnez-moi le 925 0524 à Poughkeepsie, dans l’État de New York. Appel personnel pour Son Altesse Sérénissime le prince Malko Linge.

Chapitre IV

À Izmir, vieille ville turque piquée de mosquées comme un gâteau d’anniversaire de bougies, il n’arrive jamais rien. La seule ressource consiste à regarder la mer, à l’endroit où passe tout le trafic du Bosphore, vieux cargos, pétroliers étincelants, Caïques poussifs chargés à ras bord d’un matériel hétéroclite ou barques de pêche.

De sa terrasse, John Oltro, vice-consul des USA avait la plus belle vue d’Izmir. Et aussi le meilleur équipement technique : une longue-vue de cuivre rouge achetée dans un bazar d’Istanbul, une autre, plus banale mais plus sûre et une vieille paire de jumelles marines.

Au début de son séjour à Izmir, John Oltro avait fait du zèle, scrutant chaque navire qui passait. Espérant toujours découvrir un croiseur russe déguisé en innocent cargo. La C.I.A. l’avait mis en garde avant son départ : un bon diplomate doit toujours ouvrir l’œil et la proximité des Russes rendait tous les postes diplomatiques turcs, « hot ».

Mais très vite, avec son homologue russe, il s’était rendu compte qu’Izmir n’était pas le nid d’espions décrit par Washington. Le vice-consul russe, Dimitri Richkoff passait le plus clair de son temps à disputer des parties d’échecs contre lui-même.

Ce jour-là, le 25 juillet, John Oltro venait de prendre sa place habituelle sur sa terrasse lorsqu’il observa un attroupement sur la jetée du port.

Un groupe de curieux entourait une barque de pêcheurs qui venait de rentrer. John prit ses jumelles et regarda. Ce qu’il vit le fit sursauter : les pêcheurs halaient sur le quai le corps d’un homme vêtu d’une sorte de combinaison noire !

Il vissa ses jumelles avec plus d’attention. La mer rejetait de temps en temps des cadavres, la plupart du temps les corps de pêcheurs surpris par un coup de vent. Mais cette fois, cela paraissait différent. Soudain il vit une haute silhouette fendre la foule : Dimitri Richkoff, vêtu d’un complet blanc, venait aux nouvelles.

Le temps de dégringoler ses deux étages, John fendait la foule et s’approchait du chef de la police qui venait d’arriver. Ce dernier le salua en souriant. John entretenait d’excellents rapports avec la police turque. Ce n’est pas pour rien que les contribuables américains déversaient sur le pays une manne de bons dollars.

John se pencha sur le corps recouvert d’une toile.

— Un client pour moi, cher ami ?

— Je ne sais pas, monsieur le consul. Cet homme n’est pas turc, en tout cas, ni grec. Et il porte une combinaison d’homme-grenouille. Nous allons l’examiner. Je vous le ferai savoir. Pour le moment, il est sous la responsabilité de la police turque.

— C’est peut-être un homme-grenouille de la VI eflotte qui manœuvre au large des côtes, hasarda le diplomate.

— Peut-être, répliqua laconiquement le policier.

Une ambulance s’approchait, les policiers écartèrent la foule et chargèrent le corps sur un brancard. John Oltro remarqua que le diplomate russe regardait fixement un point vers le bas de la combinaison du mort. John essaya de voir, mais le corps était déjà dans l’ambulance. Son regard croisa celui du Russe.

— Un peu de distraction, soupira Dimitri. Encore un de vos fauteurs de guerre de la VI eflotte.

— Ou un de vos espions, sourit John.

Les deux hommes s’éloignèrent vers la ville. Soudain John entendit derrière lui un pas se rapprocher. Il se retourna et se trouva nez à nez avec le chef de la police. Celui-ci, souriant de toutes ses dents, lui souffla à l’oreille :

— Je n’ai pas voulu alerter votre collègue russe. Mais si ça vous intéresse, venez dans ma « boutique » tout à l’heure.

John le remercia et se hâta de regagner son home pour ne pas montrer sa précipitation. Inutile de donner l’éveil à son petit camarade.

Mais celui-ci, déjà enfermé dans son bureau, appelait fiévreusement l’ambassade d’URSS à Ankara.

Lorsque John Oltro entra dans le bureau du commissaire ce dernier était en train d’examiner un poignard, ou plutôt une dague. Dès qu’il vit le diplomate, il lui tendit l’objet avec un sourire en coin.

— C’était accroché à sa ceinture, dit le commissaire. Tout de suite, John Oltro remarqua sur la lame l’ancre marine avec un numéro matricule. Mais ce qu’il vit plus haut le fit jurer à voix basse : le pommeau de la dague était orné d’une étoile rouge, d’une faucille et d’un marteau.

— Un Russe, fit-il à mi-voix.

— Un « Russo », acquiesça le policier. Et nous avons encore trouvé ceci.

Il tendit un portefeuille. John Oltro en sortit immédiatement ce qui paraissait être une carte d’identité en russe.

John savait un peu de russe. Il déchiffra que l’homme s’appelait Stegar Alexander Sergueiévitch Tegar, matricule B 282 290 et qu’il était premier lieutenant-canonnier à bord de l’unité 20.546 de la marine de guerre soviétique.

Sur la photo, il paraissait jeune mais la carte indiquait trente-cinq ans.

John grillait d’empocher la carte. Le Turc le devança et murmura :

— Je ne peux pas, cela ferait des histoires. Je vais être obligé de prévenir votre collègue.

L’Américain continuait à fouiller le portefeuille. Il en retira la photo d’une jeune fille, plusieurs autres cartes, une liasse de roubles ainsi qu’un ticket jaune qui paraissait être un billet d’entrée de cinéma. John Oltro le tint un instant entre le pouce et l’index et le Turc détourna pudiquement les yeux lorsqu’il l’empocha. Il fallait bien justifier l’OTAN.

— Vous voulez voir le corps ?

— Bien sûr.

Les policiers l’avaient mis dans une cellule, posé dans une grande caisse entre deux barres de glace. Le visage était calme, peu gonflé, les yeux étaient clos. L’homme n’avait pas dû séjourner plus de quelques heures dans l’eau.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «SAS à Istanbul»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «SAS à Istanbul» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Gérard Villiers - Les canons de Bagdad
Gérard Villiers
libcat.ru: книга без обложки
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Le printemps de Varsovie
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Naufrage aux Seychelles
Gérard de Villiers
Gérard De Villiers - Cyklon w ONZ
Gérard De Villiers
Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - La panthère d'Hollywood
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Aventure en Sierra Léone
Gérard de Villiers
Gérard Villiers - Arnaque à Brunei
Gérard Villiers
Gérard de Villiers - Le disparu de Singapour
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Rendez-vous à San Francisco
Gérard de Villiers
Gérard De Villiers - SAS contre C.I.A.
Gérard De Villiers
Отзывы о книге «SAS à Istanbul»

Обсуждение, отзывы о книге «SAS à Istanbul» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x