Gérard de Villiers - SAS à Istanbul

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SAS à Istanbul: краткое содержание, описание и аннотация

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Malko Linge, qui fait des extras pour la Central intelligence Agency, le Deuxième Bureau américain, n’est pas un agent secret ordinaire : c’est Son Altesse Sérénissime le prince Malko Linge. il possède un château en ruine. Chaque mission qu’on lui propose doit lui rapporter de quoi réparer une toiture, un pan de mur… Lorsque Washington lui confie une enquête sur un sous-marin atomique mystérieusement disparu dans les Détroits, Malko se doute qu’il aura affaire à forte partie.

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Soudain une pensée affreuse le fit sursauter.

— Et si c’était un Turc, un allié, qui avait commis une erreur épouvantable ?

Il redescendit à toute vitesse et gagna son bureau.

— Appelez-moi le H.Q. de la marine turque, en code, ordonna-t-il et demandez-leur s’ils ont un sous-marin en opération. Urgent. Réponse codée.

Cinq minutes plus tard, le radio apportait un message codé :

— Aucun submersible en opérations, répondait Ankara. Cooper prit une profonde inspiration et saisit son micro le reliant au chef des opérations.

— Je donne l’ordre que l’on détruise par tous les moyens le submersible inconnu, articula-t-il nettement.

Déjà, les douze jets décollés du porte-avions s’inclinaient gracieusement et fonçaient sur leur but. Ils étaient tous porteurs de missiles air-mer dotés d’une tête chercheuse capable d’aller frapper le sous-marin sous l’eau.

La première rafale d’engins partit au moment où le Skylark arrivait au-dessus du submersible. Le lieutenant Rydell était debout sur la passerelle.

— Go, hurla-t-il dans l’interphone.

Un premier chapelet de grenades sous-marines s’envola de l’arrière. De quoi pulvériser n’importe quel sous-marin.

Le Skylark amorça aussitôt un demi-tour pour revenir sur son objectif. Les chasseurs, à leur tour, replongèrent vers la mer et leurs missiles s’enfoncèrent dans l’eau en sifflant.

De sa passerelle, l’amiral Cooper observait l’opération. Le jour commençait à se lever. Les silhouettes de ses navires se découpaient dans le clair-obscur. Pourvu qu’un projectile ne se perde pas et n’aille pas couler un innocent cargo ! Toute l’opération faisait un vacarme d’enfer. Il faudrait expliquer aux Turcs le pourquoi de ces soudaines « manœuvres ».

Soudain, un officier accourut, essoufflé.

— Amiral, les avions signalent que le submersible fait surface, au milieu d’une tache d’huile !

— J’y vais.

L’amiral Cooper dégringola l’échelle. Un hélicoptère attendait, son rotor tournant déjà, et à peine Cooper eut-il bouclé sa ceinture, qu’il décollait.

Il ne leur fallut que quelques minutes pour parvenir au sous-marin. Les avions tournaient au-dessus. Les deux officiers scrutèrent les vagues grisâtres et le virent immédiatement. Un long fuseau noir dont on ne distinguait que l’avant et un morceau du kiosque entouré d’une sorte de rambarde.

Aucun signe de vie.

— Si seulement il pouvait émerger un peu plus, murmura Cooper. Pour le moment ça peut être n’importe quoi.

Mais le sous-marin inconnu continuait à flotter entre deux eaux, comme une baleine blessée. Toutes les écoutilles étaient fermées. L’amiral prit le micro placé devant lui et cria pour couvrir le bruit des moteurs :

— Ici Ventilateur-leader, avez-vous pris des photos ?

— Ici Red-leader, répondit aussitôt une voix nasillarde. Nous avons pris plusieurs clichés infrarouges.

L’amiral se tut un instant puis calmement annonça :

— Ici Ventilateur-leader. À Red-leader. Coulez l’objectif. A côté de lui l’officier eut un sursaut et regarda en coin l’amiral. Ce dernier se tourna vers lui et dit :

— Vous voulez peut-être qu’on le remorque jusqu’à Istanbul et qu’on explique aux Russes qu’en temps de paix nous avons coulé un de leurs sous-marins dans des eaux neutres ? Il y aurait de quoi faire sauter l’ONU.

— Mais, objecta timidement l’autre. Il a attaqué et détruit le Memphis…

— Vous pouvez le prouver ? Non, n’est-ce pas. Les Russes ne pourront pas perdre la face et moi je risque de me retrouver en train de laver le pont de l’Enterprise. De toute façon, je vous conseille d’oublier ce que vous venez de voir et d’attendre. J’avertirai tous ceux qui ont été mêlés à cette histoire qu’ils risquent le Conseil de guerre pour la moindre indiscrétion.

L’hélicoptère s’éloigna lentement. Les chasseurs de l’Enterprise étaient repassés. Du sous-marin, il ne restait plus qu’un bouillonnement et une tache d’huile. Aucun objet ne flottait sur la mer.

— Nous ne pourrions même pas recueillir les survivants, remarqua Cooper.

Quelques instants plus tard, l’hélicoptère atterrissait sur l’Enterprise. L’amiral Cooper fila et s’enferma pour rédiger son rapport. Pas drôle. Perdre la plus belle unité de sa flotte dans des circonstances indéterminées et couler un sous-marin appartenant à une nation avec laquelle on n’était pas en guerre, c’était beaucoup pour une seule journée.

Il restait à savoir d’où venait ce sous-marin et surtout où il allait.

— Cela, fit à haute voix Cooper, c’est l’affaire de la CIA. Ça va les occuper un bon moment.

Son pensum terminé, il remonta sur le pont. Le soleil était déjà haut sur l’horizon. Une énorme bouée rouge flottait à l’endroit où le Memphis avait disparu.

Plusieurs patrouilleurs tournaient en rond autour de la bouée. Il y avait eu une chance minuscule pour qu’il y ait des survivants enfermés dans l’épave. Mais les appareils de sondage venaient de révéler que l’épave reposait par 700 mètres de fond. Rien n’avait pu résister à cette pression.

Le premier, le Skylark stoppa, et envoya 21 bordées de toutes ses pièces.

Puis, un à un, tous les bâtiments saluèrent leurs camarades engloutis. L’Enterprise stoppa et un chapelain, penché sur le bastingage, récita une courte prière. Ses paroles étaient emportées par le vent mais six cents hommes derrière lui les reprenaient en chœur en un grondement puissant.

Un hélicoptère s’approcha et lâcha sur la mer une gerbe improvisée. Beaucoup d’hommes pleuraient.

Le Memphis n’existait plus. Il ne restait plus qu’à le venger. Mais cela, comme l’avait pensé l’amiral Cooper, c’était l’affaire de la C.I.A.

Chapitre III

William Mitchell, responsable de la CIA. pour le Moyen-Orient frappa du plat de la main sur le dossier, faisant voler une liasse de feuillets.

— C’est invraisemblable ! glapit-il, d’une voix aiguë. Vous, les meilleurs spécialistes de l’Intelligence de la Navy, vous êtes incapables de me dire ce que foutait ce Ruskoff dans la mer de Marmara !

— On n’est pas devin, grommela un des deux hommes assis devant le bureau. Vous savez que depuis que les Russes ont retiré leurs sous-marins de la base de Seno, en Albanie, en juin 1961, on n’a plus vu un seul sous-marin russe en Méditerranée. D’ailleurs nous les aurions repérés à Gibraltar ou en mer Rouge.

— Enfin, celui-là, il n’est pas venu par la voie des airs ! Et Mitchell montra les photos prises par les hélicoptères de la VI eflotte.

— Bien sûr, répliqua un de ses interlocuteurs. Mais d’abord on n’est pas sûr qu’il soit russe. Ni même que ce soit un sous-marin atomique. Ni qu’il ait coulé le Memphis.

— Et dans le Bosphore, où allait-il ? rugit Mitchell. Demander bien poliment qu’on écarte pour lui les filets anti-sous-marins qui barrent l’entrée de la mer Noire ? Ou bien se transformer en cerf-volant ?

— Que disent les Turcs ? hasarda le second expert.

— Rien, ils ne comprennent pas non plus. Ils ont mis leurs hommes les plus sûrs pour garder le Bosphore et les filets sont régulièrement surveillés. De plus, nous avons des gens à nous partout. On ne nous a rien signalé de particulier. Un sous-marin, c’est quand même pas un paquet de cigarettes. Ça ne passe pas en fraude comme ça…

— Enfin, c’est invraisemblable, ce sous-marin qui va se jeter dans la gueule du loup…

— Peut-être, mais vrai. L’amiral Cooper est formel. Le submersible fonçait vers le nord, vers la mer Noire, de toute la vitesse de ses machines.

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