Gérard De Villiers - SAS contre C.I.A.

Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard De Villiers - SAS contre C.I.A.» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1965, Издательство: Presses de la Cité, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

SAS contre C.I.A.: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «SAS contre C.I.A.»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Téhéran, 1965, les responsables locaux de la CIA seraient en train de fomenter une révolution dans le dessein d’assassiner le shah et de le remplacer par un homme à eux.
Le tout, sans en avoir averti au préalable leurs autorités hiérarchiques.
Le Président des États-Unis en a été averti… par les Russes qui en ont profité pour indiquer que, si une telle révolution se produisait, ils considèreraient cela comme un acte d’agression, en conséquence de quoi ils envahiraient l’Iran en faisant porter la responsabilité aux États-Unis.
Fous de rage, et on peut les comprendre, les grands pontes de la CIA ont 15 jours pour démêler le vrai du faux.
Est-ce de l’intox de la part des Soviétiques pour envahir l’Iran ou le chef local joue-t-il réellement cavalier seul dans cette sombre histoire?
La CIA délègue Malko auprès du Chef de Station à Téhéran, le général Schalberg avec une carte de visite en or : 10 millions de dollars en liquide.
SAS devra séparer le bon grain de l’ivraie, aidé en cela par un producteur de blé et, comme il se trouve au pays des Mille et Une Nuits, le réconfort gracieux de quelques belles persanes.

SAS contre C.I.A. — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «SAS contre C.I.A.», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Gérard De Villiers

SAS contre C.I.A.

CHAPITRE PREMIER

L’odeur de kérosène brûlé prenait à la gorge. Il avait beau être une heure du matin, le ciment du terrain était encore tout imprégné de chaleur. Les petites lumières bleues jalonnant la piste d’envol donnaient à l’ensemble un air moderne. Malko Linge sourit silencieusement en découvrant que chacune de ces ampoules était doublée d’une lampe à pétrole. L’électricité est capricieuse, à Téhéran.

L’énorme DC 8 s’était arrêté tout près du bâtiment de l’aérogare. Il n’y avait presque pas d’avions ; un Bœing d’Air India, un Coronado de la SAS et quelques vieux Dakota appartenant à d’inavouables compagnies moyen-orientales.

Docilement, les passagers emboîtèrent le pas à une hôtesse rondelette et noiraude.

Malko regarda autour de lui.

Personne ne semblait l’attendre. « On » serait venu sur le terrain. Il n’y avait que deux manœuvres persans en guenilles, affalés sur une marche. La terrasse était déserte et la pendule lumineuse indiquait une heure dix. Malko pensa avec fatigue qu’il n’était que quatre heures et demie à New York et qu’il aurait été bien mieux dans sa maison de Poughkeepsie que dans ce bled perdu où l’on avait l’impression de respirer du pétrole.

Déjà les passagers faisaient la queue aux deux guichets vitrés, où des fonctionnaires endormis et pas rasés se passaient avec des airs mystérieux les passeports étrangers ; le passeport diplomatique de Malko lui épargna l’attente. Un petit Iranien aux dents éclatantes sous une énorme moustache tiqua en voyant le titre de Malko. Il n’osa pas demander ce que signifiait SAS, mais, visiblement, il en mourait d’envie.

Beaucoup de gens avant lui avaient été intrigués par ces trois lettres. Elles voulaient tout simplement dire « Son Altesse Sérénissime ».

En dépit de son passeport diplomatique américain le prince Malko Linge, d’origine autrichienne, avait droit à ces titres. Et il y tenait beaucoup : autant qu’au château qu’il possédait en Autriche et où il comptait terminer ses jours, lorsque ses travaux un peu spéciaux pour le gouvernement américain lui auraient permis de le restaurer. Il était une sorte de contractuel à la CIA – Central Intelligence Agency – l’organisation de contre-espionnage américain.

Ses collègues, comme tous les Américains, étaient très impressionnés par son titre. Mais c’était un peu long. L’appeler « Linge » tout court eût paru un peu léger. SAS unissait concision et respect.

— Désirez-vous une voiture ? proposa poliment le fonctionnaire.

— Merci, je prendrai un taxi.

Dans ces pays-là, il vaut mieux toujours se méfier des gens trop serviables.

Malko regarda autour de lui. Il se trouvait dans la salle de douane, parmi les premiers arrivants. De l’autre côté d’une cloison vitrée, une cinquantaine d’Iraniens pressaient leur visage contre les glaces pour tenter d’apercevoir les passagers. Leur expression ravie et anxieuse donna à Malko l’impression d’être un nouveau-né dans une couveuse.

Pendant que ses deux valises arrivaient, il alla changer cent dollars au guichet de la banque Melli. L’employé lui donna un paquet de riais. Malko les compta. Il en manquait. Il tendit la main, sans rien dire. L’employé, dégoûté, rouvrit son tiroir et restitua les deux billets qu’il avait ôtés de la liasse avant de la donner à Malko. Ça marchait une fois sur deux, avec les étrangers qui avaient la naïveté de croire à l’honnêteté des banques. Tant pis, la fille de l’employé n’aurait pas de tchador [1] Sorte de robe iranienne. neuf !

Les valises étaient là. Un douanier pansu colla une étiquette dessus et sourit à Malko. Compréhensif, celui-ci tendit cinq riais.

Il n’y avait toujours personne. Pourtant, Schalberg savait que Malko arrivait ; et l’avion n’était même pas en retard ! Malko serra plus fort la poignée de sa serviette noire. Comme si on avait pu voir à travers le cuir ce qu’il y avait à l’intérieur. Il avait pensé un moment se l’attacher au poignet par une chaîne, mais ç’aurait été un peu ridicule.

Et puis, pourquoi attirer l’attention ? Il serait quand même fichtrement soulagé quand il aurait remis l’objet à Schalberg.

Un porteur en loques prit les valises ; Malko suivit, après un moment de suffocation. On avait beau être à mille cinq cents mètres d’altitude, il faisait une chaleur à mourir ; Téhéran au mois de juin, c’est le brasier.

La sueur dégoulinait déjà le long du dos de Malko. Son complet d’alpaga noir était tout froissé, ce qui l’agaça, car il avait horreur du négligé.

Glissant la main sous sa veste, il déplaça légèrement la crosse du pistolet extra-plat qui était glissé dans sa ceinture. C’était encore là que cela se voyait le moins, mais la chaleur collait l’arme à la peau d’une façon désagréable. Encore une concession qu’il avait faite à ses employeurs ! Lui avait horreur des armes à feu.

Il hésitait, planté sur le trottoir, devant l’entrée de l’aérogare ; il y avait bien un bar au premier étage, mais il fallait grimper les grands escaliers de marbre, c’était trop loin. Autant aller directement à l’hôtel. Là-bas, ils devaient avoir un coffre. Après, il aurait tout le temps de s’imprégner de vodka-lime.

Une rangée de taxis attendaient. Il levait le bras pour en appeler un, quand quelqu’un lui adressa la parole.

— Vous êtes perdu ?

C’était le ravissant accent, un peu chantant, de la petite hôtesse allemande qui avait pris son service à Paris. Elle se tenait derrière Malko, un sac dans une main et, dans l’autre, un manteau enveloppé d’une housse.

— Pas exactement. Je cherche à deviner quel est le moins voleur de tous ces taxis.

L’hôtesse sourit.

— Pourquoi ne venez-vous pas avec nous, dans la navette de la Panam ? Le commandant ne dira rien, c’est un ami.

Malko hésita un instant. Peut-être ceux qui devaient venir le chercher étaient-ils en retard. Mais d’autre part, Hildegard – elle lui avait dit son nom dans l’avion – avait une bien jolie silhouette. Ils avaient déjà parlé allemand ensemble, et ils pourraient continuer au bar du Hilton. Le dépaysement rend les femmes plus vulnérables, c’est connu. Quant à la serviette, elle serait autant en sécurité au milieu d’un équipage de la Panam qu’entre deux gardes du corps à la moralité douteuse. En Iran, la moralité des gens est toujours douteuse lorsqu’il s’agit de sommes supérieures à un dollar.

— Eh bien, d’accord. En avant.

Après un dernier regard circulaire, il monta dans le petit car Volkswagen qui attendait le long du trottoir. A douze dans le véhicule ils étaient un peu serrés, mais le commandant de bord eut un grand sourire pour Malko, lui montrant qu’il était le bienvenu.

Hildegard s’était assise à côté de lui. Visiblement, Malko lui plaisait. Il sourit en pensant à la tête qu’elle ferait si elle savait à qui elle avait donné asile.

Il grimaça un peu ; la crosse du pistolet lui entrait dans la cuisse. Difficile de le sortir sans se faire remarquer. La guerre était finie depuis longtemps.

— C’est la première fois que vous venez à Téhéran ?

— Non. Je suis déjà venu pendant la guerre. Ce n’était pas très drôle. J’espère qu’il y a des hôtels convenables, maintenant.

— Le Hilton, c’est tout. Les autres, c’est à peine croyable. Au Park Hôtel, le standardiste de nuit ne parle aucune langue connue… Vous allez rester longtemps ?

— Un mois environ. Je dois visiter un certain nombre d’endroits, pour voir où nous pourrions implanter une usine de nitrates. Dans le golfe Persique, probablement. Mais j’aurai pas mal de temps libre, se hâta d’ajouter Malko.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «SAS contre C.I.A.»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «SAS contre C.I.A.» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Gérard Villiers - Les canons de Bagdad
Gérard Villiers
libcat.ru: книга без обложки
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Le printemps de Varsovie
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Naufrage aux Seychelles
Gérard de Villiers
Gérard De Villiers - Cyklon w ONZ
Gérard De Villiers
Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - SAS à Istanbul
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - La panthère d'Hollywood
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Aventure en Sierra Léone
Gérard de Villiers
Gérard Villiers - Arnaque à Brunei
Gérard Villiers
Gérard de Villiers - Le disparu de Singapour
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Rendez-vous à San Francisco
Gérard de Villiers
Отзывы о книге «SAS contre C.I.A.»

Обсуждение, отзывы о книге «SAS contre C.I.A.» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x