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Gérard de Villiers: SAS à Istanbul

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Gérard de Villiers SAS à Istanbul

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Malko Linge, qui fait des extras pour la Central intelligence Agency, le Deuxième Bureau américain, n’est pas un agent secret ordinaire : c’est Son Altesse Sérénissime le prince Malko Linge. il possède un château en ruine. Chaque mission qu’on lui propose doit lui rapporter de quoi réparer une toiture, un pan de mur… Lorsque Washington lui confie une enquête sur un sous-marin atomique mystérieusement disparu dans les Détroits, Malko se doute qu’il aura affaire à forte partie.

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Boudeur, Krisantem démarra. Le corbillard venait de décoller du trottoir. Le Turc se plaqua derrière lui. L’occasion vint à un feu rouge. Dans un grincement, le corbillard freina. Krisantem n’eut qu’à lever légèrement le pied du frein pour obtenir le résultat souhaité.

Dans un grand bruit de tôle, l’avant de la Buick enfonça la porte arrière du corbillard.

Vingt secondes après il y eut cinquante personnes autour des deux véhicules immobilisés au milieu de la chaussée. Derrière, un vieil autobus qui avait déjà dû faire quatre fois le tour de la terre, commença à klaxonner. Tous ses occupants s’étaient mis aux fenêtres et injuriaient copieusement les deux conducteurs.

Krisantem descendit dignement de sa Buick et interpella le chauffeur de la camionnette :

— Exécrable demeuré, pourquoi n’es-tu pas resté dans le ventre pourri de ta putain de mère au lieu de semer la discorde dans cette rue paisible ?

— Trash, fit l’autre, ce qui, en bon turc, signifie : « Va te faire sodomiser chez les Grecs. »

Commencée sous de pareils auspices, la conversation ne pouvait que bien se poursuivre. La réplique suivante fut un coup de pied de Krisantem qui rata de peu les parties vitales de l’autre. Un coup de tête dans le ventre de Krisantem accrocha mieux le dialogue. Les deux hommes roulèrent à terre, sous les applaudissements de la foule. Il y a peu de distractions à Izmir…

Watson était sorti par l’autre portière de la Buick. Il se glissa jusqu’à la cabine du corbillard. La portière n’était pas fermée de l’intérieur. Il ouvrit. L’enveloppe était posée bien en évidence sur la banquette.

Il jeta un coup d’œil derrière lui. Tous les badauds étaient agglutinés autour des deux chauffeurs. Il tendit la main et enfouit rapidement l’enveloppe dans la poche intérieure de sa veste. Puis, tranquillement, il alla se mêler à la foule.

Un flic moustachu et pas rasé, sanglé dans un uniforme couvert de taches et chiffonné, fendit paresseusement la foule. A sa vue, tous ceux qui n’avaient pas la conscience tranquille, se dispersèrent. Il ne resta que deux ou trois personnes autour des deux combattants. La vue de l’uniforme calma le chauffeur du corbillard. Décochant un dernier coup de pied au pauvre Krisantem, il se releva.

La discussion confuse qui suivit fut perdue en grande partie pour Watson. Et c’est dommage. Car l’assurance étant un luxe quasi inconnu en Turquie, chaque accident est réglé par celui qui reconnaît avoir eu tort. Et s’il n’a pas d’argent, il se met au service de la victime.

Il faut se méfier de ce procédé. Un diplomate chicanier se retrouva un jour ainsi encombré d’un cuisinier ne sachant préparer qu’un plat, mais doté en revanche de trois femmes et d’un nombre indéterminé d’enfants qui se trouvèrent à la charge de l’employeur.

Dans le cas présent. Krisantem s’en sortit élégamment. Tirant des billets chiffonnés de sa poche, il tendit à l’autre 300 livres. Du coup, les sourires refleurirent sur les lèvres. Le chauffeur du corbillard remonta dans sa cabine et s’éloigna.

Watson ne quittait pas des yeux le corbillard. Pourvu que l’autre ne s’aperçoive pas de la disparition de l’enveloppe. Au demeurant, on ne le soupçonnerait pas. Mais quand même…

Krisantem se glissa derrière son volant et démarra.

— Tournez à droite tout de suite, ordonna Watson.

— Ça m’a coûté une chemise et 600 livres, grommela le Turc. Vous avez l’enveloppe, au moins ?

L’Américain ignora la question, mais dit seulement :

— Il faut combien de temps pour retourner à Istanbul.

— Six heures environ.

— Alors, partons tout de suite. Je voudrais y être avant la fin de l’après-midi.

Ça n’allait plus du tout. Krisantem eut un frisson dans le dos. À vouloir courir deux lièvres à la fois, il s’était fichu dans un drôle de pétrin. Son premier employeur n’allait pas apprécier du tout cette complication.

Son argent risquait bien de ne lui servir qu’à se payer un cercueil avec des poignées en or… Soudain, il eut un éclair de génie.

— Je ne peux pas partir comme ça, protesta-t-il. Mon radiateur est abîmé. Il faut que je passe dans un garage.

— Il y en a pour combien de temps ?

— Deux heures au moins.

— Bon, allons-y.

Encore un sale truc. Krisantem prit sa voix la plus ennuyée :

— Il vaudrait mieux que vous alliez vous reposer à l’hôtel. S’ils voient un étranger avec moi, ils vont me faire payer plus cher.

— D’accord. Mais dépêchez-vous.

Krisantem eut un soupir intérieur. Pour le genre de réparation qu’il avait à effectuer, il valait mieux être seul… À peine eut-il déposé l’Américain à l’hôtel qu’il fonça vers la sortie de la ville. C’était risqué de laisser l’autre seul avec les papiers, mais il n’avait pas le choix. Il fallait au moins réussir une partie du travail.

Il dut se faufiler entre un incroyable magma de charrettes à âne, d’autobus antédiluviens, de camions russes tombant en morceaux, de piétons apathiques.

La sueur coulait sur son front. À la moindre pause, tout son plan était en l’air. Et lui n’avait plus qu’à prier Allah. Sous un coup d’accélérateur furieux, la vieille Buick trembla, bondit en avant, le compteur se stabilisa à 100. Impossible de la pousser davantage, et même à cette vitesse-là, c’était faire courir un cent mètres à un cardiaque.

Le paysage défilait autour de lui. Une campagne pauvre et plate, brûlée par le soleil. De temps en temps, un village pouilleux orné d’une pompe à essence « Turkayi ». Et toujours pas de corbillard en vue. Il fallait absolument qu’il le rattrape avant les collines. Il avait mal aux jointures à force de serrer son volant. Le soleil tapait en plein et la grosse voiture noire était semblable à une étuve.

Enfin, il l’aperçut et faillit même l’emboutir une seconde fois ! Mais involontairement. L’autre roulait tout doucement sur le bas-côté de la route, un bras pendant par la portière. Krisantem l’imagina abruti de chaleur et songeant à son macabre chargement.

Au loin, les montagnes bleuâtres dansaient sous la chaleur torride. La montée s’amorçait dix kilomètres plus loin. La route traversait un paysage sauvage et désolé, sans une habitation. Des pentes abruptes longeaient la route de chaque côté, sans un arbre. Le coin idéal pour une opération discrète.

Krisantem laissa partir l’autre devant. Il ne fallait pas qu’il le repère trop vite. Finalement, ce n’était pas une mauvaise chose l’incident du matin. Cela allait faciliter la prise de contact.

Le corbillard aborda la première pente. Krisantem comprit qu’il changeait de vitesse. Il y avait encore trois ou quatre kilomètres. Pas une voiture en vue. Il poussa un peu la Buick pour qu’elle se rapproche.

Revenu à une occupation qui lui était familière – tuer – il se sentait parfaitement à l’aise. Il vérifia que son vieux parabellum était enfoncé dans la banquette.

La route grimpa encore durant une dizaine de minutes. Puis apparut une longue section plate qui se terminait par une descente en lacet sur le village d’Ortakoï. Le paysage était désert et grandiose. Des rochers énormes et jaunâtres semblaient avoir été éparpillés par la main d’un géant. Pas un arbre, et le soleil.

Krisantem accéléra doucement. Au moment de dépasser le corbillard, il klaxonna plusieurs fois. Puis, passant son bras par la portière, il fit signe à l’autre de s’arrêter. Lui-même se rabattit très vite et stoppa, une centaine de mètres en avant, sur le bas-côté.

Aussitôt, il descendit de voiture et se posa sur la route, son sourire le plus engageant aux lèvres.

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