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Gérard de Villiers: SAS à Istanbul

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Gérard de Villiers SAS à Istanbul

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Malko Linge, qui fait des extras pour la Central intelligence Agency, le Deuxième Bureau américain, n’est pas un agent secret ordinaire : c’est Son Altesse Sérénissime le prince Malko Linge. il possède un château en ruine. Chaque mission qu’on lui propose doit lui rapporter de quoi réparer une toiture, un pan de mur… Lorsque Washington lui confie une enquête sur un sous-marin atomique mystérieusement disparu dans les Détroits, Malko se doute qu’il aura affaire à forte partie.

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Le corbillard stoppa à cinquante centimètres de lui, dans un grincement de freins. Le conducteur n’avait pas l’air rassuré. « Il doit croire que je veux lui reprendre son fric », pensa Krisantem. S’approchant de la portière, il se hâta de le rassurer.

— Je roulais derrière quand j’ai vu de la fumée qui sortait de ta roue arrière droite. Tu dois avoir une mâchoire de freins qui bloque.

— Ah merde ! fit l’autre. Ça va être gai de démonter avec cette chaleur.

— Je vais te donner un coup de main, proposa Krisantem.

— Tu m’en veux pas pour ce matin ? Tu comprends, la bagnole n’est pas à moi. Mon patron m’aurait viré.

— Mais pas du tout, fit Krisantem, très grand seigneur. C’est mon client qui a payé. J’y ai même gagné.

— Ah bon, fit l’autre, soulagé. Ça m’étonnait aussi que tu aies marché aussi facilement.

Il descendit et s’étira. Sa chemise grise était trempée de sueur dans le dos. Il avait une bonne tête avec de grosses lèvres et des yeux proéminents de grenouille. Il alla à l’arrière, s’agenouilla avec un soupir et envoya le bras sous le véhicule.

Krisantem l’avait suivi. Silencieusement, il avait tiré son lacet de sa poche. Il regarda autour de lui. Aucune voiture ne venait, ni dans un sens, ni dans l’autre.

— C’est marrant, grogna le chauffeur, le tambour n’est pas chaud. Tu es sûr que c’est la roue droite ?

Brusquement, il eut l’impression qu’une lame de rasoir lui tranchait la gorge. Krisantem venait de passer rapidement le lacet autour de son cou. Et maintenant, il serrait, tenant bien en main les deux poignées. D’un coup de genou dans le dos, il empêcha sa victime de se relever. Celui-ci griffait sa propre gorge, tentant d’arracher le lacet qui s’enfonçait un peu plus à chaque seconde dans les chairs.

Sa vue se brouilla. Il ouvrit la bouche pour hurler, mais aucun son ne sortit. D’un coup de reins désespéré, il essaya de se relever. Mais sa tête heurta la caisse et il retomba étourdi.

Krisantem en profita. Il se laissa tomber de tout son poids sur l’autre, tout en continuant à serrer. Ainsi, au cas où une voiture passerait, ils auraient l’air de deux compagnons farfouillant dans une bagnole en panne. Le chauffeur eut encore quelques soubresauts, puis se tendit brusquement pour retomber, tout mou. Krisantem serra encore un bon coup pour être sûr, puis, avec précaution, enleva son lacet.

Il se releva, un peu essoufflé. Le soleil tapait de plus en plus. Par les pieds, il tira le cadavre de dessous la voiture. Rapidement il fouilla ses poches et en tira les billets qu’il lui avait donnés le matin. Pas de petits bénéfices.

Avec un « han » de peine, il chargea le corps sur son épaule et alla le jeter sur la banquette du corbillard. Le cadavre s’affala sur le volant. De loin, il avait l’air de faire la sieste.

Krisantem courut à sa voiture. Faisant marche arrière, il vint se garer juste devant l’autre. Il ouvrit son coffre. Les jerricans étaient là. À grand-peine, il sortit le premier et courut jusqu’à l’arrière du corbillard. La porte n’était pas fermée à clef. Mais il se recula d’un bond : l’odeur était épouvantable. Il regarda avec horreur la caisse posée sur le plancher. Ça devait couler comme du camembert…

Le couvercle n’était pas cloué. Il le souleva. La puanteur le fit verdir. Il se hâta de déboucher le jerrican et commença à en verser précautionneusement le contenu sur tout le corps, comme un cuisinier consciencieux arrosant un rôti.

L’odeur de l’essence lui parut aussi douce que celle des roses d’Ispahan, après le reste. Quand le jerrican fut vide, il sauta hors du corbillard et courut jusqu’à son coffre. Toujours rien en vue.

Il vida le second jerrican sur le corps du chauffeur et dans la cabine. Il en dégoulina partout. La banquette en absorba une bonne dizaine de litres. « Un bon barbecue », pensa Krisantem qui avait entendu parler de Mme Nhu [1] Belle-sœur de Ngô Dinh Diem, chef de l’Etat vietnamien, qui conseillait aux bonzes de s’immoler par le feu. .

Le troisième jerrican servit à arroser les pneus et la carrosserie. Mais le Turc ne vida pas tout. Manœuvrant, il se plaça derrière le corbillard. À l’endroit où il était arrêté, la route commençait à descendre très légèrement. La ligne droite se prolongeait une centaine de mètres et se terminait par un virage en épingle à cheveux, surplombant un ravin abrupt de plus de 200 mètres. Un coin dangereux.

En sueur, Krisantem remonta dans la Buick et démarra doucement. L’avant de la voiture vint s’encastrer dans l’arrière du corbillard. Le Turc accéléra ; le corbillard s’ébranla.

Ça collait. Krisantem arrêta son moteur. Il sortit et écouta attentivement. Aucun bruit de moteur. C’était l’heure où tous les routiers font la sieste.

Il attrapa le dernier jerrican et se mit à courir. C’était la partie la plus délicate, mais, hélas, indispensable. Au bout de cinquante mètres, il s’arrêta, déboucha le jerrican et répandit l’essence qui restait sur la chaussée. Puis, s’éloignant de quelques mètres, il craqua une boîte d’allumettes d’un coup et la jeta.

L’essence s’enflamma d’un seul coup avec un « vlouf » sinistre. La chaleur claqua le visage du Turc. Il avait une minute pour agir. Il revint en courant jusqu’à la Buick. Devant lui, l’essence brûlait avec une épaisse fumée noire.

La Buick démarra, poussant le corbillard. Krisantem jeta un coup d’œil dans son rétroviseur. Rien. Les deux véhicules prirent de la vitesse, l’un poussant l’autre. Il restait quarante mètres, trente mètres, vingt. Krisantem accéléra brusquement et freina à fond.

Il y eut un bruit de tôle et la Buick continua derrière le corbillard, accrochée par les pare-chocs. Krisantem sentit une sueur glacée dégouliner de ses omoplates.

L’essence brûlait à quinze mètres de là. Il allait griller comme un poulet. Inexorablement, le corbillard imbibé d’essence entraînait la Buick vers la nappe d’essence enflammée. Il restait dix mètres. Krisantem appuya de toutes ses forces sur l’accélérateur. Il y eut un horrible craquement de tôles. Alors, il freina à fond, arc-bouté sur son volant.

Le pare-chocs de la Buick céda. Le corbillard partit brusquement en avant. En sueur, le Turc le vit arriver sur l’essence, entendit un « plouf » sourd et il n’eut devant lui qu’une masse de flammes.

Transformé en brûlot, le corbillard dévalait la route de plus en plus vite. Il arriva dans le virage et continua tout droit, dans le ravin.

Krisantem mit la Buick en marche, jusqu’au virage. L’essence finissait de brûler sur la route. Il descendit, pour voir. Au bas du ravin, il y avait un véritable brasier. Une épaisse fumée noire s’élevait tout droit. La chaleur était telle qu’elle était sensible de la route. Il y eut deux explosions sourdes : deux pneus, puis une qui envoya à vingt mètres, tout l’arrière. C’était le réservoir d’essence.

On ne risquait pas de retrouver grand-chose. Krisantem sourit, soulagé. La moitié de son boulot était accomplie. Mais il restait encore une corvée désagréable…

Il fit faire demi-tour à la Buick et repartit sur Izmir. Au bas de la côte arriva un camion chargé de madriers qui montait à dix à l’heure. L’« accident » allait être découvert. En regardant sa montre, le Turc fut surpris de voir que toute l’affaire n’avait pas pris plus d’un quart d’heure.

Quand il s’arrêta devant l’hôtel, il avait le cœur battant. Si son client avait disparu avec l’enveloppe, il allait passer de difficiles moments. Il entra dans le hall. Il était là. Et bien là.

— Qu’est-ce que vous avez foutu ? rugit Watson en le voyant. Ça fait trois heures que je vous attends !

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