Georges-Jean Arnaud - Fac-similés

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Le maigre désigna le récepteur de fac-similés :
— Un drôle de truc. De l’espionnage météo. On aura tout vu. Alors que des dizaines de stations donnent toutes les indications voulues. Il n’y a qu’à se mettre à l’écoute. Quelle idée de transformer ici les renseignements reçus, de les transcrire sur une bande perforée pour les transmettre à destination de Cuba. Vous y croyez, vous, à ces fusées TS6 sur berceaux auto-guideurs ? Une base sans personnel, uniquement dépendante de cerveaux électroniques ?

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— Il est sept heures. L’émission commence dans un quart d’heure, mais tout est en place pour la recevoir. Pour une fois, Emily, je vous laisserai faire.

La grosse femme inclina la tête avec une gravité nouvelle. Elle approuvait entièrement l’entreprise de son compagnon. Il avait eu pour elle des paroles qui l’avaient profondément touchée, même si elle n’y avait pas répondu.

— De toute façon je serai de retour pour notre temps de vacation. Exceptionnellement, aujourd’hui, nous pouvons émettre depuis la cour. Nous ne l’avons jamais fait, nous ménageant ainsi cette possibilité pour une pareille occasion.

— D’où allez-vous téléphoner ?

— De la cabine en face du Starlite Motel. J’espère être de retour dans une heure au plus.

Au passage il prit un beignet et le mangea avec un air satisfait.

— Ils sont excellents savez-vous ? Vous êtes une bonne cuisinière et il ne doit pas être désagréable de vivre en votre compagnie.

Pour une fois le visage d’Emily perdit toute sa méfiance et ses yeux n’eurent pas cet éclat cruel qu’il leur connaissait. Elle n’osa cependant par lui répondre ni se rapprocher de lui.

La camionnette manœuvra dans la cour, et elle n’alla à la fenêtre que pour voir les feux de position s’éloigner dans le chemin creux, devenir deux minuscules points, se ravivant soudain quand Fred Compton freina à proximité de la highway.

CHAPITRE VII

Kowask s’était à tout hasard posté à côté de l’entrée. Si l’inconnu tentait de pénétrer dans l’appartement, il serait dissimulé par le battant. L’homme semblait avoir sonné selon une convention préétablie, mais quand il insista il se contenta d’appuyer sur le bouton par petits coups. Le marin fronça les sourcils. Était-ce un habitué ou un visiteur tout à fait ordinaire ?

Collant son oreille contre le bois de la porte, il entendit l’inconnu racler sa gorge, bouger ses pieds. Après un dernier coup de sonnette il se décida à partir. Ses pas traînaient dans le couloir, puis ils moururent dans l’escalier.

Sans plus attendre, Kowask ouvrit la fenêtre, agrippa un des cercles de protection de l’escalier de secours. Ne pouvant pénétrer dans l’étroit cylindre qu’ils formaient pour protéger la descente.

Il les utilisa pour rejoindre le sol qu’il atteignit après un saut de deux mètres. Ayant emprunté un étroit passage, il se retrouva sur le trottoir lorsque l’inconnu, du moins il supposa que c’était le même, sortit de l’immeuble. C’était un homme de taille médiocre, de type espagnol avec ses cheveux noirs et son teint sombre.

Le latin alluma une cigarette pour regarder autour de lui puis se dirigea sur sa droite. La filature ne fut pas très longue, elle entraîna Kowask jusqu’au bar voisin. L’inconnu commanda une bière et un jeton de téléphone, se dirigea vers la cabine au fond du couloir.

Son absence dura cinq minutes que le lieutenant de vaisseau mit à profit pour pénétrer dans le bistrot, commander une bière en s’installant dans un box, et la payer pour pouvoir sortir à sa guise. Protégé par un journal il vit revenir son client qui arborait une mine sombre. Arrivé au comptoir, il sortit de sa poche de la menue monnaie qu’il compta avec application, voire avec une certaine inquiétude. Le barman recompta après lui, le visage soupçonneux puis méprisant devant la médiocrité du pourboire.

— Connaissez pas un certain Quinsey qui habite le bloc au 147 ?

Le barman daigna à peine secouer sa tête.

— Un type qui a une Chevrolet verte. Il n’est pas plus grand que moi mais il est chauve.

L’homme du bar s’éloigna en secouant la tête pour servir d’autres clients, et le petit Espagnol soupira, avala sa bière et regarda autour de lui. Il effleura à peine le journal derrière lequel se dissimulait Kowask. Ses yeux reflétaient un désespoir réel. Il paraissait désemparé.

Quand son verre fut vide le barman se hâta de le lui rafler et de lui demander :

— Autre chose, Jack ?

L’homme se sépara du comptoir comme d’une planche de salut, et se dirigea sans entrain vers la porte. Kowask continua de lire. L’homme était trop embêté pour s’éloigner rapidement et il préférait lui laisser prendre une certaine distance. Il le retrouva en contemplation devant la vitrine d’un restaurant qui exposait des plats en carton-pâte, d’un réalisme quelque peu poussiéreux.

L’un derrière l’autre ils continuèrent ainsi, mais l’Espagnol fit un écart pour éviter le poste de police. Kowask jeta un coup d’œil à sa Jaguar qui attendait dans le parking officiel. Il espérait ne pas rencontrer le lieutenant Cramer. L’Espagnol s’immobilisa à un arrêt d’autobus et parut vouloir attendre. Il devait habiter en dehors de la ville. Kowask revint rapidement sur ses pas et s’approcha de sa Jaguar comme s’il voulait la voler. Il craignait d’attirer l’attention d’un flic qui l’aurait reconnu.

Il poussa un soupir de soulagement quand il revit son homme toujours en attente. Il alla stationner un peu plus loin et sortit pour glisser une dime dans la fente de l’appareil. Il pouvait surveiller l’arrivée de l’autobus.

L’Espagnol en laissa repartir un sans y monter, mais n’eut que cinq minutes à attendre pour prendre celui qui desservait la U.S. 1 jusqu’à Daytona.

La filature fut assez difficile car la nuit était totale et épaisse. Le premier arrêt s’effectua à deux miles environ de Cocoa. Il ralentit le plus possible, à cent mètres du bus, puis le dépassa en pleins phares. L’Espagnol n’était pas l’une des trois personnes qui venaient de descendre.

Il eut l’intuition que son homme serait arrivé à destination quand il aperçut la pancarte du « Bridge trailer’s ». Un camp pour caravanes. Il était possible que …

Ralentissant à l’extrême il se laissa doubler par le car, en souhaitant que l’Espagnol ne remarque pas son manège. Comme prévu il quitta le véhicule à l’arrêt du camp en compagnie d’une demi-douzaine de personnes. Kowask continua de rouler un bon moment avant de faire demi-tour. Il croisa le car qui continuait vers Daytona, se gara sur l’accotement.

Comme il s’approchait de l’entrée, une voix coléreuse lui parvint.

— Non, mon vieux, ça ne marche pas. Vous me devez dix dollars et le règlement est formel. Je ne peux vous laisser entrer que si vous payez votre dette et me donnez un acompte pour une semaine.

S’approchant un peu plus, Kowask vit le gardien qui discutait avec son Espagnol. Ce dernier lui tournait le dos et avait les épaules affaissées.

— Laissez-moi aller chercher quelques affaires que je pourrais vendre en ville pour vous payer.

— Maintenant ? fit l’autre sceptique. Tout est fermé à cette heure et vous ferez chou blanc. C’est inutile d’insister. Dix dollars plus trois dollars vingt-cinq cents, faites le compte.

Le petit homme voulut se rebiffer.

— Vous n’avez pas le droit de m’empêcher d’entrer. Je vais appeler la police.

L’autre se montra goguenard :

— Allez-y ! Je suis aussi shérif adjoint, comme tous les gardiens de camp. Qu’avez-vous à me dire ?

Un silence suivit. Le petit homme se balança sur une jambe, puis sur l’autre avant de proposer :

— Écoutez, j’ai un transistor qui vaut trente dollars, neuf. Il n’y a que deux mois que je l’ai. Je vous le laisse en dépôt jusqu’à demain. Vous le garderez si je ne peux encore vous payer.

Le gardien flaira une bonne affaire, mais fit le dégoûté :

— Qui me dit que ce n’est pas un truc volé ? Je serais encore dans une sale histoire ensuite.

— Je peux vous montrer la facture. Je l’ai acheté à Cocoa.

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