Georges-Jean Arnaud - Fac-similés

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Le maigre désigna le récepteur de fac-similés :
— Un drôle de truc. De l’espionnage météo. On aura tout vu. Alors que des dizaines de stations donnent toutes les indications voulues. Il n’y a qu’à se mettre à l’écoute. Quelle idée de transformer ici les renseignements reçus, de les transcrire sur une bande perforée pour les transmettre à destination de Cuba. Vous y croyez, vous, à ces fusées TS6 sur berceaux auto-guideurs ? Une base sans personnel, uniquement dépendante de cerveaux électroniques ?

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Il étudia ses dessins, jusqu’à ce qu’il découvre qu’un canal de drainage longeait pendant un bon mille la ligne du téléscripteur.

— Curieux, dit-il entre ses dents.

Si l’on trouvait la connexion à cet endroit-là, il suffirait de fouiller la région dans un rayon de cinq miles pour découvrir l’endroit où était caché le récepteur de fac-similés.

— Pas possible que Sunn n’ait pas eu la même idée. Et en ce moment il est peut-être en train de mettre la main sur ces gars-là.

C’était peut-être aller trop vite. Il ne serait pas facile de retrouver la boîte de dérivation du fil clandestin, même avec un voltmètre. Les étranges amateurs de météorologie devaient avoir utilisé un compensateur de courant, pour éviter toute chute de voltage. Mais Sunn avait à sa disposition toute une équipe de techniciens qui abattraient le travail en un temps record. Il soupira. Le Commodore ne se souciait pas de l’inégalité de la lutte. Sa vieille animosité contre le principal service de renseignements du pays lui faisait oublier les réalités. Ou alors le vieux renard pressentait autre chose.

Le temps commençait à devenir d’une lenteur infinie, et la nuit ne se pressait nullement de tomber. Il regrettait presque de s’être proposé. Certes Sunn et Hammond ignoreraient qu’il avait pu faire des constatations intéressantes grâce à ses coups de téléphone, mais à quoi cela l’avancerait-il si les agents de la C.I.A. avaient eu la même pensée.

Debout devant le réfrigérateur ouvert, il se demandait ce qu’il allait manger lorsque la sonnerie de la porte d’entrée retentit. Une série de trois coups brefs, puis une autre. Dans tous les cas ça ne pouvait être ses collègues.

CHAPITRE VI

Fred Compton retira le grand bidon découpé qu’il avait glissé sous la camionnette. Il était plein d’une huile noirâtre qu’il alla jeter un peu plus loin, dans l’ancienne fosse à purin. Il remit en place le boulon de fermeture, fixa la patte d’arrêt et commença de vider l’huile neuve dans le reniflard.

Emily Morland l’observait de l’intérieur de la maison, tout en roulant la pâte à beignets. Le front de son compagnon était soucieux, et elle devinait les pensées qui le préoccupaient.

Quand il entra, une bonne odeur l’environna.

— Oh ! Bonne idée, Emily ! Il mordit dans un beignet.

— Attention, dit-elle, ils sont brûlants. L’homme mastiqua tout en la regardant de telle façon qu’elle lui demanda ce qu’il avait.

— Je pense que ce n’est pas une mauvaise chose que de vivre comme un ménage de retraités sans soucis. Ça m’aide à oublier bien des choses.

Elle se mit à rire :

— Vous vous embourgeoisez, Fred Compton.

— Non, mais je commence à être las, et ce que nous a annoncé Quinsey hier au soir ne me plaît pas tellement.

— Quoi, ce voyage d’une semaine ? Que redoutez-vous ?

Compton prit un autre beignet et le fourra tout entier dans sa bouche.

— Je trouve étrange qu’il s’en aille, alors que certaines choses commençaient à nous paraître surprenantes, comme s’il appréhendait que nous lui posions des questions.

Emily vint mettre un pot de café et des tasses sur la table :

— Les auriez-vous posées, ces questions ? Je ne crois pas mon pauvre Fred Compton. Nous avons l’habitude d’obéir aveuglément depuis des années, et il nous est difficile de faire autrement.

— Avez-vous remarqué qu’il n’avait pas cette vieille Chevrolet verte hier au soir ? Qu’en a-t-il fait ? Il a laissé sa voiture dans le chemin creux, comme s’il souhaitait que nous ne la voyions pas. Malheureusement pour lui, je crois l’avoir identifiée comme étant une Pontiac de l’année dernière. J’ai l’habitude des voitures, et même la nuit j’arrive à les reconnaître.

— Et ça vous avance à quoi ?

— Je ne sais pas encore, mais j’ai un mauvais pressentiment, Emily. Il faut que je sache ce que vaut réellement Quinsey.

Il but la tasse de café qu’elle venait de lui servir.

— Comment allez-vous faire ?

— Il faut que je téléphone à San Francisco.

Mais pas depuis ici par prudence.

Elle mangeait lentement en l’écoutant, et elle avala pour lui répondre.

— S’agit-il de cet homme dont vous me parliez hier ?

— Oui. C’est un vieux militant qui connaît les principaux responsables. Un homme comme Quinsey ne peut lui être inconnu.

Il lui jeta un regard en dessous.

— Vous-même, Emily, pourriez me renseigner, mais vous préférez garder toute votre méfiance.

Elle acheva sa tasse de café, ramassa les miettes de beignets avec la tranche de sa main, et les fit tomber dans sa paume ouverte avant de lui répondre. Il trouvait à tous ces gestes un charme d’intimité. Il aurait voulu oublier toutes ces histoires, la politique, pour s’occuper de cette ferme en compagnie d’Emily. Mais il était certainement trop tard.

— Il ne m’est pas agréable, Fred, de parler de cet homme après ce qui s’est passé entre nous. Je vous ai raconté tout cela hier au soir, et cette nuit je l’ai regretté. Je me sentais honteuse comme une oie blanche.

— Comment l’avez-vous connu ?

— Il m’a été présenté par le responsable de la cellule de l’état d’Alabama, qui paraissait le tenir en grande estime. Quinsey avait fait de la prison pour flagrant délit de propagande communiste. Il était considéré comme un héros.

— De la prison ? Combien de temps ? Elle réfléchit quelques secondes :

— Je crois qu’il a obtenu une réduction de peine.

Compton sursauta.

— Une réduction de peine ? Et quel État est aussi indulgent pour les communistes ? Un État du Nord pour le moins ?

Il ricana :

— On dit qu’ils sont plus libéraux vers là-haut, mais ils ne valent pas mieux que les autres.

— Ni le Sud ni le Nord, le Kansas.

— Ne trouvez-vous pas étrange que sa peine ait été réduite ?

Elle quitta la table pour s’approcher de la fenêtre. Le crépuscule prenait des teintes rougeâtres.

— Si, à la vérité. Croyez-vous que cela ait une grande importance ?

— N’oubliez pas qu’un prisonnier politique ne peut espérer une réduction de peine que du gouverneur de l’état, avec approbation fédérale puisque notre parti est interdit sur tout le territoire. Ce ne doit pas être facile à obtenir. Il a dû bénéficier de puissants appuis. Certainement celui d’un sénateur.

Troublée la grosse femme tourna le dos à la fenêtre et le regarda.

— Vous raisonnez juste, Compton, il est dommage que nous n’ayons pas discuté de cela quelques jours plus tôt. L’ennui dans notre organisation, c’est que nous sommes tellement dispersés, compartimentés, que si un traître s’introduit dans nos rangs il est difficile de le découvrir rapidement.

Dans son énervement, Compton eut du mal à allumer sa cigarette.

— Mais, continua la grosse femme, que pouvons-nous craindre ? Nous ne représentons pas un gibier très intéressant pour la police fédérale. Nous ne connaissons pratiquement rien. Nous n’avons été que des militants de base un peu plus fidèles que les autres, c’est tout.

Son compagnon tourna son visage vers elle qui le trouva brusquement émouvant, avec son grand nez rougi et ses joues creuses envahies par un poil grisâtre. Un bon vieux, pensa-t-elle. Voilà de quoi il a l’air maintenant.

— Je suis las, Emily, et j’aimerais couler des jours tranquilles en compagnie d’une femme comme vous, mais je ne voudrais pas abandonner ce pourquoi j’ai lutté toute ma vie. Si Quinsey a trahi il faut que je le prouve et alerte nos amis. Il se leva et alla chercher sa gabardine, son chapeau et son éternel cache-nez noir dans sa chambre.

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