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Georges-Jean Arnaud: Les fossoyeurs de liberté

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Georges-Jean Arnaud Les fossoyeurs de liberté

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Le Chili dans les jours qui suivent le coup de force des militaires alors que la Junte au pouvoir impose sa loi. Le Commander Serge Kovask accompagne une commission sénatoriale d'enquête américaine comme enquêteur. Il connaît bien le Chili, y est déjà venu. Mais il découvre un Santiago complètement transformé, inquiétant. Les Américains qu'il y rencontre ont tous plus ou moins trempé dans le renversement du gouvernement légal d'Allende. Certains ont même versé d'importantes sommes aux syndicats patronaux pour affaiblir l'économie locale. D'où vient cet argent qui suit de mystérieuses filières avant de s'entasser dans les coffres de certaines personnalités ?

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— On pourrait longer l’autoroute. Le plus longtemps possible. De toute façon, on ne peut la rejoindre. Il y a un grillage. Mais, peut-être, que nous pourrions passer à pied.

— Allons-y, guidez-moi. L’autoroute de quoi, au fait ?

— De Valparaiso.

— Il y a des cars ?

— Ils sont également contrôlés.

— Oui, à la sortie, mais plus loin ?

— On ne peut marcher sur l’autoroute, sans se faire remarquer.

Bientôt, elle roula sur la rue parallèle à la grande voie de communication. Il y avait effectivement un grillage élevé. Elle finit par se ranger sur le côté.

— On continue à pied.

— Regardez cette patrouille.

Une automitrailleuse française venait à leur rencontre, mais le chef de voiture levait la tête vers les immeubles modestes aux façades lépreuses, et ne leur prêta aucune attention. Après son passage, ils descendirent, continuèrent à petite allure. Lascos se retournait souvent, et elle lui demanda de se surveiller.

— Soyez naturel. Nous n’avons rien de clochards, ni de miséreux. Juste un couple qui se rend chez des cousins. C’est ça. Et pour bien faire, donnez-moi le bras.

Il lui donna l’impression de s’accrocher à elle comme à une bouée de secours, et elle ne pouvait s’empêcher de sourire. Plus loin, la rue faisait un angle droit, mais un sentier riverain continuait le long de l’autoroute. Lascos eut un mouvement de recul lorsque la grosse femme s’y engagea.

— Nous ne pourrons pas expliquer notre présence dans ce coin.

— Nous verrons bien. Dépêchons-nous.

Plus loin, elle remarqua que des ruisseaux franchissaient le grand axe routier, par des conduits assez gros. Ils auraient pu traverser en se courbant seulement, mais elle préféra descendre encore quelques kilomètres vers Valparaiso. Bientôt, les immeubles devinrent rares, et furent remplacés par des constructions légères, puis par des bidonvilles.

— Je vous en supplie, ça grouille de policiers et de soldats là-dedans.

A plusieurs reprises, ils avaient vu des véhicules de carabiniers et de parachutistes passer rapidement sur l’autoroute dans les deux sens, mais il y avait aussi bon nombre de voitures particulières, des camions et des cars. La vie économique reprenait automatiquement ses droits.

— On va traverser là.

— C’est un cloaque, dit-il, en se penchant sur 1’égout nauséabond qui s’enfonçait sous terre. Vous le faites exprès. Il y avait d’autres endroits plus praticables, mais non, vous choisissez le plus dégoûtant.

— Justement. Nul ne nous y accompagnera, ou ne nous y poursuivra. Allons, venez.

Avec répugnance, il essaya de protéger ses chaussures, mais bientôt, dut patauger dans dix centimètres de fange puante. De l’autre côté de l’autoroute, la Mamma découvrit la petite route qui serpentait à travers des terrains vagues et des jardins ouvriers.

— Il y a une cabane là-bas. Nous allons essayer de l’atteindre, sans nous faire remarquer.

— Pourquoi faire ?

— Y passer la nuit.

Lascos sursauta :

— La nuit ? Nous en avons pour six heures au moins. Nous n’avons rien à manger, rien à boire.

— Essayez d’oublier votre corps pour quelque temps. Mieux vaut être léger pour courir. Je vais d’abord me rendre là-bas, et je vous ferai signe ensuite qu’il n’y a aucun danger.

— Pourquoi ? fit-il méfiant.

— Parce que pour l’instant, je ne suis pas recherchée, moi, et que je possède un passeport américain.

— Pourquoi ne m’avez vous pas conduit à votre ambassade, hein, ricana-t-il ; puisque vous êtes si bien placée ?

— Ça grouille d’agents de la C.I.A. là-bas, et de plus, ils ne reçoivent aucun Chilien traqué. A tout à l’heure.

Elle traversa le terrain vague, atteignit la cabane à moitié en ruine. Elle n’apercevait personne, mais savait qu’il pouvait y avoir des dizaines d’yeux invisibles dans le secteur. Une fois sur place, elle agita brièvement le bras, et il la rejoignit, courbé en avant, presque à quatre pattes.

— Il y a un peu de foin séché. Allongez-vous, et reprenez vos forces.

— Mais, à la nuit, que ferons-nous ?

— Je vais y réfléchir, dit-elle, en allumant un de ses petits cigares à l’odeur tenace.

— Comment, s’indigna-t-il, vous n’avez même pas un endroit sûr où me conduire ? Mais qui êtes-vous donc, à la fin ?

CHAPITRE III

A l’hôtel San Cristobal de Santiago, la commission d’enquête sénatoriale américaine disposait de plusieurs salons comme bureaux. Installée depuis deux jours dans la capitale chilienne, on l’entourait de beaucoup d’égards, et d’un confort exceptionnel. Trop, pensait le sénateur John Holden, depuis qu’il avait débarqué de l’avion. Il doutait que, dans ces conditions, le travail du groupe qu’il dirigeait puisse obtenir des résultats satisfaisants, et authentiques.

Ce matin-là, le Commander Serge Kovask se présenta à l’hôtel vers les 10 heures, et fut reçu par la jolie Marina Samson, secrétaire particulière de John Holden. C’était une fille magnifique de vingt-cinq ans, grande, mince, aux cheveux châtain clair, aux yeux légèrement effilés. Elle portait un ensemble pantalon gilet en gros lainage chiné, qui mettait en valeur son corps parfait. Elle lui sourit, lui demanda de patienter.

— Le sénateur reçoit Juan Palacio.

— Un des patrons du syndicat des camionneurs ? s’étonna Kovask.

— Il s’est présenté de lui-même, dit-elle.

En même temps, elle détaillait discrètement ce diable d’homme au visage bronzé, aux cheveux et aux yeux presque blancs, comme délavés par l’air du large.

— Curieux, fit Kovask. Il a certainement été conseillé par la Junte. Il a été le plus coriace des adversaires d’Allende, lors de la fameuse grève qui a ruiné l’économie de ce pays et précipité la chute du Président. Je ne crois pas qu’on en tire grand-chose.

— Vous connaissez son curriculum vitae ?

— Assez bien, oui. Il possède une grosse entreprise, dont les camions ont souvent travaillé pour l’Anaconda et l’ITT. Rien que cela le rend suspect d’avoir perçu des fonds de la C.I.A. et de ces sociétés pour sa lutte professionnelle.

A ce moment-là, la double porte derrière eux s’ouvrit, et en sortit un gros homme, vêtu d’un costume clair avec chemise noire et cravate blanche. Il tenait à la main un chapeau à large bord, comme les cavaliers huasos. Il s’inclina devant le sénateur Holden, martela le marbre du sol de ses talons, sans accorder un regard au couple. Kovask nota le lourd visage brutal, les petits yeux rusés de l’homme, avant de s’approcher du sénateur.

Ce dernier venait vers lui ventre en avant, cigare aux lèvres, quelque peu churchillesque, mais sans le moindre ridicule. Il tapota l’épaule de Kovask, ce qui l’obligea à lever haut le bras, le poussa amicalement vers son bureau.

— Vous avez vu ?

— Juan Palacio. Un des tombeurs d’Allende.

— Il s’est vraiment précipité pour me rencontrer, dit le sénateur en se laissant tomber dans le fauteuil, derrière un imposant bureau Louis XVI.

— Vous en avez tiré quelque chose ?

— Non.

Il aspira avec volupté une bouffée de fumée :

— Notre travail est délicat. Ils ne sont pas obligés de répondre, ces gens-là, et nous ne pouvons les y forcer. Pourtant, lorsque je lui ai dit, que désormais les activités de l’Anaconda et de l’ITT seraient surveillées dans tous les pays de l’Amérique du Sud, il a tiqué, Il n’a pas nié avoir travaillé avec ces deux compagnies, mais affirmé que jamais il n’a eu de contacts avec la C.I.A.

— Il a bien connu Cord Mayer junior [2] Agent de la C.I.A., qui a révélé que des fonds secrets avaient été versés au journal « El Mercurio », de tendance extrême-droite. pourtant ?

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