Georges-Jean Arnaud - Les fossoyeurs de liberté

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Le Chili dans les jours qui suivent le coup de force des militaires alors que la Junte au pouvoir impose sa loi.
Le Commander Serge Kovask accompagne une commission sénatoriale d'enquête américaine comme enquêteur. Il connaît bien le Chili, y est déjà venu. Mais il découvre un Santiago complètement transformé, inquiétant.
Les Américains qu'il y rencontre ont tous plus ou moins trempé dans le renversement du gouvernement légal d'Allende. Certains ont même versé d'importantes sommes aux syndicats patronaux pour affaiblir l'économie locale.
D'où vient cet argent qui suit de mystérieuses filières avant de s'entasser dans les coffres de certaines personnalités ?

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— Il faut que nous fouillions partout.

— Le señor ne sera pas content. Et surtout la señora.

A ce moment-là un sergent arriva, et lut le nom sur la plaque de cuivre. Il entra dans une colère subite, rabroua les deux hommes et s’excusa.

— Dites au señor Calvez qu’il s’agissait d’une erreur.

— Je n’y manquerai pas, dit-elle.

La porte refermée, elle rejoignit le couple. Lascos était vert de peur.

— Ils nous cherchent ?

— Non. Ils vous cherchent. Jusqu’à présent, nul ne sait que nous sommes ensemble.

Elle lui fit signe de la suivre, le conduisit au salon. Elle lui tendit une bouteille de Cutty Sark après l’avoir débouchée :

— Buvez une gorgée ou deux, cela vous fera du bien.

Il obéit, et elle dut lui arracher la bouteille, la remit en place.

— Qu’allons-nous faire ?

— Attendre.

— Ils ne partiront pas tout de suite.

— Pourquoi pas ? Ils penseront avoir reçu un faux renseignement. Ils n’ont pas de temps à perdre.

— Mais qui peut savoir que j’ai les clés de cet appartement. Qui ?

— Cherchez à qui vous en avez parlé.

Il la suivait, tête basse, et soudain gémit :

— Ma femme de ménage. Je l’envoyais ici, pour faire du ménage.

— Imbécile ! Vous ne pouviez pas le dire, que cette planque était grillée ?

— Mais il y a vingt ans qu’elle travaille pour moi.

— Et je suppose qu’elle s’est enrichie à votre service ?

De le voir si ahuri, elle éclata de rire :

— Non ? Alors, ne vous étonnez pas de sa réaction. Ce n’est même pas de la trahison. Juste un équitable retour des choses.

— Elle va dévaliser mon appartement, gémit-il.

— Pourquoi ? Elle a eu une grande satisfaction aujourd’hui. Cela lui suffira peut-être.

Depuis la fenêtre, ils purent assister au départ d’un premier Dodge.

— Mais les autres ? s’impatienta-t-il.

— Essayez de garder votre sang-froid. Ils finiront par s’en aller.

— Ma voiture est certainement repérée.

— Exact. Allons interroger notre petite bonne.

Lorsqu’elle les vit entrer, elle crut sa dernière heure venue. La Mamma en rajouta, en sortant son pistolet de son sac.

— Je vais te poser une question. Mais n’en profite pas pour appeler au secours, lorsque je t’aurai retiré ton bâillon.

La petite battit des paupières, et la Mamma détacha le cordon qui lui sciait les lèvres.

— Combien de voitures possèdent tes patrons ?

— Deux.

— Ils les ont prises toutes les deux ce matin ?

— Non. Juste celle de Monsieur. Une BMW.

— L’autre ?

— Une Volkswagen. Elle est au sous-sol.

— Les clés ?

— Dans la chambre de la señora.

— Allez-y, Lascos. A vous de jouer.

— Mais c’est du vol… Vous ne savez pas qu’ils fusillent sur-le-champ tous ceux qui roulent au volant d’une voiture ne leur appartenant pas.

— Je le sais. Et ce n’est pas pour freiner le vol des véhicules, mais pour liquider tous les anciens fonctionnaires du régime Allende, qui utilisaient une voiture de fonction. Mais nous allons en prendre le risque.

Il disparut, revint avec un trousseau de petites clés.

— Parfait, dit la Mamma. Comment descendon au sous-sol ?

— Par l’ascenseur, répondit la jeune fille.

— Pas de gardien ?

— Non. Il faut faire basculer la porte avec un appel de phare.

— Tu connais le code ?

— Trois appels.

Comme la fille paraissait coopérante, la Mamma lui sourit :

— Tu aimes tes patrons ?

— Non. Ils prennent leurs domestiques dans un orphelinat tenu par les sœurs, et ne nous payent presque pas. Le peu qu’on gagne est versé sur un compte spécial, que nous ne pouvons toucher. Il faut l’accord de la supérieure du couvent. Tous les deux ans, ils changent de fille.

— Une sale Indienne révolutionnaire, fit Lascos avec mépris.

— Taisez-vous, mon vieux. Ils veulent vous tuer, et vous êtes encore de leur bord ? Vous m’étonnerez toujours.

— Vous n’êtes qu’une sale marxiste, et je me demande si vous travaillez vraiment pour votre pays… Les intérêts des U.S.A. ont été spoliés par Allende. Vous devez me mentir.

— Ne confondez pas les gros sous avec l’honneur d’un pays, mon vieux. Jusqu’ici, des tas de margoulins ont fait le cumul. Cela ne nous a guère réussis de par le monde. Mais je ne vais pas vous faire un cours de politique internationale.

Elle se tourna vers la petite :

— Je vais te bâillonner de nouveau. Pas que je manque de confiance en toi, mais pour tes patrons, tu passeras pour une victime.

— Allongez-moi sur le lit de la señora. Elle en sera malade, et je pourrai me reposer.

La Mamma la souleva sans effort dans ses bras, et la transporta dans la luxueuse chambre de sa patronne, la déposa sur le jeté de lit en dentelle. Les yeux de la petite Indienne brillaient d’une joie naïve et perverse à la fois.

— En route, mon vieux. Le temps que je me rhabille, dites, essayez de trouver d’autres vêtements dans la penderie du recteur. Avec un peu de chance, vous pourriez transformer votre silhouette.

Mais le recteur étant d’une bonne taille, il ne trouva qu’un chapeau, qui lui donnait un air cocasse.

— Non, dit la Mamma en le faisant sauter d’une pichenette, surtout pas, c’est encore pire.

Dans le couloir, il se serra contre elle, jusqu’à ce qu’ils atteignent le sous-sol. Ce dernier était très vaste, et contenait plusieurs dizaines de voitures.

— Il y a quelqu’un, chuchota Lascos.

Un soldat vérifiait chaque véhicule. Il ne les avait pas entendus.

— Je vais l’occuper. Sortez par la petite porte là-bas, et attendez-moi à proximité.

— Je vais me faire arrêter.

— Non. Du courage, bon sang ! Songez que vous mettez votre peau en jeu désormais.

Elle le laissa, se dirigea d’un pas lourd vers le fond du garage. Un moment, elle paniqua, ne sachant où se trouvaient les boxes des Calvez, puis découvrit qu’ils étaient numérotés comme les appartements. Le soldat la regardait venir, sans trop s’intéresser à elle.

— Bonjour, dit-elle. Vous avez trouvé ce sacré marxiste ?

— Pas encore. Il a dû quitter l’immeuble, ou n’y est jamais venu. Mais, je relève les numéros des voitures à tout hasard.

— Je peux prendre la mienne ?

— Laquelle ?

— La bleue, la petite Volkswagen.

— Au nom de qui ?

— Calvez. C’est ma fille, qui est mariée avec le recteur.

— Je vous en prie, señora, fit-il en rectifiant la position.

Une fois installée au volant, elle lança le moteur, trouva aisément la marche arrière. En dépassant le soldat, elle agita aimablement les doigts. Devant la porte basculante, elle actionna trois fois ses phares, et celle-ci se releva lentement. Dès qu’elle l’eut franchie lentement, elle se referma derrière elle.

Lascos surgit d’un bosquet, alors qu’elle ouvrait la portière droite, se laissa choir au fond du siège.

— Ou vous vous cachez complètement, ou vous vous redressez, lui dit-elle. Pas de demi-mesure pour attirer l’attention. Nous allons rouler vers le centre ville.

— Vous êtes complètement folle, fit-il avec une résignation forcée. Nous serons vite arrêtés.

— Ils patrouillent surtout dans les poblaciones. Pas dans les quartiers huppés.

— Nous ne pourrons pas sortir de toute façon.

— Il y a certainement un moyen. Creusez-vous la tête. Ça vous empêchera de claquer des dents.

Ils arrivaient dans le centre, embouteillé par les voitures. Tout paraissait normal, à l’exception des chars AMX postés à certains carrefours, et des patrouilles sur les trottoirs.

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