Georges-Jean Arnaud - Smog pour le Commander

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Smog pour le Commander: краткое содержание, описание и аннотация

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Gynécologue dans le ghetto noir de Watts à Los Angeles, Ella Ganaway est une jolie fille dévouée et uniquement préoccupée par son métier au milieu de ses sœurs de couleur.
Du jour au lendemain elle plonge en plein cauchemar, devient la victime d’un chantage odieux exercé sur sa sœur et les enfants de celle-ci par un certain Petrus Lindson et ses amis. On veut obtenir d’elle une chose horrible qui risque de compromettre à jamais non seulement la carrière de Diana Jellis, nouvelle leader noire américaine, mais aussi toute la cause de la population noire.
Si elle refuse, les enfants de sa sœur Billie seront enlevés et disparaîtront à jamais.

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— Mais ne crois pas que ce sera pour toujours. On te demande de faire attention quelque temps. Disons jusqu’en janvier, février. Ensuite pas question que tu ailles raconter sur les toits ce que tu sais mais enfin on ne t’embêtera plus.

Il s’inclina ironiquement, tourna les talons de ses souliers bien cirés et quitta la chambre. Billie se demanda pourquoi au début de l’année suivante elle ne serait plus en danger.

Petrus était si infatué de lui-même que, lorsqu’il montait dans sa belle voiture, il croyait que des dizaines d’yeux se braquaient sur lui pour l’admirer. Voilà ce qu’il voulait provoquer, de l’admiration. L’envie lui plaisait moins, l’inquiétait même. Avec tous ces chômeurs, ces « unemployed », il n’était pas tranquille. Y avait-il parmi eux des émeutiers de 1965 qui pouvaient le reconnaître et venir lui demander des comptes ? Il ne le pensait pas. A cette époque il était moins gros, habillé de loques et n’avait pas de voiture.

Il s’installa au volant sans trop regarder les hommes assis non loin de là, eut un regard pour le rétroviseur avant de démarrer. Il ne prêta aucune attention à la Volkswagen qui s’écartait en même temps du trottoir et roulait derrière lui. Elle était conduite par une grosse femme aux cheveux blancs, au teint très sombre. Certainement une métisse. D’ailleurs elle n’attirait pas l’attention dans le quartier noir.

En fin de compte Petrus était satisfait de sa matinée. Il avait soulagé sa fringale sexuelle, pourrait attendre le soir pour trouver une fille. Au moins cinq dollars d’économisés, dix même, car il ne choisissait pas n’importe qui.

A tout hasard il décida d’aller à cette clinique de Santa Monica où il avait rencontré Stewe Score. Un rire silencieux agita ses épaules robustes. Quel drôle de façon de gagner sa vie ! Il en avait entendu parler comme tout le monde mais n’avait jamais rencontré un de ces « donneurs » avant qu’on ne le dirige vers Score. Dans le fond il n’aurait pas détesté en faire autant à la condition qu’une jolie fille l’aide gentiment. Il s’était renseigné sur la clinique. Elle appointait une dizaine de donneurs et la plupart acceptaient la compagnie d’une des infirmières ou d’une hôtesse. Il ne comprenait pas Score et ses scrupules, pensait que l’homme était un vicieux.

Derrière lui, dans la Volkswagen, la Mamma s’efforçait de ne pas perdre sa voiture de vue. Elle suivait le Noir depuis la veille au soir dans cette partie de la ville de Los Angeles uniquement habitée par des Noirs. Par chance elle avait déjà un teint assez sombre mais par prudence elle utilisait une huile teintée pour accentuer cette couleur de peau. Elle pouvait facilement passer pour une métisse et d’ailleurs jusque-là elle n’avait eu aucun ennui.

La veille elle s’était rendue à l’adresse de Petrus Lindson et avait attendu. L’homme n’était rentré chez lui que vers minuit, la démarche hésitante. Il logeait dans une sorte de pension de famille et elle avait pu obtenir une chambre pour trois dollars. Elle avait dormi un peu mais dès 8 heures elle attendait dehors dans la VW. Petrus n’avait fait surface qu’un peu avant 9 heures pour aller se faire couper les cheveux. Lorsqu’il était sorti de chez le coiffeur elle avait failli ne pas le reconnaître. Heureusement qu’il y avait la Chrysler de couleur jaune dans laquelle il s’était installé. Elle avait noté l’adresse où il s’était rendu, un immeuble à moitié ruiné et brûlé dans le coin le plus misérable de Watts.

Maintenant elle avait l’impression qu’ils roulaient vers la mer. Elle était déjà venue à Los Angeles mais ne connaissait pas tellement la ville. Bientôt ils atteignirent Santa Monica, les avenues bordées de villas extraordinaires.

Petrus Lindson tourna brusquement à gauche pour pénétrer dans une propriété magnifique, suivant une allée dallée qui s’enfonçait dans un parc très arboré. Cesca Pepini n’eut que la ressource de stationner un peu plus loin en pleine interdiction pour venir jeter un coup d’œil à la plaque. Une clinique privée ? Voilà qui était curieux. Elle ne pensait pas que les Noirs y fussent admis. Alors que venait y faire un Petrus Lindson ?

Elle retourna à sa voiture avant qu’un patrolman ne vienne lui donner un procès-verbal, chercha longuement un endroit pour stationner, finit par trouver un parking payant et dut revenir à pied vers la luxueuse clinique. D’un seul coup d’œil elle s’assura de la présence de la Chrysler jaune, mais à cette distance elle ne voyait que la tache claire de la voiture sous les arbres. Elle s’éloigna paisiblement.

Décidément, pensait Petrus, il avait beaucoup de chance ce jour-là. En effet il venait de reconnaître la Ford bleue de Stewe Score dans le parking. L’homme était à l’intérieur des bâtiments en train de gagner ses deux cents dollars. Une image obscène se présenta devant ses yeux et il s’étouffa de rire, dut allumer une cigarette pour se calmer. Il n’avait plus qu’à attendre son retour.

Score sortit une demi-heure plus tard très satisfait. Il venait de toucher trois cents dollars car la « receveuse » avait voulu voir les photographies du futur père de son enfant. La surprise avait été excellente. Le ménage avait fini par souscrire pour le ranchito Acapulco. Ils avaient versé le comptant exigé et payaient déjà les mensualités bien que n’occupant pas encore les lieux. En principe ils pourraient s’installer à l’automne ou au plus tard pour la Noël. Il imagina Noël dans leur nouvelle demeure. Le ranchito avait une belle cheminée dans le living dans laquelle il ferait installer de fausses bûches de bois par lesquelles passait le gaz servant à donner l’illusion d’un bon feu de chêne.

Et puis il aperçut la Chrysler jaune, la face ronde du Noir. Bien qu’ayant fait couper ses cheveux anciennement coiffés à l’afro et portant des lunettes noires il était parfaitement reconnaissable. Ce type le harcelait. Il le rencontrait plusieurs fois par mois et chaque fois c’étaient les mêmes menaces doucereuses.

Petrus descendit sa vitre et l’interpella :

— Hello, Score ?

A contrecœur il s’approcha. Il avait parfois envie de taper sur ce visage détesté. Pourtant il n’était pas du tout raciste. Mais le Noir lui devenait odieux.

— Alors, mon vieux, on vient de faire son beurre ?

Il s’esclaffa bruyamment, hoqueta :

— Sa crème, devrais-je dire.

Cette fois il se plia en deux mais voyant Score serrer les poings il craignit un scandale et redevint sérieux. Ce n’était pas le moment d’attirer l’attention sur eux.

— Vous fâchez pas, mon vieux, simple plaisanterie.

— Je n’aime pas ce genre-là, dit Score les dents serrées.

Petrus devint furieux :

— La ferme ! C’est moi qui commande ici et vous le savez bien. Je suis venu vous rappeler votre promesse. Vous avez reçu mille dollars cash. Vous devez la boucler.

— Vous répétez toujours pareil, dit Score excédé. Je ne parlerai jamais de cette histoire pas plus que de ce que je viens faire dans cette clinique deux fois par semaine.

— Ouais. Je vous le souhaite, mon vieux. Vous êtes heureux, hein ? Vous avez une jolie femme qui doit aimer faire l’amour. Je l’ai vue. Bien balancée avec de belles fesses comme j’aime. Alors tâchez de ne jamais oublier votre promesse et tout ira bien pour vous.

Sur ce, il démarra sèchement et se dirigea vers la sortie de l’établissement, laissant Stewe Score livide de fureur. Après quelques secondes de stupeur il se dirigea comme un robot vers sa voiture et se mit à rouler à son tour. Jamais il n’avait tant regretté d’avoir accepté cette proposition. Bien sûr il avait touché mille dollars qui l’avaient bien aidé mais ce sale type continuait à le harceler, le surveillant certainement pour voir s’il tenait parole. Il ne prenait pas ses menaces à la légère, avait conscience d’avoir participé à une affaire très dangereuse et terriblement importante. Il ignorait laquelle, les conditions de cet étrange « don de semence » s’étant effectuées dans un luxe de précautions incroyables.

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