Fred Vargas - Un lieu incertain

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Un lieu incertain: краткое содержание, описание и аннотация

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Le commissaire Adamsberg pensait que ces trois jours à Londres se résumeraient à ce colloque de flics auquel on l'avait convié. Il se trompait. Dix-huit chaussures sont retrouvées soigneusement alignées en face des portes du cimetière de Highgate. À l’intérieur, dix-huit pieds coupés. Une question demeure : à qui appartiennent-ils ? De retour en France, un terrible massacre ébranle la banlieue parisienne et fait travailler les méninges d’Adamsberg. Il ne se doutait pas que ces deux affaires l’emmèneraient si loin…
FRED VARGAS, archéologue de métier, a créé le
genre littéraire à part entière, où la narration est empreinte d’humour, de liberté, et de poésie. Ses romans ont fait l'objet d’adaptations cinématographiques et télévisuelles et son œuvre est désormais traduite dans plus de trente pays. Un lieu incertain nous plonge avec maestria dans une enquête aussi haletante que tortueuse. […] Ce qui est formidable avec Fred Vargas, c'est qu'elle nous entraîne sur des sables mouvants avec un talent et une imagination inégalables. […] Et élève le polar au rang du grand art. ELLE Un conte policier, une fantaisie littéraire d’une singulière liberté. Un pied de nez à la mort, dont l’auteur a décidément le secret.
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— Je reviendrai la bloquer avec des pierres, marmonna Bosko. Je ne sais pas comment cet homme a fait pour passer la nuit là-dedans sans que Vesna le dévore.

— Bosko se demande si Vesna t’a touché, expliqua Vlad. Certains pensent qu’elle sort de son cercueil, d’autres disent que ce n’est qu’une vile mâcheuse qui soupire la nuit pour affoler les vivants.

— Elle a peut-être sou — piré, Vlad, dit Adamsberg. Les sou-pirs de la sainte et — les cris de — la fée. Elle ne me vou — lait aucun mal.

Danica sortait des bols, apportait des beignets.

— S’il ne retrouve pas son pied, la pourriture va s’y mettre et faudra couper, dit Bosko sans ménagement. Allume le feu, Danica, qu’on lui fasse flamber. Fais du café brûlant et apporte le rakija. Et passe-lui une chemise sur le corps, bon sang.

On porta le pied d’Adamsberg près de la flambée, avec le café chaud additionné de rakija. La proximité de la mort donnait à Adamsberg des pensées sans pareilles, qui n’entamaient en rien son affection pour ce village perdu dans les buées du fleuve, au contraire. Quitter le pays, quitter même sa montagne, partir, finir, et finir ici, dans la buée, si Veyrenc voulait bien rester et si quelques autres voulaient le rejoindre, Danglard, Tom, Camille, Lucio. Retancourt aussi. Le gros chat, transporté à Kisilova sans bouger sur sa photocopieuse. Et Emile, pourquoi pas Emile ? Mais la pensée du Zerquetscher le projetait avec violence dans la grande ville de Paris, dans ses tee-shirts barrés de côtes de mort, dans le sang du pavillon de Garches. Danica frottait son pied inerte avec de l’alcool dans lequel elle avait pilé des feuilles, et il se demandait ce qu’elle en espérait au juste. Il souhaitait que ses gestes un peu tendres ne soient pas remarqués.

— Où étiez-vous, crétin ? demanda la voix grinçante de Weill dans son portable particulier, son cynisme amoindri par un soulagement perceptible.

— Enfermé dans un caveau avec huit morts et une morte-vivante, Vesna.

— Blessé ?

— Non, comprimé dans du rouleau plastique jusqu’à l’asphyxie.

— Qui ?

— Zerk.

— Ils vous ont trouvé ?

— Veyrenc m’a trouvé. Veyrenc est entré là-dedans.

— Veyrenc ? Le type buté comme une porte en bois ? Celui qui versifiait à tout bout de champ ?

— Le même.

— Je croyais qu’il avait quitté la Brigade.

— Il l’a quittée, mais c’est lui qui est entré dans le caveau. Ne me demandez pas comment, Weill, je ne sais pas.

— Content tout de même de vous retrouver entier, commissaire.

— C’est juste qu’il me manque un pied.

— Bon, dit Weill, embarrassé, incapable de dispenser directement le réconfort. J’ai serré sur la vice-présidente. Il y a bien eu un mariage, il y a vingt-neuf ans.

— Le nom du mari ?

— Je ne l’ai pas, j’ai fait un appel dans la presse. L’un des témoins du mariage, une femme, a été abattue à Nantes il y a huit jours par deux balles dans le crâne. Sa fille a répondu à l’annonce. Je cherche le deuxième.

Nantes. Adamsberg se souvenait d’y avoir pensé. Mais quand ? Et pourquoi ?

— Il y a eu un enfant ?

— Aucune idée. Et si oui, elle l’aura donné.

— Il faut chercher l’enfant, Weill.

Adamsberg raccrocha et désigna son pied.

— Il y a quelque chose qui picote là-dedans, signala-t-il.

— Dieu soit loué, dit Danica en se signant.

— Alors on te laisse, dit Bosko, aussitôt suivi par Vukasin. Tu peux te débrouiller pour le repas de midi ?

— Va te reposer, Bosko. On va le coucher aussi.

— Pose une bouillotte sur son pied.

Pendant qu’Adamsberg s’endormait sous son édredon bleu, on apprêtait une chambre pour l’inconnu aux cheveux de marcassin, à qui Danica trouvait un sourire délicieux. Sa lèvre remontait joliment d’un côté, enchantant brièvement son visage. Ses cils très longs portaient une petite ombre sur ses joues aux contours fondus. Rien à voir avec le physique nerveux et dansant d’Adamsberg. L’inconnu, lui, n’essayait pas de plaire. Néanmoins il portait les marques du diable dans sa chevelure et l’on sait que le diable peut prendre les traits d’un enchanteur.

XXXIX

Veyrenc accorda deux heures de sommeil au commissaire puis entra dans sa chambre, écarta les rideaux, approcha deux chaises de la cheminée où Danica avait fait un grand feu. La chaleur de la pièce était étouffante, propre à faire suer un mort, ce qui était l’objectif de Danica.

— Comment va ton sabot de cheval ? Deviendras-tu centaure ou vas-tu rester homme ?

Adamsberg agita son pied, testa le mouvement des doigts.

— Homme, dit-il.

— Il monte dans les deux, lentement il s’élève,
Mais il n’était qu’un homme et ce n’était qu’un rêve,
Il restait un mortel ne pouvant que déchoir.
Allons. Oublions là ces songes illusoires.

— Tu voulais perdre cette habitude.

— Hélas Seigneur,
Je m’efforçai longtemps, je touchais à l’espoir
Quand les anciens démons me prirent la victoire.

— C’est toujours comme ça. Danglard a décidé d’arrêter le blanc.

— Impossible.

— Il passe au rouge.

Il y eut un silence. Veyrenc savait que la légèreté de ton n’allait pas durer et Adamsberg le pressentait. C’était une simple poignée de main avant une difficile ascension.

— Pose les questions, dit Veyrenc. Et si je ne veux plus de tes questions, je te le dirai.

— Bien. Pourquoi es-tu descendu de la montagne ? Pour rempiler ?

— Ne pose qu’une question à la fois.

— Pour rempiler ?

— Non.

— Pourquoi es-tu descendu de la montagne ?

— Parce que j’ai lu le journal. L’article sur le massacre de Garches.

— Tu t’intéressais à l’enquête ?

— Oui. C’est pourquoi j’ai suivi ton travail.

— Pourquoi n’es-tu pas venu à la Brigade ?

— J’avais plus l’intention de te surveiller que de te saluer.

— Tu as toujours fait tes coups en douce, Veyrenc. Que surveillais-tu ?

— Ton enquête, tes actes, tes rencontres, le chemin que tu prenais.

— Pourquoi ?

Veyrenc fit un geste aérien des doigts, qui signifiait de passer à la question suivante.

— Tu m’as suivi réellement ?

— J’étais ici depuis la veille au soir quand tu es arrivé à Belgrade avec le jeune homme couvert de cheveux.

— Vladislav, le traducteur. Ce ne sont pas des cheveux, ce sont des poils. Il tient ça de sa mère.

— Il l’a dit en effet. Une de mes amies, dans le train, était chargée de vous écouter.

— Élégante, riche, joli corps, mauvais visage. C’est ce qu’a dit Vlad.

— Pas riche du tout. Elle jouait un rôle.

— Alors dis-lui de mieux travailler, je l’ai repérée depuis Paris. À Belgrade, comment savais-tu où j’allais ? Elle n’était pas dans le car.

— J’avais appelé un collègue du service des Missions, qui me signalait tes déplacements. Une heure après que tu as réservé, je connaissais ta destination finale, Kiseljevo.

— On ne peut pas faire confiance aux flics.

— Non, tu sais bien que non.

Adamsberg croisa les bras, baissa la tête. La chemise blanche que lui avait prêtée Danica était brodée au col et aux manches et il examinait le brillant entrelacs des fils rouges et jaunes sur ses poignets. Peut-être comme sur les chaussures de l’oncle Slavko.

— Ce n’est pas plutôt Mordent qui t’a donné ces informations ? Et qui t’a demandé de me suivre ?

— Mordent ? Pourquoi Mordent ?

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