Fred Vargas - Quand sort la recluse

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— Trois morts, c’est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n’est pas de notre compétence.
— Ce qu’il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J’ai donc rendez-vous demain au Muséum d’Histoire naturelle.
— Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?
— Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés.
— Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l’araignée recluse ?

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— Non, dit Adamsberg, je ne veux pas l'envisager.

— J'ai bien dit deux possibilités. Soit l'idée de remettre l'animal blessé, la femme, dans ses entraves, soit la trahison d'un des vôtres. À présent, à vous de penser, Adamsberg.

— Je ne sais pas penser.

— Alors dormez.

Le commissaire reprit sa place, troublé. Il nota les deux hypothèses du médecin sur son carnet. Remettre aux fers la petite séquestrée, même devenue démente et meurtrière ? L'envoyer en cellule y finir ses jours comme elle les avait commencés ? Devenir son dernier geôlier ? Son ultime monsieur Seguin ? Il tentait de faire son boulot, il tentait de ne pas y penser. Ne pas y penser car trop douloureux : l'évitement.

Il s'obligea à considérer la seconde hypothèse. On le « pigeonnait ». Un membre de l'équipage détournait la route du vaisseau, comme Danglard l'avait déjà tenté. Qui avait fait remonter les informations ? Froissy et Mercadet : ni l'un ni l'autre ne trouvait quoi que ce soit sur les sœurs Seguin. Ou disait ne rien trouver. Voisenet, Justin, Noël, Lamarre, en surveillance : qui avaient assuré qu'aucun membre de la Bande des mordus n'avait bougé pendant l'assassinat de Vessac. Et c'est ainsi que la piste avait été abandonnée. Retancourt, bien sûr. Qui avait manqué la tueuse de Torrailles et de Lambertin. Il était rare que Retancourt manque quelque chose. Pourquoi n'avait-elle pas envisagé que l'assassin puisse être dans la maison, et non pas en approche ? Mais lui-même avait été lent, avant de penser à un fusil hypodermique. Il ne lui avait donc donné aucune consigne en ce sens. À quelques heures près, il aurait ordonné qu'on isole Torrailles et Lambertin dans une pièce fermée sous la protection des flics. C'était de sa propre faute. Néanmoins elle s'était justifiée et excusée, elle avait dit « Je suis désolée », ce qui, là encore, ne lui ressemblait pas. Non, pas Retancourt, faites que Retancourt ne me balade pas.

Au soir, Adamsberg passa à la Brigade quasi dépeuplée pour adresser une demande de recherche aux archives, concernant l'homicide d'Eugène Seguin, Nîmes, 1967. Il ne se faisait pas beaucoup d'illusions sur la réactivité des services, surtout sans appui officiel descendu des hauts lieux. Retrouver une hache enfouie dans des cartons depuis quarante-neuf ans relevait de l'exploit sur longue durée. Les cheveux échantillonnés et la cuillère à thé partirent à l'analyse par porteur spécial, accompagnés d'une demande d'urgence personnelle adressée à Louvain, l'un des seigneurs du service ADN.

Il laissa des consignes à l'équipe de garde du dimanche pour le repas des merles, pria Veyrenc de rédiger un rapport à l'équipe sur les événements de Lédignan. Gardon, affecté à l'accueil, lui confessa tête basse qu'il se sentait incapable de manipuler des vers gigotant pour les semer dans la terre. En revanche, Estalère se proposa avec joie. Il était en congé demain, mais il passerait le matin et le soir répandre les vers, le cake et les framboises.

Estalère, lui, n'avait fait remonter aucune information. D'Estalère, il pouvait être sûr comme d'un fils.

XLI

Adamsberg prenait conscience que ce n'était pas une seule « proto-pensée » qui embrouillait son esprit mais toute une bande éparse de bulles gazeuses — et bien sûr que cela existait —, dont certaines si petites qu'on pouvait à peine les discerner. Il les sentait s'agiter dans des voies diverses et leurs trajectoires s'affoler. En prise à deux questions irrésolues — et il y en avait d'autres, de toute évidence —, les bulles n'avaient pas plus de chances de trouver un chemin qu'un homme qui louche. Ou que ce fameux type qui court deux lièvres à la fois — et on ne sait pas pourquoi, à moins d'être un crétin complet — et les manque tous les deux.

Comme en écho à la turbulence de ces bulles, comme pour les voir s'affairer, les espionner peut-être, il jouait avec sa boule à neige. Il la secouait et observait le tourbillon désordonné des particules blanches tombant sur le blason de la ville de Rochefort : une étoile à cinq branches, un donjon, et un vaisseau à trois mâts, toutes voiles déployées.

Toujours le vaisseau. Qu'aurait fait le dur Magellan face à une femme martyre et meurtrière ? L'aurait-il décapitée et démembrée, comme l'aurait voulu la coutume de ces temps ? Abandonnée sur un rivage désert, comme il l'avait fait avec certains des hommes qui l'avaient trahi ?

Deux éléments persistaient sur sa route : le clocher de La Miséricorde et le reclusoir du Pré d'Albret. Mais rien, ou presque rien, ne racontait que la femme qui y avait vécu eût quoi que ce soit à voir avec la tueuse qui avait réussi à anéantir dix hommes en vingt ans. Et ce presque rien parcourait ses pensées : la sainte de Lourdes se nommait Bernadette. L'aînée des filles Seguin se nommait Bernadette. L'incapacité de vivre l'avait-elle conduite vers les terres de sa sainte tutélaire pour se cloîtrer sous son aile ? Ou bien sa cadette ? L'une ? L'autre ? Louise ?

Au matin, les nouvelles parvenues depuis l'hôpital de Nîmes n'étaient pas bonnes : les médecins ne donnaient aux deux derniers « mordus » que deux à trois jours à vivre. Les analyses de sang, cette fois effectuées en détail, avaient mis en évidence une dose de venin quelque vingt fois supérieure à celle d'une recluse. Le Dr Pujol avait eu raison. Il fallait au moins quarante-quatre glandes pour abattre un homme de corpulence moyenne, et donc trouver et faire cracher la masse impossible de cent trente-deux recluses. Et comment ?

Adamsberg lui-même n'arrivait à rien faire cracher de sa propre recluse de Lourdes. La théorie du venin contre venin, fluide contre fluide, ne le satisfaisait pas entièrement. Avec des serpents, pourquoi pas ? Mais avec des recluses ? Il fallait un moteur plus puissant encore pour choisir une manière de tuer si complexe. Et depuis que cette femme hideuse avait resurgi des entrailles de sa mémoire, seule une réclusion réelle lui semblait justifier une entreprise aussi folle. Seul ce statut de recluse pouvait expliquer que cette femme se soit incarnée en l'araignée du même nom, qui vivait avec elle dans son cachot noir. En même temps que sa transformation physique — ses ongles en griffes, sa chevelure en crinière, qui la rapprochaient de l'allure d'une bête — pouvait éclairer sa métamorphose en animal, en un animal au venin puissant, liquide et pénétrant. C'était son arme, elle n'avait pas le choix.

Sensation obsédante mais plus que gazeuse, qu'aucun étai un peu factuel ne venait soutenir. « Vacillante », avait décrété Martin-Pécherat. « Martin-Pécherat », quel nom tout de même.

Inutile de chercher des informations sur place. Cette femme avait été entourée d'un silence sacré et l'était toujours. Son secret, son identité, s'étaient enfouis avec elle.

Enfouis. Adamsberg redressa la tête. À quoi bon avoir fréquenté un archéologue pour n'avoir pas songé à arracher la vérité dans la terre même où elle avait vécu ? Il boucla un bagage à la hâte, fourra la boule à neige dans sa poche et attrapa le train de 10 h 24 pour Lourdes. Depuis le sas, il appela Mathias, le préhistorien, et échangea quelques nouvelles : Mathias attendait un chantier d'été sur un site solutréen ; Lucien accroissait sa notoriété d'historien de la Grande Guerre ; Marc, le médiéviste, alternait toujours cours à l'université et repassage de draps ; la causticité de son parrain, le vieux flic Vandossler, se maintenait à son meilleur et Marc persistait à voler de la nourriture, particulièrement des lièvres et des langoustines.

— Je crois que cela ne lui passera jamais, dit Mathias. Mais Lucien cuisine cela à la perfection. De quoi s'agit-il ?

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