Fred Vargas - Quand sort la recluse

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— Trois morts, c’est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n’est pas de notre compétence.
— Ce qu’il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J’ai donc rendez-vous demain au Muséum d’Histoire naturelle.
— Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?
— Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés.
— Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l’araignée recluse ?

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— Retancourt se sort de tout. Elle conduirait le San Antonio à elle seule.

— Tu tires peut-être un peu trop sur la longe.

— Retancourt n'a pas de longe, dit Adamsberg en regardant son ami. Et si elle en avait une, elle ferait le tour du monde.

XL

C'est Veyrenc qui reçut le message de Retancourt, vers midi.

Pas moyen de joindre le commissaire, faites passer. Louise : fausses dents, voire dentier complet. Cheveux d'apparence identique à l'échantillon. Paraît soixante-dix ans. Savait conduire, « dans le temps ». Cabinet de toilette dans sa chambre, rien pu prélever dans salle de bains. Pouvais pas aller dans ses appartements, tout grince là-dedans. Terreur des recluses bien réelle. Louise a évoqué ses études de droit à Nîmes, tout abandonné à la suite d'un « pépin ». Elle a parlé du « droit du travail », avec des termes techniques convaincants. D'autre part, délit pour délit, j'ai fauché sa petite cuillère. J'ai ÉTÉ sympathique, elles aussi. Irène — elle est marrante, mais ça bavarde et ça roucoule sans cesse, pas trop mon truc — m'a confié la foutue boule à neige de Rochefort pour le commissaire.

Veyrenc entra dans la chambre d'Adamsberg, qui dormait encore, tout habillé sur le lit. Il le secoua par le bras.

— Nouvelles de Retancourt, Jean-Baptiste. Elle a essayé de te joindre plusieurs fois.

— Rien entendu.

Adamsberg sourit à la lecture du message.

— Joli coup, la petite cuillère.

— Tu la soupçonnes à ce point ?

— Le faux nom, l'âge, les cheveux, les dents, pour le moment ça colle.

— Qu'est-ce qui te chiffonne avec ces dents ?

Adamsberg soupira, et rendit son portable à Veyrenc.

— Ma recluse, Louis, n'avait plus que quelques dents pourries dans la bouche. Dénutrition. Une fois sortie du…, merde, quel est le mot ? Tu sais, ce truc où l'on élève des pigeons ?

— Un pigeonnier, Jean-Baptiste.

— J'ai dû trop dormir, dit Adamsberg en se recoiffant avec ses doigts. Ne pas retrouver le mot « pigeonnier », c'est plutôt grave.

Adamsberg demeura assis sur le lit quelques instants, puis enfila ses chaussures et ouvrit son carnet de notes. Pigeonnier, j'ai pas trouvé le mot.

— C'est l'extraction, dit Veyrenc. Ce doc te l'a dit.

— Tout de même.

— Oublie ce pigeonnier, je reviens à Louise. D'accord, il y a ce nom, Chevrier, la petite vierge blanche de monsieur Seguin. Il y a le viol par Carnot, lié à Landrieu, lié à la bande de l'orphelinat. Il y a ses cheveux, il y a ses phobies, le savon, le jet d'huile. Mais il y a sa terreur des recluses aussi. Et si elle a réellement commencé des études de droit avant le viol — le « pépin » —, elle ne peut pas être la séquestrée de Nîmes. Froissy a sans doute raison, elle est née à l'étranger.

— Elle nous enfume. Tout converge et c'est solide. En apparence.

— En apparence ? Tu es convaincu de tenir ta tueuse mais soudain, ce n'est qu'en « apparence » ?

— Ce sont toutes ces baies fermées, Louis. C'en est peut-être une autre. Non, ce n'est pas cela, rectifia-t-il. Quelque chose qui me gêne, un rien, qui me gratte à nouveau, dirait Lucio.

— Depuis quand ?

— Impossible à dire.

— Quel rien ?

— Impossible à savoir.

— Viens, on vide les chambres et on va déjeuner.

Drekka, borða , dit Adamsberg en se levant. Et on rentre. Envoi en urgence des cheveux et de la cuillère au labo pour l'ADN. On saura si, oui ou non, elle était planquée dans ce cagibi avec son flingue et son venin. Et on peut espérer une correspondance avec la famille Seguin.

— En 1984, Enzo n'a pas pu être fiché génétiquement à sa sortie de taule, c'était trop tôt. Il faudrait déterrer les corps des parents.

— Ou déterrer des archives la hache qui a tué le père. Qui nous dira si Louise fut sa chevrette attachée. Et qui, à la différence de l'histoire, se libère en tuant les loups.

Depuis le train qui les ramenait vers Paris, Adamsberg adressa un message à Retancourt : Félicitations et fin de mission. Déposez le sachet à cuillère sur ma table. Puis il s'éloigna dans le sas entre les wagons pour appeler le docteur Martin-Pécherat.

— Vous vous rappelez la recluse dans son pigeonnier, docteur ?

— Évidemment.

— Eh bien, ce midi, je n'ai pas pu retrouver le mot « pigeonnier ».

— Vous dormez, comme conseillé ? demanda le médecin.

— Je n'ai jamais autant dormi de ma vie.

— C'est parfait.

— Ce mot « pigeonnier » qui m'échappe, c'est un effet collatéral de mon extraction dentaire ?

— Non, la cicatrisation est en route. Mais c'est un évitement. Nous en faisons tous.

— C'est-à-dire, un « évitement » ?

— Quelque chose que l'on sait et que l'on ne veut pas savoir.

— Pourquoi ?

— Parce que cela nous perturbe, cela nous pose un problème qu'on préfère contourner. Ne pas nommer.

— Docteur, il s'agit du mot « pigeonnier ». Il s'agit donc forcément de ma recluse, non ?

— Non. Ce chapitre est achevé et vous y avez libre accès. Avez-vous connu un pigeon ?

— Connu ? Mais six millions de Parisiens connaissent un pigeon.

— Je ne parle pas de cela. Avez-vous eu, à titre personnel, un souci avec un pigeon ? Prenez le temps de réfléchir.

Adamsberg s'adossa à la portière du train, laissa le balancement du wagon faire osciller son corps.

— Oui, dit-il. C'était un pigeon dont on avait entravé les pattes. Je l'ai recueilli et soigné. Il vient me voir presque chaque mois.

— Vous y êtes attaché ?

— Je me suis inquiété de sa survie, c'est vrai. Et j'apprécie ses visites. À cela près qu'il chie chaque fois sur la table de la cuisine.

— Ce qui signifie qu'il reconnaît votre maison comme un territoire d'accueil. Il le marque. Ne nettoyez pas sa fiente devant lui. Vous le blesseriez, Adamsberg, et cette fois, psychologiquement.

— Parce qu'on peut blesser un pigeon psychologiquement ?

— Cela va de soi.

— Et donc, ce mot, « pigeonnier » ? Mon sauvetage de ce pigeon n'est pas récent, docteur.

— C'est sans doute l'entrave de ses pattes qui vous a marqué. Le fait qu'il fut rendu prisonnier. Cela a à voir avec votre enquête, avec les séquestrées. Vous en avez localisé ?

— Oui, un cas effroyable, il y a quarante-neuf ans. Je pense que l'une des deux fillettes est la meurtrière.

— Et cela vous désole de risquer de l'arrêter. De la remettre en cage, dans un pigeonnier, de vos propres mains.

— C'est exact.

— Et normal. D'où l'évitement. Il y a bien sûr une autre possibilité, plus faible.

— Qui est ?

— Il y a un second sens à « pigeon » : celui qui se fait avoir. Vous craignez peut-être qu'on vous balade, qu'on vous prenne pour un pigeon. En d'autres termes, qu'on vous raconte des salades. Et pour que cette éventualité, inconsciente, vous blesse jusqu'à éviter le mot simple de « pigeonnier » — « pigeonner », il s'agirait d'une personne qui vous touche de près. D'une trahison. Venue d'un membre de la Brigade.

— J'ai été trahi par mon plus vieil adjoint, mais j'ai réglé son cas.

— Comment ?

— En fracassant la posture dans laquelle il s'était empêtré.

— Comment ? répéta le médecin.

— En lui cassant la gueule.

— Ah. C'est expéditif. Et cela a fonctionné ?

— Très bien. Il est redevenu lui-même.

— C'est bien sûr une thérapie à laquelle je ne peux pas avoir recours, dit le psychiatre en laissant aller son grand rire. Mais restons sérieux. Exit cet adjoint. Efforcez-vous de réfléchir à d'autres membres de votre équipe. Peut-être craignez-vous que l'un d'entre eux ne vous ait pas donné toutes les informations ? Après tout, on peut souhaiter que l'assassin de ces salopards s'en tire ? Estimer qu'il exerce une vengeance méritée ?

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