Fred Vargas - Quand sort la recluse

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— Trois morts, c’est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n’est pas de notre compétence.
— Ce qu’il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J’ai donc rendez-vous demain au Muséum d’Histoire naturelle.
— Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?
— Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés.
— Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l’araignée recluse ?

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— Du 52 e. Le nom du marin m'a échappé. Je veux dire, le vrai nom de Magellan, en portugais.

— Fernão de Magalhães.

— Merci.

— De rien.

Adamsberg croisa les jambes dans l'autre sens, puis fouilla dans sa poche et sortit deux cigarettes de Zerk, qui commençaient à s'abîmer. Il en tendit une à Veyrenc puis alluma la sienne.

— J'en veux bien une, dit Retancourt.

— Vous ne fumez pas, lieutenant.

— Mais celles-ci, elles sont volées ? Si j'ai bien compris ?

— Absolument.

— Alors j'en prends une.

Ils restèrent ainsi tous les trois, à fumer en silence des cigarettes à moitié vides sous le soleil du matin.

— C'était bien, dit Adamsberg en composant un numéro sur son portable. Irène ? Je vous réveille ?

— Je bois mon café.

— Vous avez su ? Les deux en même temps ?

— Je viens de le voir sur les forums. C'est sacrément rageant quand même.

— Ça l'est, confirma-t-il, relevant cette même réaction de frustration coléreuse que chez Retancourt. D'autant que j'avais trois officiers de garde qui tournaient autour de leur table. Rien remarqué, pas vu pas pris.

— Je dis rien contre la police, attention, je ne dis pas que c'était facile, je ne dis pas que vous n'avez pas travaillé, commissaire. Je ne dis rien mais quand même, il les a tous eus et on sait toujours pas ni quoi ni qu'est-ce. C'est rageant. Je dis pas que c'étaient des hommes sympathiques, à ce que vous m'avez expliqué, mais quand même, ça fait rager.

— Dites-moi, Irène, vous êtes seule ?

— Ah oui. Louise prend son petit-déjeuner dans sa chambre. Elle ne sait pas encore pour les deux derniers. Grâce à Dieu j'ai encore un peu de calme. Et Élisabeth dort.

— Je vais encore vous embêter, sur votre Louise. Tâchez de répondre à mes questions sans réfléchir.

— C'est pas mon genre, commissaire.

— J'ai remarqué. À quelle heure Louise est-elle montée dans sa chambre hier soir ?

— Oh, elle avait pas faim, avec cet enterrement. C'est l'atmosphère. Un bol de soupe à cinq heures et je l'ai plus revue.

— Et ensuite, savez-vous si elle est sortie ?

— Ben pour faire quoi ?

— Je n'en sais rien.

— Disons que ça lui arrive de marcher le soir dans la rue, quand elle a ses insomnies. Comme il n'y a plus personne dehors, elle n'a pas peur de croiser des hommes, vous voyez ?

— Oui. Et donc ? Hier soir ?

— C'est difficile à dire, et quand même ça me gêne. Faut comprendre qu'elle se lève quasi toutes les trois heures pour aller…

— À la salle de bains, dit Adamsberg.

— Voilà, vous comprenez les choses. Et sa porte grince. Alors chaque fois, ça me réveille.

— Et vous avez entendu la porte grincer cette nuit.

— Je viens de vous l'expliquer, commissaire : comme toutes les nuits. Quant à savoir si elle a été faire un tour pour chercher le sommeil, je ne pourrais pas vous dire.

— Oubliez, Irène. Je voudrais vous envoyer quelqu'un. Une femme, ça ira ? Elle aimerait photographier les cachettes à recluses que vous avez chez vous.

— Ben c'est pour quoi ?

— Pour mon dossier à la hiérarchie. Ils veulent tout savoir, tout contrôler, c'est comme cela qu'ils sont, là-haut. Ce sera une preuve visuelle que les recluses se cachent.

— Et alors ?

— Et alors suivez-moi bien , plus le dossier est gros, mieux ça passe. Et comme l'enquête est un échec, j'ai intérêt à fournir beaucoup de travail de terrain.

— Ah là oui, je comprends.

— Je peux vous l'envoyer ?

— Mais je vous ai pas raconté ! dit Irène d'une voix soudain changée, montant dans les aigus. J'en ai une autre !

— Une colocataire ?

— Mais non, tassée tout au fond du rouleau de papier essuie-tout ! Je l'ai découverte ce matin, dans la cuisine !

— Une recluse, vous voulez dire ?

— Commissaire, qui d'autre irait se tasser au fond d'un rouleau de papier ? Bien sûr une recluse. Et belle comme tout ! C'est une femelle, adulte. Mais faut que je la déménage tant qu'il n'y a pas encore de cocon. Imaginez la Louise si elle la voit. Ce serait la fin de tout.

— S'il vous plaît, ne la déménagez pas tout de suite. Pour ma photographe.

— Ah je comprends. Mais faites vite alors, parce que Louise, par ces temps, elle scrute partout. Et elle se sert tout le temps d'essuie-tout.

— Dans une heure et quart, ça ira ?

— C'est parfait, je serai prête. Parce qu'il faut tout de même que je sois prête.

— Bien sûr.

— Elle est sympathique, cette femme ?

— Très.

— Et comment je fais pour éloigner Louise pendant qu'elle prend ses photos ?

— Vous ne l'éloignez pas. Vous l'invitez à prendre un café avec elle, ça la distraira.

— Elle ne boit que du thé.

— Alors du thé.

— Et pour les photos ?

— Elle dira qu'elle vient vérifier l'efficacité de la désinsectisation. Ça rassurera beaucoup Louise.

— Parce que j'ai fait désinsectiser, moi ?

— Oui. Sous la pression.

— Et quand ?

— Au petit matin.

— Bon, si vous le dites. C'est vrai que ça va la calmer, j'y avais pas pensé.

Adamsberg raccrocha et se releva, frotta son pantalon et sourit à Retancourt.

— Je sens que c'est pour moi, dit-elle.

— Oui. Une visite à ma flic arachnologue, à Cadeirac. Irène.

Adamsberg lui expliqua en quelques mots sa mission photographique post-désinsectisation.

— Mais ce qui vous intéresse, c'est Louise Chevrier. Vous prendrez le thé avec elle.

— Obligatoire, le thé ? Je ne peux pas avoir du café ?

— Bien sûr que si. Ce que je veux savoir, Retancourt, ce sont trois choses : primo, est-ce qu'elle fait son âge ? Soixante-treize ans ? Ou plutôt soixante-huit ?

— À cinq ans près, dites, ce n'est pas facile.

— Je m'en doute. Deuzio : a-t-elle les cheveux teints en roux pâle ? Avec deux centimètres de racines grises ? Et mis en plis ? Comme cela, ajouta-t-il en sortant le sachet de la mallette. Observez bien.

— Vu.

— Tertio : comment sont ses dents de devant ? Vraies ou fausses ? Débrouillez-vous, faites-la rire, tout au moins sourire. C'est très important. Une blague sur la collection d'Irène pourrait fonctionner. Elle trouve cela hideux.

— Qu'est-ce qu'elle collectionne ?

— Des boules à neige. Ces trucs qu'on secoue et qui font de la neige sur un monument.

— Vu.

— Enfin, demandez à aller à la salle de bains. Et prélevez des cheveux sur la brosse ou le peigne.

— Ce qui, sans commission rogatoire, est un délit.

— Bien sûr. Il doit y avoir deux brosses, celle d'Irène, mais elle se teint en blond, et celle de Louise. Pas de confusion possible.

— Si elle se teint en roux. Ce qu'on ne sait pas.

— Exact. Et prévenez-moi des résultats dès que possible. Ne vous étonnez pas qu'Irène m'appelle parfois « Jean-Bapt » devant Louise. C'est un truc entre nous. Ah, une chose encore : j'ai dit à Irène que vous étiez très sympathique.

— Bon sang, dit Retancourt, qui perdit un soupçon de son assurance.

Elle réfléchit un moment.

— On se débrouillera, dit-elle finalement. Je pense pouvoir faire cela.

— Qui en douterait, Violette ?

Retancourt déposa Adamsberg et Veyrenc à leur hôtel de Nîmes et fila aussitôt vers Cadeirac, appareil au poing.

Adamsberg prit le temps d'envoyer un message à Froissy pour lui dire d'abandonner la recherche sur le sourire de Louise. Un autre à Noël et Justin pour leur commander de rentrer à la Brigade.

— Je propose, dit-il à Veyrenc : solide petit-déjeuner puis repos jusqu'à l'appel de Retancourt.

— Tu penses qu'elle va se tirer de cette visite ? Ce n'est pas simple. Mensonges, délicatesse, tact psychologique.

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