Fred Vargas - Quand sort la recluse

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— Trois morts, c’est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n’est pas de notre compétence.
— Ce qu’il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J’ai donc rendez-vous demain au Muséum d’Histoire naturelle.
— Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?
— Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés.
— Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l’araignée recluse ?

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Adamsberg ôta son doigt, comme à regret, et les deux hommes reprirent leur marche.

— Selon Froissy, dit Veyrenc, impossible de les localiser.

— Si même elle ne les trouve pas, c'est qu'ils ont changé de nom, pas de doute là-dessus.

— Comme tout le monde, Enzo a dû apprendre en taule comment se procurer de faux papiers. Quant aux filles, il est très probable que la justice leur a accordé le droit de changer de nom.

— Et comment va-t-on retrouver deux jeunes filles placées en HP il y a quarante-neuf ans, sans savoir leur nom ni connaître leur visage ?

— Impossible.

— Alors on va bouffer. Notre train part à 21 heures. Tout rond.

— Le temps de prendre le car pour Nîmes, dit Veyrenc avec une moue, on devra se rabattre sur le buffet de la gare. Qui sera fermé. Au lieu qu'on pourrait faire relâche et dormir à Nîmes, et prendre le premier train du matin. Qu'est-ce que cela change ? Rien, me diras-tu. Et moi je répondrai : tout. Tu pourras dormir plus tôt. Prescription médicale, n'oublie pas.

— On est contraints d'y obéir.

— Un détail, on n'a pas pris de bagages.

— Tant pis.

— Les gars n'étaient pas propres non plus, sur la Trinidad .

Les deux hommes échouèrent à près de dix heures du soir dans un petit hôtel proche des arènes, qui servait encore à dîner.

— Je crois savoir ce qui m'exaspère dans ce nom de « Seguin », dit Adamsberg en fin de repas.

Le commissaire leva la main pour commander deux cafés. Le restaurant avait fermé mais, le temps de ranger, le patron leur avait laissé le champ libre.

— Tu te souviens ? De ce conte ? De l'histoire de ce monsieur Seguin et de sa pauvre petite chèvre ?

— Elle s'appelait Blanquette, dit Veyrenc. Et elle était si jolie que les châtaigniers s'inclinaient jusqu'à terre pour la caresser de leurs branches.

— Elle avait voulu fuir, n'est-ce pas, être libre ?

— Comme les six autres avant elle.

— J'avais oublié les six autres.

— Si. Monsieur Seguin aimait follement les petites chèvres, mais toutes voulaient lui échapper et toutes y avaient réussi. Blanquette était la septième.

— J'ai toujours pensé que Seguin était lui-même le loup. Et puisque sa chèvre rêvait de lui échapper, il avait préféré la bouffer.

— Ou l'agresser, précisa Veyrenc. En cas de révolte, Seguin menaçait ses chèvres de « voir le loup ». Tu connais le sens de l'expression : voir l'homme nu et connaître l'accouplement. Tu as raison. En réalité, Blanquette s'est fait violer. Rappelle-toi : face au loup, elle « a lutté toute la nuit », et c'est à l'aube qu'elle s'est affalée au sol, sa fourrure blanche toute sanglante — car la jolie petite chèvre était blanche, donc vierge —, pour se laisser dévorer. Tu te dis donc que Seguin portait bien son nom ?

— Non. Je me dis qu'Enzo lisait des histoires à ses sœurs. Je pense qu'elles connaissaient celle-là.

— C'est très probable, on la lisait alors dans toutes les écoles. À quoi penses-tu ?

— À ceci : quand on doit se choisir un autre nom, on conserve toujours une trace, un vestige de son ancien nom, ou de son ancien état.

— Oui.

— Alors réfléchis : Louise Chevrier. La chèvre . La chèvre prisonnière de monsieur Seguin, la victime dévorée.

— Louise Chevrier, répéta Veyrenc avec lenteur. Et Froissy ne trouve personne de ce nom né en 1943.

— Nouvelle identité, donc.

— Et changement de l'année de naissance.

— Comme dit Mercadet, un acte de naissance, ça se bidouille comme on veut.

— Trop tard pour réveiller Froissy, mais le prénom qu'elle s'est choisi, Louise, est sans doute son second ou troisième prénom.

— Oui, dit Adamsberg en composant un message.

— Qui réveilles-tu ?

— Froissy.

— Elle dort, bon sang.

— Mais non.

— Quelque chose ne colle pas, Jean-Baptiste : Annette est libérée à l'âge de dix-neuf ans. Et quatorze ans plus tard, elle se ferait violer par Carnot ? Ce ne serait pas une foutue coïncidence ?

— Qui te parle d'une coïncidence ? Carnot est l'ami de Landrieu et des autres, non ? Annette fut leur proie, ils la reprennent.

— Je pense que Froissy dort. Tu es une brute.

— À ce propos, Louis, j'ai cassé la gueule de Danglard.

— Fort ?

— Assez, oui. Mais un seul coup, au menton. Ce n'était pas un coup d'ailleurs, c'était un rite de passage. Un rite de retour, plutôt.

Le téléphone vibra sur la table.

— Tu vois qu'elle ne dort pas.

— Elle va te mentir.

Pardon, commissaire, je dînais. Prénoms de l'aînée : Bernadette, Marguerite, Hélène. Prénoms de la cadette : Annette, Rose, Louise.

Merci, Froissy. On reste à Nîmes pour la nuit. Retour demain à dix heures. Bonne nuit.

— Annette, Rose, Louise, récita Adamsberg. Louise Chevrier. Elle choisit « Louise » volontairement, et « Chevrier » inconsciemment. La petite chevrette attachée par le père Seguin.

— Et comment Louise Chevrier se serait-elle trouvée sur tous les lieux des meurtres ? Elle ne conduit pas.

— Suppose simplement qu'elle conduise.

— Et lors de son voyage à Saint-Porchaire, Irène ne se serait pas aperçue de son absence ?

— Elle était à Bourges.

Le téléphone vibra à nouveau. Il avait manqué un message et reconnut avec inquiétude la voix de Retancourt.

On était tous les trois en position autour de la maison de Torrailles à Lédignan. Facile, sans se planquer, puisque Torrailles savait qu'il était gardé. Il finissait de dîner dehors avec Lambertin, petite table, face à face, grosse descente, gros rires, blagues répugnantes, sont vraiment restés des blaps. Dehors : une grande cour entourée d'une haie basse sur les quatre côtés. À 10 heures, extinction des réverbères de la petite route, mais nuit assez claire. Lumière au-dessus de la porte, photophore sur la table de jardin, bien visible, en plastique blanc. Ça attirait les moustiques. Ils les écrasaient dans leurs mains. Clac, clac. « C'est les femelles qui piquent seulement. Tu vois que faut leur rendre la monnaie de leur pièce. » Vers 10 h 15, Torrailles a commencé à se gratter au bras droit. Je vous reproduis le dialogue. Torrailles : « Putain de femelle ! Elle m'a eu cette salope ! » Lambertin : « T'es con aussi, éteins le photophore. » Torrailles : « Éteins pas, connard ! Après, on voit plus ce qu'on boit. » Trois minutes plus tard, Lambertin a commencé à se gratter au cou, à gauche. Ils en ont eu leur claque, ils ont ramassé la bouteille et les verres et ils sont rentrés. Moins d'une heure après, ils sont sortis de la maison, affolés, ils ont demandé qu'on les conduise à l'hôpital, les piqûres avaient enflé. Je les ai examinées sous la lampe torche. L'œdème était déjà là, deux centimètres de diamètre, avec la vésicule. Ils sont en route vers l'hôpital de Nîmes, avec Justin et Noël, je suis derrière avec l'autre bagnole. Bras à droite, cou à gauche, ils ont donc été attaqués par la haie arrière. À trois, on a passé la soirée à tourner sans relâche autour de la maison. Personne n'a pu s'approcher, personne n'a pu entrer. Impossible, ça leur est tombé dessus comme un crachat du ciel. On a raté quelque chose, je suis désolée.

Le visage figé, Adamsberg fit écouter le message à Veyrenc. Les deux hommes se regardèrent, muets.

— Les deux derniers, Louis, elle a dézingué les deux derniers, dit enfin Adamsberg en avalant d'un trait son café froid. D'un seul coup. Avec trois officiers en ronde tournante. Mais comment, bon sang, comment ? Même un crachat tombé du ciel, ça doit bien se voir, non ? Quelle heure as-tu ?

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