Fred Vargas - Quand sort la recluse

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— Trois morts, c’est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n’est pas de notre compétence.
— Ce qu’il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J’ai donc rendez-vous demain au Muséum d’Histoire naturelle.
— Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?
— Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés.
— Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l’araignée recluse ?

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— On y retourne, Louis, au Mas-de-Pessac. Ce salaud n'a pas tout craché.

— Cauvert ? Il m'avait paru cinglé et sympathique.

— Mais il a protégé son père. Il nous a fait perdre des jours. Train à 15 h 15, ça te va ? On rentre ce soir.

Pendant le voyage, Adamsberg exposa à Veyrenc les faits nouveaux, les séquestrées de Nîmes et sa certitude que Seguin père avait travaillé à l'orphelinat. Et à lui, et à lui seul, l'extraction opérée à l'île de Ré. Veyrenc sifflota, une manière pour lui d'exprimer ses sentiments. Selon les mélodies, Adamsberg savait desquels il s'agissait. Ici, un mélange : choc, stupéfaction, réflexion. Trois mélodies.

— Donc nous partons secouer le brave Dr Cauvert sans la moindre preuve que Seguin ait travaillé à l'orphelinat ? C'est bien cela ?

— Oui.

— On s'y prend comment ?

— On l'affirme. Ton oncle y a travaillé un an, comme professeur.

— Ah bon ? Et quel est son nom ?

— Froissy m'a trouvé un enseignant qui y fut suppléant. Ton oncle s'appelait Robert Quentin.

— Admettons. Quelle matière ?

— Catéchisme. Ça te gêne ?

— Au point où nous en sommes. Et donc, j'affirme savoir par mon oncle qu'Eugène Seguin était à La Miséricorde. Et pourquoi mon oncle m'aurait-il parlé de cela ?

— Il t'en a parlé, c'est tout. Ne chicane pas sur les détails, Louis.

— Et si Seguin n'y a jamais travaillé ?

— Il y a travaillé, Louis.

— Comme tu veux. Tu dors ?

— Sur prescription médicale. Sans blague, Louis, c'est pour cicatriser, à cause de l'extraction. Sinon, il paraît que je peux tomber dans une fosse. Et le gars semblait on ne peut plus sérieux.

Avant de se conformer aux ordres médicaux, Adamsberg consulta ses messages. Le psychiatre semblait oublier qu'avec les portables, il n'était plus possible de dormir. Ni de déambuler, de surveiller les mouettes au-dessus des poissons morts, de laisser se croiser les bulles gazeuses.

De Retancourt :

Lambertin et Torrailles étaient sur les lieux. Sont au bistrot. Garde rapprochée. Je laisse Justin et Noël, suis trop visible. Écho de conversations : Lambertin passe la nuit chez Torrailles.

Reçu. Ne les lâchez pas.

D'Irène :

Pendant l'inhumation, Louise a eu ses petits sourires secs de satisfaction, surtout quand les pelletées de terre sont tombées sur le cercueil. Je dirais qu'elle aime les enterrements, il y a des gens comme ça. Mais ces petits sourires, faut dire qu'elle en fait tout le temps. Avec des gloussements des fois, et sans qu'on sache jamais pourquoi. Sainte Mère, par chance elle n'a pas gloussé au cimetière. Je crois que je ne peux plus la voir par moments, et c'est pas bien gentil de ma part. Devant Louise, je prépare le colis où je vous envoie la boule à neige de Rochefort. Elle y croit. Elle dit même qu'elle trouve mal pour un flic de collectionner des boules à neige, qu'ils ont pas de temps à perdre avec ça, qu'après on s'étonne qu'on ne soit pas mieux protégés. Moi je lui dis, si les flics ils ne collectionnent pas des boules à neige ou autres, ils deviennent timbrés. Salut, Jean-Bapt.

Salut, Irène , répondit Adamsberg, et merci .

De Froissy :

Toujours rien sur les deux sœurs Seguin, évaporées. Rien dans les HP. Le frère, idem. Pas de photo de Louise Chevrier souriant sur des sites « Bambins d'avant ». Je vais m'attaquer aux cabinets dentaires, Strasbourg, Nîmes. Les fichiers ne sont pas protégés. Mais il y a des tonnes de cabinets dentaires.

N'oubliez pas le dîner, ce soir.

Des merles ?

Oui.

Comment je l'oublierais ?

Avant les cabinets dentaires, cherchez si un membre de la famille de Cauvert père a été soupçonné de collaboration. Lui-même ? Père ? Oncle ?

Histoire de famille encore ?

Bien sûr.

Les deux hommes sonnèrent à six heures et demie passées à la porte du Dr Cauvert. Volontairement, Adamsberg n'avait pas prévenu, et ils le dérangeaient en plein travail.

— Maintenant ? dit Cauvert d'assez mauvaise humeur. Vous ne m'avez même pas téléphoné ?

— On était dans le coin, dit Veyrenc, on a tenté notre chance.

— C'est un détail qui nous manque, appuya Adamsberg.

— Bien, bien, admit le docteur en les laissant entrer et filant dans sa cuisine, d'où il revint cinq minutes plus tard plus guilleret, avec un plateau chargé. Thé de Ceylan, proposa-t-il, thé vert, café, décaféiné, tisane, jus de fraise, gâteau de Savoie. Allez-y.

Refuser aurait navré le docteur qui disposait déjà les assiettes à gâteau, les tasses, les verres. Dès son café servi, Adamsberg attaqua au cœur du sujet.

— Vous avez sûrement, jeune, entendu parler des séquestrées de Nîmes ?

— Cette abomination ? Mais bien sûr, moi et toute la ville, tout le pays ! On suivait le procès pas à pas !

— Vous avez donc su que le père, Eugène Seguin, louait sa fille cadette à de jeunes violeurs ?

Le docteur secoua la tête avec l'air consterné d'un pédopsychiatre qui ne donne pas cher de l'avenir de la petite. Tandis qu'Adamsberg ressentit une vague tension en prononçant ce nom : Seguin.

— Oui. Le témoignage du frère fut épouvantable. Comment s'appelait-il au fait ?

— Enzo.

— Enzo, c'est cela. Un jeune homme courageux.

— Au contraire de votre père, qui fit tout pour cacher le fait que Seguin travaillait à La Miséricorde. Qu'il envoyait les gars de la Bande des recluses violer sa fille. Avec l'aide du gardien Landrieu.

— Quoi ? dit Cauvert en se redressant. Mais de quoi parlez-vous ?

— Je viens de vous le dire. De la présence de Seguin à La Miséricorde.

— Vous insultez mon père ? Dans cette pièce ? Nom d'un chien, s'il avait su qu'un Seguin trafiquait avec la Bande des recluses, il n'aurait rien eu de plus urgent que de témoigner !

— Mais il ne l'a pas fait.

— Parce qu'on n'a jamais eu de Seguin !

— Si, dit Veyrenc.

— Bon sang, mon père haïssait cette bande de petits salauds et vous le savez. C'était un homme bien, vous comprenez ? Un homme bien !

— Justement. Reconnaître la présence de Seguin dans les murs et c'était la chute, le déshonneur d'un « homme bien », pour défaut de vigilance et faute professionnelle. Mais il y avait sans doute autre chose, et il n'a pu s'y résoudre. Pour finir, il s'est tu, et il a effacé Seguin des archives. Et derrière lui, vous avez celé la vérité.

Le docteur, suant d'indignation, débarrassa la table avant même la fin du gâteau de Savoie, entassa le tout en désordre sur le plateau, brisa une soucoupe. Leur congé était signifié.

— Sortez, dit-il, sortez !

— Seguin était là, affirma Veyrenc. Il était gardien. Le professeur de catéchisme suppléant, Robert Quentin, était mon oncle. Il me l'a dit.

— Ah oui ? Ah oui ? Alors pourquoi n'aurait-il rien raconté au procès ?

— Parti en poste au Canada, il n'a rien su des fillettes séquestrées.

— Et les autres professeurs ? Pour quelle raison se seraient-ils tus ? Eux ?

— Les professeurs ne venaient qu'aux heures de cours, dit Adamsberg, ils ne participaient pas à la vie quotidienne de l'orphelinat. Aucun d'eux n'a enseigné ici plus de trois ans. Après la guerre, à mesure qu'on reconstruisait les écoles, ils filaient vers de nouvelles affectations moins rudes. Des gardiens, ils n'ont dû connaître que le visage, et beaucoup n'ont sans doute pas même retenu leurs noms.

Le docteur se leva, passa sa main d'une joue à l'autre, marchant cette fois à pas lents.

— Cela peut-il rester entre nous ? demanda-t-il.

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