Fred Vargas - Quand sort la recluse

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— Trois morts, c’est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n’est pas de notre compétence.
— Ce qu’il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J’ai donc rendez-vous demain au Muséum d’Histoire naturelle.
— Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?
— Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés.
— Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l’araignée recluse ?

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— On comprend, murmura Irène, toutes ces émotions.

— Comment va-t-il ? demanda le commissaire à Élisabeth Bonpain.

De nouvelles larmes, et Veyrenc offrit aussitôt ses serviettes en papier, dont il avait demandé tout un stock.

— Son état n'est pas très bon, répondit-il.

Sans qu'Elisabeth puisse le voir, la tête plongée dans ses mains, le lieutenant écrivit quelques mots sur une serviette qu'il poussa vers le commissaire : « Hémolyse et début de nécrose viscérale, déjà. Dose massive. » Adamsberg fit disparaître le message, repensant à ses derniers mots doucement dits au mourant : Salut, Vessac.

— Il n'y a plus d'espoir, hein ? demanda Élisabeth, redressant la tête.

— Non, répondit Adamsberg à voix basse. Je suis navré.

— Mais pourquoi ?

— Cette année, les insecticides semblent avoir accru la puissance du venin des recluses. Ou la chaleur.

Parole d'homme.

— Madame, vous devez m'aider, enchaîna-t-il. Il nous faut localiser ces araignées. C'est bien dehors, devant la porte, qu'Olivier a senti la morsure ?

— Oh oui. Il a dit « Merde », c'est ce qu'il a dit, et il s'est frotté l'épaule.

— Et personne n'a été témoin ? Homme, femme, enfant ?

— On était seuls, commissaire. Sur ce chemin, il n'y a pas âme qui passe après l'angélus.

— Une seule question encore. Olivier aimait-il la pêche ?

— Tous les dimanches, commissaire, il allait au lac.

Adamsberg fit signe à Irène qu'ils les laissaient seules. Il se leva, suivi de Veyrenc. Le Rossignol faisait tabac et il acheta un paquet de la marque de Zerk.

— Tu fumes cette merde ? lui demanda Veyrenc, une fois sur le trottoir, tout en acceptant d'en allumer une.

— C'est la marque de Zerk.

— Et pourquoi tu l'achètes ?

— Pour lui en voler, puisque je ne fume pas.

— Cela a quelque chose de logique, mais je ne sais pas où. Cette femme paraît sincère, non ?

— Irène nous le confirmera. Mais c'est mon sentiment.

Irène sortit les retrouver à cet instant.

— Elle dit la vérité pleine et entière, affirma-t-elle. Ils étaient seuls. Je n'aimerais pas être à votre place, commissaire. Tant difficile.

— Tant. Vous restez avec elle ?

— Un peu. Je ne peux pas laisser ma foldingue trop longtemps seule, j'ai l'impression qu'elle est en train de tout foutre en l'air dans la maison. Pardon, je veux dire, ma colocataire, Louise. Elle sait qu'un autre homme a été mordu. Elle prétend qu'elle a vu trois recluses dans la cuisine, et deux dans sa chambre. Qu'elles se « multiplient » ! Ce qui nous ferait cinq nouvelles araignées chez nous, se promenant tranquillement en plein jour !

— Cinq ? Elle en a vu cinq ?

— Elle les imagine, commissaire. Demain il y en aura dix, après-demain, trente. Il faut que je rentre avant de la retrouver perchée sur une chaise, avec trois cents recluses autour d'elle. Elle perd la tête, voilà tout. C'est le problème, avec les forums, on parle on parle, tout le monde discute et s'étripe, et certains tournent cinglés. Et j'ai pas de chance, c'est ma colocataire.

— Quel âge a-t-elle ?

— Soixante-treize ans.

— J'aimerais bien la connaître, dit Adamsberg d'une voix évasive.

— Ben pour quoi faire ? Dans votre métier, vous avez votre dose de cinglés, non ?

— J'aimerais voir comment la recluse, par ces temps, rend des gens cinglés. Oui, cela m'intéresserait.

— Ah, c'est autre chose. Si vous voulez l'observer dérailler, je vous la confie avec plaisir. On fera semblant d'écraser les araignées ensemble. Il en a pour combien, Olivier ?

— Deux jours au mieux.

Irène secoua la tête avec une moue, fataliste.

— Après les obsèques, je proposerai à Élisabeth de venir chez moi. J'ai une chambre, je pourrai m'occuper d'elle.

— Dites-lui au revoir pour nous, dit Adamsberg en lui posant la main sur l'épaule. Saluez-la bien.

— Dites, commissaire, sans vous choquer, ça vous ennuierait de me donner une cigarette ? Je ne fume pas. Mais avec tout ce qui se passe.

— Je vous en prie, dit Adamsberg en lui en tendant trois. Mon fils vous les offre.

Ils regardèrent Irène Royer rentrer au Rossignol. Adamsberg restait planté sur le trottoir, répartissant en deux moitiés les cigarettes de Zerk dans les poches de sa veste.

— Je n'aime pas les paquets, expliqua-t-il à Veyrenc.

— Fais comme tu veux.

— Louis, je ne rentre pas.

— Où vas-tu ? Rechercher la vue dans les brumes d'Islande ?

— Mon frère Raphaël habite à présent l'île de Ré, je ne l'ai pas vu depuis longtemps. Dépose-moi à Rochefort, de là, j'ai un car jusqu'à La Rochelle. Je rentrerai demain.

Veyrenc acquiesça. Son frère et la mer, à portée de main. Bien sûr. Mais il y avait autre chose. Veyrenc n'avait pas le talent de « voir dans les brumes » — et qui l'avait ? — , mais il lisait vite dans les yeux d'Adamsberg.

— Je te conduis à l'île de Ré. Et je m'en vais aussitôt.

— Sois prudent sur la route. Tu n'as pas beaucoup dormi, tiens-en compte. Nous ne sommes pas Retancourt.

— Évidemment non.

— Demande aux gendarmes de Courthézon de nous alerter dès que Jean Escande revient chez lui. Qu'ils ne nous appellent pas à la Brigade. Je veux dire : qu'ils n'appellent pas Danglard. Toi ou moi.

— Compris.

— Ce soir, tu devrais t'avaler une garbure et filer dormir.

Les deux Béarnais échangèrent un regard fugace avant de monter en voiture.

XXVII

Deux heures plus tard, Adamsberg avançait lentement sur une longue plage de sable sec, pieds nus, chaussures à la main, sac à l'épaule. De loin, il apercevait la silhouette de son frère, assis sur la terrasse d'une étroite bâtisse blanche. Leur mère préférait croire en une villa de bord de mer, et il ne la détromperait pas.

Il eût été impossible à quiconque d'identifier Adamsberg à une si grande distance. Mais Raphaël tourna les yeux, aperçut cet homme qui marchait et se leva aussitôt. Il avança vers lui, déterminé, et presque aussi lent que lui.

— Jean-Baptiste, dit-il seulement, après qu'ils se furent serrés dans les bras.

— Raphaël.

— Viens boire un verre. Tu dînes ou tu disparais ?

— Je dîne. Je dors.

Après ce seul échange, les deux frères, qui se ressemblaient singulièrement, remontèrent jusqu'à la maison sans un mot. Le silence ne les avait jamais gênés, comme tous ceux qui sont quasi jumeaux.

Adamsberg décida de n'aborder le sujet qui le tourmentait qu'à la fin du dîner, pris dehors, sous les cris des mouettes, avec deux bougies sur la table. Bien qu'il sût que Raphaël avait bien sûr perçu son inquiétude et attendait qu'il fût prêt. Ils se déchiffraient sans même devoir y réfléchir, et pour un peu, femmes exceptées, ils se seraient suffi à eux-mêmes. Ce pourquoi ils se voyaient peu.

Adamsberg alluma une cigarette dans la nuit et commença d'exposer à son frère la totalité des faits survenus depuis le début de l'enquête, ce qui n'était pas simple pour lui, n'étant doué ni pour la chronologie ni pour la synthèse. Il s'interrompit après vingt minutes.

— Je t'assomme sans doute, dit-il. Mais je dois tout te dire sans rien omettre. Ce n'est pas pour te raconter ma vie de flic.

— Un désarroi, Jean-Baptiste ? C'est cela que tu as ?

— Plus mauvais que cela. Avec cette foutue araignée. Et c'est pire quand je pense à notre mère. Une sorte d'effroi.

— Quel rapport ?

— Aucun. C'est ainsi, c'est tout. Laisse-moi poursuivre, je ne dois t'épargner aucun détail de cette semaine passée, aucun geste, aucune parole, pour le cas où l'effroi résiderait, suppose, coincé entre deux lames de parquet, ou bien au fond de l'armoire de Froissy, ou bien dans la gueule de la murène, ou dans une fleur de tilleul, ou dans un grain de poussière logé sous ma paupière, et que je n'aurais pas vu.

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