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Hugues Pagan: Last Affair

Здесь есть возможность читать онлайн «Hugues Pagan: Last Affair» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1985, ISBN: 978-2226025500, издательство: Éditions Albin Michel, категория: Полицейский детектив / Триллер / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Hugues Pagan Last Affair

Last Affair: краткое содержание, описание и аннотация

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Assis sur son pliant, une vieille écharpe autour du cou, l’aveugle grattait sa guitare et fredonnait lentement, comme par à-coups : « Oh baby, tu s’ras ma dernière affaire… » Un vieux joueur de blues rugueux, à la voix râpeuse et abîmée. Un homme glissa un billet de dix dans sa poche de poitrine. Plus tard, les doigts habiles n’eurent pas de mal à détecter le micro-point collé sur le papier neuf. Le laboratoire de traitement, dans un autre pays, n’eut aucune difficulté à agrandir le document. Nom de code « ATLANTA ». Maintenant qu’il était parvenu à faire bouger Berg, seul dans sa voiture, Château pensa à un autre homme pour qui ce serait aussi la dernière affaire. Tout en roulant vers La Défense, il se demanda : « Combien de fois un homme peut-il trahir avant de se renier lui-même ? » Terrorisme international, guerre des polices, manipulation géante… Les mœurs de tous ces messieurs ne sont pas belles. Pagan a écrit avec un roman hors série, implacablement moderne, très noir et très beau. Pagan, flic authentique, est un véritable écrivain.

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— À quoi ça rime, tout ça ?

Milard dit, d’une voix forte :

— À rien… Conception lyrique de l’existence… Vous aviez raison, presque plus d’ampoules. Au moins, qu’il ne reste pas de traces. Et puis, il valait mieux faire un trou, par cette sécheresse, les feux mal éteints se propagent avec une rapidité inimaginable. (Il tourna, l’espace d’un regard, la tête vers ce qui brûlait de lui.) Je crains que cela soit à la fois incompréhensible et inutile. (Il s’essaya à sourire.) Ne le prenez pas au sérieux, Mauber. Un simple nettoyage…

Mauber s’approcha, la cigarette à la bouche. Milard décharné, appuyé qu’il était, figurait quelque jardinier de la Mort, distant et attentif. Il ne fit pas un geste. Mauber fixa ses yeux.

— Cette gosse… Vous… Vous m’avez rappelé un truc. L’honneur.

— Pas d’honneur, Mauber, ricana le flic. Trop tard pour ça. Ce qui reste de l’honneur figure, inscrit en toutes lettres, sur les billets imprimés par la Banque de France. C’est pour lui conférer sa solennité qu’on les afflige de ces signatures impératives. (Il fourgonna les braises.) Rassemblez vos affaires, nous partons dès que j’ai fini.

Plus tard, dans la Fuego qui roulait à vive allure sur l’autoroute, Milard dit :

— Un jour ou l’autre, on arrive au bout. On est un peu surpris que ça soit seulement ça. On a tout mesuré avec des pas d’arpenteur, en long, en large et en travers, on a regardé à droite à gauche, voir si on n’a rien oublié, pour être bien sûr. Je ne dis pas, il reste des regrets endoloris, et si les choses avaient tourné autrement… Et si ceci, et si cela… Un jour ou l’autre, on s’est surpris en flagrant délit d’espoir. Toujours punissable, l’espoir, Mauber… Tenez, passez-moi une de vos saloperies de cigarettes, ça changera plus rien. Merci… Et si j’avais pris le temps de lui parler…

— Votre ex-femme, où elle habite ?

— Atlanta. Géorgie. Elle a fini par épouser un banquier. Elles épousent toutes des banquiers… (Il eut une toux déchirante.) C’est elles qui gagnent, pas parce qu’elles sont meilleures que nous, ni pires. Parce qu’elles durent plus longtemps, voilà tout…

— Et celle que vous avez appelée, tout à l’heure ?

— Du rêve… Dernière affaire. Elle aura peut-être d’autres occupations, des obligations antérieures. Ou pas de temps à perdre.

— Et ça vous fera quoi ?

— Très mal. Mais ça sera compréhensible, à moins qu’elle ait un goût prononcé, détestable, pour la nécrophilie… (Il releva les manches sur ses avant-bras, il vit les veines, noueuses et bleuâtres, cruelles comme sur un écorché, les rabattit.) Rien d’un maître nageur.

— Ou d’un banquier…

Milard opina.

— Jouez jamais avec les cartes des autres. De toutes les façons, elles sont truquées. N’entrez jamais dans leurs raisons… Elles sont toutes plus valables les unes que les autres. (Il jeta sa cigarette. On voyait des moissons, des rangées d’arbres qui s’ouvraient et se refermaient comme des éventails, au passage.) D’ailleurs, vous êtes un con, Mauber. Ça fait belle lurette que vous auriez pu vous barrer, pas difficile de trouver le fric puisque je vous avais dit où il était. J’étais utile jusqu’à ce que je vous aie fabriqué les passeports. Vous ne devriez pas garder celui de la fille. Après…

Le flic, épuisé, posa la joue contre la vitre tiède.

— Pourquoi on n’est pas plus costaud ? Pourquoi on arrive jamais à fermer sa gueule jusqu’au bout ?

Mauber ne lui accorda pas un regard.

— Je veux Château. Château et sa clique. Jusqu’à la gosse, c’était dans la règle du jeu… Elle, pas comme ça, égorgée comme un chien.

— Pas de règle du jeu, Mauber… Les chiens, on les égorge pas, on les pique… Pas de Château…

— Vous voulez la revoir, même si vous vous attendez à ce qu’elle vous envoie chier… (Il étouffa un rire creux.) C’est vrai que vous êtes plus ni choucard ni porteur d’avenir. C’est vrai qu’elles ont horreur des perdants. Ça leur va pas au teint… (Il rit de nouveau, de manière éventée.) Plus tellement décoratif, commandant… N’empêche que vous prenez le risque. Ils sont peut-être au bout. Et moi, je les veux.

— Ridicule, lâcha le flic après un temps.

Il parvint à se faire une piqûre sans qu’ils cessent de rouler, dit plus tard d’une voix épaisse, récita de mémoire :

— On crève pas de maladie ou de vieillesse, ça serait trop facile. On crève juste parce qu’on n’a pas pu suivre… (Du bout des doigts, il palpa le .38 cinq-coups qu’il portait à la jambe gauche, dans son étui de cheville.) « … Y a un moment de la misère où l’esprit n’est déjà plus tout le temps avec le corps… Il s’y trouve trop mal. C’est déjà presque une âme qui parle… C’est pas responsable, une âme… »

Ils n’étaient plus très loin de Beaune.

Le flic qui avait apporté la cassette parvenait mal à réfréner son excitation. Jankovic et Château le regardaient sans mot dire.

— Putain, une construction qui marche du premier coup ! Pas même besoin de se faire chier à attendre ! Deux trois conneries avant, et l’autre charlot qui appelle ! L’heure, l’endroit… (Il tendit la cassette aux deux hommes immobiles.) Un restau à Saint-Germain, la pétasse marche du premier coup. À croire qu’elle a besoin d’un sacré coup de lardoir, putain ! Du premier coup !

Château retourna la cassette entre ses doigts.

Le flic attendait, l’air faraud, en dansant d’un pied sur l’autre.

Jankovic retroussa les lèvres.

— Merci. (Ça avait l’air de lui arracher la gueule.) Qui vous a relevé ?

— Chéreau… (Le flic parut désemparé.) J’ai suivi la procédure d’urgence.

— On vous fait pas de remarque. Vous retournez au pigeonnier. À partir de maintenant, plus d’écoute par sondage. Vous passez en surveillance permanente. Vous avez oublié quelque chose ?

Le flic bougea, désemparé.

— Rien, patron…

— Monsieur le commissaire. Alors ?

La porte se referma, presque toute seule.

Château était planté derrière le bureau.

Le magnétocassette tournait.

Jankovic regardait par la fenêtre. Il avait les mains glissées sous le ceinturon, derrière, dans le dos. Elle lui avait parlé d’une voix, d’une voix qui l’avait ému. Elle était à présent rauque et hésitante, mais elle conservait toute sa magie, son âpre tendresse. Elle n’implorait pas, elle ne demandait rien, au juste. Elle s’épanchait, oh oui, comme on saigne en silence. Trop de cigarettes et d’alcool, trop de souffrance. Jankovic se rappela à quel point il avait détesté l’homme, sa tranquille assurance de professionnel, et pire, le regard qu’il portait sur les êtres et les choses, qui n’avait rien à voir avec le métier qu’il faisait, et quel métier faisait-il au juste ?

Milard n’avait pas besoin de bouger ou de parler pour faire de l’ombre. Il lui suffisait d’exister. Jankovic se retourna vers Château, qui releva les yeux.

— Trop fort pour faire ce genre de connerie. Il ne viendra pas.

Jankovic sourit de manière indéfinissable.

— Oh si, il viendra. Le jour et l’heure, Château… Avec le pied, il arracha de la prise le cordon du magnéto-cassette. Sans changer de place.

— Il aura même choisi le jour et l’heure… Joli, non ?

Chapitre XXI

Il y avait eu une longue nuit qu’ils avaient passée au Concorde Lafayette. Milard ne parlait plus et il n’avait certainement pas dormi plus d’une heure, par à-coups. Mauber avait nettoyé son pistolet, lu des revues, examiné un long moment le passeport de la jeune fille. Elle ne souriait pas sur la photo, comme si elle avait déjà compris, petite sœur sacrifiée pour rien dans une guerre d’ombres qui ne la concernait pas. Il avait ensuite mis longtemps à brûler le document et tiré plusieurs fois la chasse pour que tout s’en aille bien, les morceaux de couverture, peut-être aussi sa peine, mais celle-ci était restée quand même, les cendres collées.

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