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Hugues Pagan: Vaines Recherches

Здесь есть возможность читать онлайн «Hugues Pagan: Vaines Recherches» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1999, ISBN: 978-2-7436-0544-5, издательство: Éditions Payot & Rivages, категория: Полицейский детектив / Триллер / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Hugues Pagan Vaines Recherches

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La ville grésillait sous le soleil blanc, comme du lard rance dans une poêle. Les flics de la criminelle « B » glandaient. Ils attendaient les vacances. Au téléphone, l’homme avait adopté un ton étrange, monocorde et pénible. Il avait dit d’une seule traite : « Prévenez l’inspecteur Schneider. Je vais tuer une femme. Une femme, n’importe laquelle pour commencer. Je vais utiliser une carabine US M1 en calibre 30 x 30. Je vais la tuer maintenant, dans dix minutes… J’en tuerai d’autres, certainement. Avec la même arme. Prévenez Schneider, voulez-vous ? » Le gardien de permanence prévint Schneider. Qui cessa d’attendre les vacances.

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— Téléphone, dit Catala.

Schneider prit.

Maréchal se tenait la tête entre les mains, les coudes aux genoux.

— À la cafète Shell ? Pourquoi pas ? (Il consulta la montre qu’il portait à l’intérieur du poignet droit.) Dans une demi-heure, trois quarts d’heure. (Il s’adressa à Charles.) Vous en êtes ?

— Oui, répondit le jeune homme.

— Charles vient. À tout de suite, Honey.

Il raccrocha, alluma une cigarette.

— Dumont, descendez-moi ça en geôle.

Bogart se tenait dans la porte. Il était pathétiquement trop petit. Il fit signe à Schneider :

— Monsieur, pourriez-vous venir un instant, s’il vous plaît ?

Charles Catala regardait le parking, en bas. Trop chaud, putain, il faisait trop chaud. Il avait à entendre la jeune femme qui avait vu les trois hommes massacrer le gosse. Elle avait pris la place de la plaignante, dans le bureau de Dumont. Elle attendait. Elle n’attendait personne en particulier. C’était à croire que tout le monde attendait, mais jamais personne en particulier.

Le jeune homme secoua la tête, très doucement.

Ils auraient dû être au lac, en train de se calciner doucement au soleil, au lieu de quoi, ils étouffaient dans des bureaux qui puaient le tabac, la poussière et l’odeur du balatum qui recouvrait le sol.

Lorsqu’il se retourna, Schneider avait quitté la pièce.

Maréchal et Dumont également.

Le gosse était mort.

Qu’il fût ou non un semi-bougnoule n’y changeait rien.

Charles pénétra dans le bureau.

La jeune femme le regarda tandis qu’il s’asseyait à la machine, constituait les liasses de procès-verbaux et les introduisait derrière le rouleau. Une antique Japy. Presque sans bouger, Charles Catala bascula à peine la fenêtre, et une bouffée brûlante s’engouffra dans le bureau, chargée de ronflements de moteurs, de grincements de freins et de bruits d’avertisseurs.

Les mains horizontales au-dessus du clavier, le jeune policier tourna la tête. Il rencontra deux yeux noisette, dans un visage triangulaire et fragile, où du noir avait coulé sur les joues. Leur expression avait elle aussi quelque chose de traqué.

— Nom et prénom, dit Catala en commençant à taper.

— Nom ?

— Vous avez des papiers sur vous ?

— Des papiers ?

Elle le regarda, puis se mit à chercher dans son sac, en sortit des chéquiers écornés, un portefeuille certainement trop gonflé de tout un tas de choses dépourvues de la moindre importance. Charles Catala remarqua le léger tremblement qui animait les longs doigts soignés.

— Un permis de conduire ? fit-elle d’un ton d’espoir.

Catala saisit le document, le déplia à côté de la machine.

Il commença à en lire les mentions à haute voix, tout en tapant.

* * *

Un jeune homme dégingandé courait à toutes jambes, dans des rues désertes, écrasées de chaleur. Il semblait tout à coup que la ville se fût vidée de toute vie. Il courait bien que personne ne le poursuivît, bien qu’en définitive il n’en eût rien à foutre de ce qu’ils allaient faire à la fille, ou de ce qu’ils étaient déjà en train de faire.

Skinny était un petit dealer de merde.

Il baignait dans son jus et même l’air sur sa face ne parvenait pas à sécher la sueur qui dégoulinait et lui brûlait les yeux entre ses paupières serrées. Il passa un entrepôt de vins, heurta la carrosserie brûlante d’une grosse voiture en stationnement, ricocha et se remit à courir en zigzag.

Il ne sentait plus rien.

Ses jambes s’agitaient par instinct, ses brodequins heurtaient des pavés disjoints. Il avait le cerveau en bouillie, mais il courait parce qu’il ne pouvait rien faire d’autre que ça : courir, depuis le moment où il avait vu le combiné inutilisable, courir dans la ville où il faisait au moins quarante.

Une 305 crème roulait, toutes vitres ouvertes.

Ses flancs portaient les nouvelles bandes tricolores et POLICE en grosses lettres sur la portière avant. Son pavillon arborait la rampe Dallas. Encore que ce ne fût pas réglementaire, le chef de voiture avait branché un ventilateur sur la prise de l’allume-cigare — qui n’était pas réglementaire non plus.

À cause des casses, la 305 musardait dans le quartier des entrepôts.

Le chauffeur aperçut le merdeux qui cavalait comme s’il avait le feu au cul. Aussitôt et sans qu’aucun des trois flics se fût concerté, il alluma la rampe et accéléra. L’ordure traçait comme une balle.

Le chef de voiture brancha le deux-tons, pendant que les pneus avant ciraient sur l’asphalte fondu, en dégageant une puanteur de caoutchouc brûlé. En même temps, il dégrafa la patte de son étui et saisit la crosse du lourd RMR 73 qu’il avait à la ceinture, en se soulevant sur une fesse.

Il était onze heures cinquante.

La voiture avait dépassé Skinny Jim et se rabattit en travers de la rue.

Le jeune homme vit le canon du revolver braqué sur son front, à bout de bras, par la vitre baissée. Après seulement, il lui sembla que des types sortaient.

Il avait levé les bras et attendait debout.

Le soleil lui cuisait les épaules.

— Alors, mon gars, dit le grand flic chauve qui l’avait braqué, qu’est-ce qu’il y a de cassé ?

Skinny Jim porta sur lui un regard hébété.

On le palpait, le torse, sous les bras, entre les cuisses, rapidement.

— Rien, dit un flic à un autre en se retournant.

Skinny Jim aspirait l’air à pleine bouche, ses mains se mirent à bouger. Il secoua la tête de tous côtés. Le moteur de la 305 tournait au ralenti, une radio trafiquait à l’intérieur.

— Explique-toi, mon gars, dit le flic chauve d’une voix rassurante tout en remettant l’arme à l’étui.

Le jeune homme s’expliqua.

La 305 repartit à toute allure en marche arrière, dans des gueulements de pneus dont personne n’avait rien à foutre. Le chef de voiture parlait dans le micro de bord, on lui répondait, la permanence de la Criminelle allait être avisée, de même que le SAMU. La voiture sinua, et bondit en avant quand le conducteur accéléra, les voitures en stationnement défilaient à une vitesse vertigineuse, la rampe tapait régulièrement.

— Coupe le deux-tons, commanda le chef de voiture. C’est pas la peine qu’ils nous entendent arriver depuis le fond de la ligne droite…

Le conducteur obtempéra.

— C’est là, indiqua Skinny Jim en montrant le portail de l’entrepôt.

Il eut à peine le temps d’ouvrir la portière et de se jeter dehors.

À genoux sur le trottoir gras, il se mit à dégueuler tout ce qu’il pouvait.

Une des ambulances avait déjà quitté le SAMU et demandait la position.

Skinny Jim leva les yeux vers ce putain de ciel blanc brasillant.

Il rencontra la silhouette pesante du flic qui parlait à la radio, debout à côté de la voiture. Seulement une silhouette de flic.

Il se remit à dégueuler, des larmes plein la figure.

CHAPITRE VII

Schneider avait baissé les stores, derrière lui, et à peine entrouvert les fenêtres. Il ne faisait pas spécialement moins chaud mais au moins un peu d’air circulait dans la pièce. Charles Catala tapait à la machine, par intermittence, à côté. Le reste du temps, il parvenait des bribes de conversation étouffée et totalement inintelligible, un peu comme d’un confessionnal. Schneider alluma une Pall Mall au mégot de la précédente.

Muriel Lambert regardait son visage maigre, un peu penché, un visage qui aurait pu être beau, s’il n’y avait eu l’expression froide et vide des yeux gris et l’amertume de la bouche. Le reste était parfait, fin et intelligent, presque efféminé… La femme rassembla ses cheveux sur la nuque. Elle dit :

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