Hugues Pagan - Vaines Recherches

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La ville grésillait sous le soleil blanc, comme du lard rance dans une poêle. Les flics de la criminelle « B » glandaient. Ils attendaient les vacances.
Au téléphone, l’homme avait adopté un ton étrange, monocorde et pénible. Il avait dit d’une seule traite : « Prévenez l’inspecteur Schneider. Je vais tuer une femme. Une femme, n’importe laquelle pour commencer. Je vais utiliser une carabine US M1 en calibre 30 x 30. Je vais la tuer maintenant, dans dix minutes… J’en tuerai d’autres, certainement. Avec la même arme. Prévenez Schneider, voulez-vous ? »
Le gardien de permanence prévint Schneider. Qui cessa d’attendre les vacances.

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— Vous êtes payés pour nous protéger ou pour donner la main à ces putains de bougnoules ? demanda le gros homme grimaçant.

— Je suis payé pour prendre des coups de poing dans la gueule, ricana le flic.

Il commença à marquer l’heure de début d’intervention : neuf heures vingt. Neuf heures vingt et il faisait aussi chaud que dans un four.

Il se retourna vers la grosse femme.

— Je suppose que vous déposez plainte ?

— Y a intérêt, ouais, rugit-elle.

Le gyro magnétique sur le pavillon, la 4L de la Sûreté remontait la rue, une CX ambulance dans la roue. Les deux-tons soufflaient les bagnoles de chaque côté le long des files de voitures en stationnement.

Avant même que la voiture fût complètement arrêtée, l’inspecteur principal Schneider en jaillit, la veste ouverte. Le visage maigre et glacial ; il avait les yeux dissimulés derrière des Ray-Ban. En deux enjambées, il fut à côté du gosse, s’accroupit sur les talons.

Au ras du trottoir, la chaleur avait quelque chose d’insoutenable.

Charles traça rapidement les contours de la silhouette à la craie.

— Évacuation, commanda Schneider.

Deux ambulanciers avaient déployé et avancé une civière roulante.

CHAPITRE IV

La jeune femme avait une quarantaine d’années. Elle était plutôt grande et assez bronzée. Elle portait une robe de soie bleue que le gardien assis derrière la banque du hall jugea indiscrète, mais on était en juillet, pas vrai, et la ville n’avait pas connu pareille canicule depuis 1976. Elle avait également un sac en cuir blanc, genre fourre-tout et des lunettes de soleil dont les verres bleutés s’accordaient à la dominante de la robe et des escarpins à hauts talons.

La jeune femme puait le fric.

Elle hésita, se pencha sur la banque.

— Est-ce que je pourrais voir l’inspecteur principal Schneider ?

Le gardien soupira.

— Il est sorti en intervention.

— Il y a longtemps ?

— Dix minutes.

— Quand pensez-vous qu’il sera de retour ?

Le gardien haussa les épaules. Non pas que cela fût de la mauvaise volonté, mais il ne pouvait pas le dire. Il remarqua les doigts de la femme crispés sur le tissu de la robe, sous le cou.

— Aucune idée…

— Est-ce que je peux l’attendre ? Dans un de ces fauteuils.

— C’est Schneider que vous voulez ? Personne d’autre ?

— Oui, dit la femme.

Le gardien soupira, leva le bras en direction de l’ascenseur.

— Deuxième étage. Juste en face quand vous sortez de…

— Je sais, coupa la femme. (Elle exhiba un sourire pâle.) Le bureau des pleurs, n’est-ce pas ?

Le gardien rit.

Il la regarda se diriger vers l’ascenseur.

La salope portait un slip sombre mais pas de soutien-gorge.

La radio grésilla.

L’inspecteur principal Schneider passait pour un queutard de haut niveau, malgré ses yeux morts et sa dureté sarcastique — le gardien de service de permanence accueil clients estima que le ‘cipal Schneider avait beaucoup de veine de s’envoyer des pouliches pareilles.

La radio demandait un fourgon de Police-Secours, rue de la Liberté. Il y avait du monde à ramener. C’était Charles Catala qui trafiquait, avec sa décontraction habituelle. Charlie Mac Quine. Un autre baiseur de première.

La Criminelle « B » était presque exclusivement constituée de vigoureux de la défonceuse. Une autre manière de fatalité.

L’ampoule témoin de l’ascenseur palpitait.

Elle demeura allumée lorsque la cabine s’arrêta à l’étage.

Puis elle s’éteignit. Neuf heures quarante à la pendule du hall.

* * *

La cuisine était exiguë, mais moderne et propre, avec des éléments en bois ciré, une table ovale, un réfrigérateur orange et un four à micro-ondes encastré. À intervalles réguliers, le poste de radio posé sur le plan de travail passait des messages publicitaires. Il était réglé sur Luxembourg.

La femme était tombée là où la mort l’avait frappée : elle était recroquevillée en position fœtale, presque contre le mur du fond, si tant est qu’on pouvait parler de fond, sur le carrelage beige.

La balle avait provoqué un trou presque parfaitement circulaire au milieu de la vitre, puis elle lui avait traversé le crâne et s’était enfoncée dans le placo-plâtre recouvert de liège qui constituait le doublage de la cloison.

Non loin de ses doigts entrouverts, le petit garçon avait disposé un grand verre de lait-grenadine, un bol avec des corn-flakes et quelques biscuits au germe de blé dans une soucoupe, pour quand elle se lèverait.

Assis près d’elle, adossé au mur les genoux au menton, il attendait qu’elle se réveille.

C’était Karen Cheryl qui chantait.

Le petit garçon aimait beaucoup Karen Cheryl.

Il avait plein de disques de la chanteuse.

Il commençait à avoir un peu envie de faire pipi.

* * *

Muriel Lambert attendait au bureau des pleurs. Bogart passa en coup de vent, l’aperçut et vint lui serrer la main. Il était petit, malingre, maladif et c’est pourquoi on l’avait détaché de la tenue pour l’affecter à la Sûreté. Il prenait les plaintes pour vol de deux-roues ou de voitures, ce que les inspecteurs ne voulaient pas ou n’avaient pas le temps de faire. Il arrivait qu’il portât les plis ou les convocations, et plus rarement qu’il prît les permanences de nuit en doublage, lorsqu’il manquait un effectif au tableau de service.

Il sourit à la jeune femme :

— Qu’est-ce que vous faites ici, Muriel ?

Elle retira ses lunettes et il vit ses yeux aux paupières rougies.

— Il faudrait que je voie Schneider.

— Il est dehors.

— Je sais, je sais, dit la femme. (Elle détourna la tête.) Vous croyez… vous croyez qu’il va accepter de me recevoir ?

— Venez à côté, déclara Bogart en lui saisissant le coude avec beaucoup de douceur.

Elle se leva, vacilla sur les talons et ramassa son sac sous la chaise à côté. Il l’accompagna au bureau auto. La pièce puait la poussière chaude, le lino et le tabac gris. Elle ferma les yeux, une grimace amère sur le visage.

* * *

L’homme roulait dans un break Volvo gris métallisé. Il avait laissé la ville derrière lui. La mallette reposait sur la banquette arrière. Il n’avait pas envie de fumer, bien qu’il eût une cigarette à la bouche. Il roulait sans but et se mit à longer le canal.

Il y avait une écluse, à quelques kilomètres.

Il prendrait le chemin de terre en plein champ.

Les blés mûrs se dressaient immobiles.

Sur le siège du passager, il y avait un .357 Police Python avec un canon de six pouces au barillet rempli. La poignée de l’arme était dirigée vers le conducteur et il n’aurait fallu qu’une fraction de seconde pour qu’il s’en saisît.

Il aperçut l’écluse.

Le break Volvo s’engagea dans les ornières en cahotant.

Derrière, il soulevait de paresseuses volutes de poussière fine et tiède, couleur de farine bise, qui ne tardèrent pas à retomber sur le sol craquelé. Une haie de peupliers barrait l’horizon immédiat.

L’homme stoppa la voiture à la barrière, sans couper le moteur.

Sa chemise de tergal kaki était trempée aux aisselles et dans le dos.

* * *

Schneider tapait à la machine.

Il avait la carte d’identité du gosse ouverte à côté. Le jeune homme, car il s’agissait d’un jeune homme, s’appelait Ben Ahmed Celim. Il était né à Dijon, Côte-d’Or, le 27 juillet 1964. Il mesurait 1 m 67 et ne présentait aucun signe particulier. Il demeurait 17, Cité Schumann, à Z…

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