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Hugues Pagan: Vaines Recherches

Здесь есть возможность читать онлайн «Hugues Pagan: Vaines Recherches» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1999, ISBN: 978-2-7436-0544-5, издательство: Éditions Payot & Rivages, категория: Полицейский детектив / Триллер / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Hugues Pagan Vaines Recherches

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La ville grésillait sous le soleil blanc, comme du lard rance dans une poêle. Les flics de la criminelle « B » glandaient. Ils attendaient les vacances. Au téléphone, l’homme avait adopté un ton étrange, monocorde et pénible. Il avait dit d’une seule traite : « Prévenez l’inspecteur Schneider. Je vais tuer une femme. Une femme, n’importe laquelle pour commencer. Je vais utiliser une carabine US M1 en calibre 30 x 30. Je vais la tuer maintenant, dans dix minutes… J’en tuerai d’autres, certainement. Avec la même arme. Prévenez Schneider, voulez-vous ? » Le gardien de permanence prévint Schneider. Qui cessa d’attendre les vacances.

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Des grappes de mômes, des vieux et des jeunes, s’agglutinaient et collaient à la carapace de coléoptère du Transit, comme s’ils n’avaient rien vu, ni des side-pipes chromés, ni une peinture pailletée (six couches d’apprêt, les panneaux à l’aérographe, plus huit couches de vernis, des semaines de boulot), sans compter les jantes larges en alu, les maxi-boudins et les ailes et le spoiler, derrière.

Il reconnaissait quand même que le van avait vraiment une gueule pas possible, avec la femme peinte sur le flanc droit, dans des tons d’un bleuté doux et mauve, cernée de noir impalpable et enlacée de longues mèches semblables à des algues sinueuses au fond de la mer, la femme issue d’un rêve vaguement psychédélique, et dont le modèle dormait nu, sur le divan, derrière, à peine couverte d’un drap de soie mauve, une femme dont les yeux très sombres étaient comme deux trous noirs ouverts sur la nuit. Sur le flanc gauche, tout du long, s’étendait une panthère. Une panthère noire. Et pourquoi pas une panthère noire ?

Comme le reste, les panneaux du van faisaient partie du projet.

Un beau projet.

L’homme se rappela la Lettre Volée, de Poe. Il préférait bien sûr le Masque de la Mort Rouge, mais c’était trop difficile à adapter. Il roulait sans hâte.

Quelques kilomètres plus loin, il dépassa la Lancia qui était sortie de la route et avait tapé très en contrebas un pylône à haute tension. Du capot moteur plié, des volutes de fumée grasse et noire s’échappaient à gros bouillons. Le type était effondré sur le volant.

Il n’éprouva pas le besoin de s’arrêter.

Derrière, lové contre sa mère, le merdeux se réveilla. Presque aussitôt, il se leva, et vint se couler silencieusement sur le siège du passager. Il avait des cheveux très blonds, très ébouriffés, et la figure remplie de sommeil. Il regarda à peine dehors. L’homme se pencha un peu, frôla une joue tiède et duveteuse.

— Où c’est qu’on est ? demanda le gosse.

— Presque arrivés.

— Quand c’est qu’on rentre à la maison ?

— Dans quatre jours. Comme ça on aura le week-end pour tout ranger, tu vois.

— Oui. Quand c’est qu’on passe la frontière ?

L’homme rit doucement.

— C’est fait. Pendant que vous dormiez, maman et toi.

L’enfant hocha la tête, puis il se renfonça dans le siège, ramena les pieds sous lui, se recroquevilla sur le coussin de velours bleu sombre. Il portait un pyjama de babygro en éponge passé. L’homme éteignit sa cigarette et le lecteur de cassette, reposa la nuque sur l’appuie-tête. Cinq minutes après, le môme redormait à poings fermés, la joue contre l’accoudoir.

L’homme chaussa des Ray-Ban vertes.

Sa montre de plongée marquait huit heures.

* * *

L’agent Sivieri s’étira et se passa les mains sur la figure. Il avait repassé vingt fois la bande, écouté vingt fois les mêmes mots. Pour le reste, les téléphones et la radio étaient restés muets. Bon an, mal an, la permanence recevait une bonne centaine de coups de fils de dingues. Les Russes étaient en train d’envahir le centre ville. Le voisin avait mis au point un émetteur d’ondes qui empêchait les citoyens de se reproduire normalement et ça allait donner des générations de dégénérés, en tout point semblables aux politiciens en place. Des générations et des générations à perte de vue.

Il y avait des petits hommes verts dans le bocal à poisson du living.

Un seul poisson (rouge) ne pourrait certainement jamais en venir à bout.

On allait faire sauter le commissariat central.

L’Apocalypse avait commencé, à l’intersection de la rue de la République et de l’avenue Poincaré, et que faisait la Police ?

L’agent Sivieri se repassa les mains sur la figure.

La Criminelle « B » prenait son service à huit heures trente — dans un peu moins d’une demi-heure. Le principal Schneider ne passait pas précisément pour un marrant, tout le monde le savait. Rien d’un rigolo…

Malgré cela, l’agent Sivieri saisit le téléphone et composa le numéro tapé à la machine sur la fiche cartonnée, devant ses yeux. En même temps, il remit la bande au départ.

Schneider répondit immédiatement — exactement comme s’il s’était trouvé dans la pièce à côté, l’appareil entre les bras. Il dit seulement :

— Prévenez Charlie, j’arrive.

L’agent Sivieri raccrocha, composa le second numéro de la fiche cartonnée.

La pendule électrique venait d’afficher huit heures deux.

* * *

L’immeuble était l’un des plus hauts de la Z.U.P., et pas précisément un des plus moches. Le toit plat était recouvert de gravier, et seuls les bouches de ventilation et le local dans lequel se trouvait la machinerie des ascenseurs faisaient saillie.

L’homme étendu sur le gravier brûlant se retourna sur le dos, tout en reposant les puissantes jumelles gainées de plastique kaki qu’il avait aux yeux dans la mallette ouverte à son côté.

La mallette contenait également une carabine US de calibre 30 x 30, munie d’une crosse télescopique, d’un modérateur de son et d’une lunette Bushnell, le tout encore démonté et soigneusement rangé dans des alvéoles spécialement adaptés ménagés dans de la mousse de plastique à forte densité.

Et une boîte de cartouches 30 x 30, pleine.

L’homme regarda la balise aérienne éteinte, au bout du mât, au-dessus de sa tête, et le ciel blanc. Des hélicoptères faisaient une noria pour évacuer les blessés. Un jeune lieutenant parachutiste au visage très maigre trafiquait dans sa radio de campagne, la veste de treillis trempée aux aisselles, un .45 sur la hanche droite. Il avait le visage épuisé.

Il ferma les yeux.

À travers ses paupières serrées, la lumière implacable parvenait comme un éblouissement douloureux et rouge, dans lequel il voyait battre son propre sang. Presque aveuglé, il se remit sur le ventre et ses doigts commencèrent à saisir le contenu de la mallette à tâtons.

En appui sur les coudes, il ne lui fallut pas plus d’une minute pour assembler chacun des éléments.

Le soleil dans le dos, l’oculaire de la lunette commença à balayer les façades distantes d’une soixantaine de mètres, en contrebas.

Quelle qu’elle fût, la femme n’avait plus que quelques secondes à vivre.

* * *

Les trois jeunes gens entassés sur la banquette d’un vieux pick-up 403 virent Charlie sortir de chez lui avec la fille. Ils les observèrent tandis qu’ils discutaient sur le trottoir, devant l’immeuble. Charlie cherchait les clés de sa VW dans les poches de son jean. La fille monta avec lui et ils regardèrent la Coccinelle prendre la direction du centre.

Le flic allait pointer au commissariat central.

Vu la façon dont il conduisait, il donnait l’impression d’avoir le feu au cul. La 403 avait du mal à suivre. Il stoppa acheter des cigarettes dans un bar-tabac. Lorsqu’il sortit, la fille était debout à côté de la voiture. Charlie haussa les épaules, remonta dans sa caisse et démarra sec.

La fille se mit à marcher le long du trottoir, comme désœuvrée.

Elle ne vit pas la 403 avant que le véhicule s’arrête à sa hauteur et qu’un des trois jeunes gens en fasse irruption. Celui qui dissimulait à peine le couteau à cran d’arrêt qu’il avait à la main, le long de la cuisse gauche. Elle aperçut la longue lame effilée.

Elle vit son visage blême. La VW avait disparu au loin.

Elle essaya de courir.

La 403 monta sur le trottoir.

Il était huit heures quinze.

CHAPITRE III

Ils étaient quatre dans le bureau de Schneider. Ce dernier derrière son bureau, et qui manipulait le lecteur de cassettes, Charles Catala une fesse piquée sur l’appui de fenêtre, à côté de la console radio, Dumont adossé à un classeur métallique et le gardien Sivieri assis sur la chaise réservée d’ordinaire aux clients de la Criminelle. Le flic avait déboutonné sa vareuse d’uniforme.

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