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Hugues Pagan: Vaines Recherches

Здесь есть возможность читать онлайн «Hugues Pagan: Vaines Recherches» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1999, ISBN: 978-2-7436-0544-5, издательство: Éditions Payot & Rivages, категория: Полицейский детектив / Триллер / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Hugues Pagan Vaines Recherches

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La ville grésillait sous le soleil blanc, comme du lard rance dans une poêle. Les flics de la criminelle « B » glandaient. Ils attendaient les vacances. Au téléphone, l’homme avait adopté un ton étrange, monocorde et pénible. Il avait dit d’une seule traite : « Prévenez l’inspecteur Schneider. Je vais tuer une femme. Une femme, n’importe laquelle pour commencer. Je vais utiliser une carabine US M1 en calibre 30 x 30. Je vais la tuer maintenant, dans dix minutes… J’en tuerai d’autres, certainement. Avec la même arme. Prévenez Schneider, voulez-vous ? » Le gardien de permanence prévint Schneider. Qui cessa d’attendre les vacances.

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Vannier observa :

— Si nous allégeons, nous faisons courir un risque mortel à votre amie.

— Un risque… (Schneider secoua les épaules.) Deux morts, presque trois. Il faut en finir.

— Il peut tomber au cours d’un banal contrôle routier…

— Non, dit Schneider. Il a commencé quelque chose, il faut qu’il le finisse.

Il s’assit sur le divan, indiqua de la main un fauteuil dans lequel Vannier se laissa tomber. Schneider avait le .45 sur la table basse, à portée de la main. Vannier soupira doucement. Cheroquee revenait avec un plateau sur lequel se trouvaient des Heineken et des verres, le posa et s’assit à côté de Schneider.

— Servez-vous, fit ce dernier en saisissant une canette.

Vannier se servit.

Cheroquee fit de même. Elle portait une robe de toile, d’un bleu tendre, très délavé et qui découvrait ses genoux polis comme des galets. Vannier lui adressa un sourire vaguement confus. Elle était juste aussi belle que tout le monde le clamait, avec ses pommettes hautes, son visage carré à la bouche très pleine, son invraisemblable crinière sombre dont elle jouait comme d’un foulard, un peu trop grande peut-être, et large d’épaules, et il émanait de sa personne un mélange capiteux de douceur et de sauvagerie, un charme terriblement puissant qui eût convenu à une très belle et dangereuse sorcière.

Schneider alluma une cigarette.

— Si vous sortez, commença Vannier.

Le policier aux yeux gris le coupa, d’un ton sagace et dit :

— Nos divertissements sont finis…

— Pardon ? s’inclina Vannier.

Schneider sourit fugitivement, saisit le poignet tendre de Cheroquee.

— Shakespeare… La Tempête : « Nos divertissements maintenant sont finis. » Allégez le dispositif, laissez deux ou trois voitures banalisées. Laissez-le venir… Ce n’est pas à elles qu’il en voulait, il s’agissait de leurres. Il en voulait à un type mythique, pour des raisons mythiques. Il les a tuées, mais ce qu’il désirait par-dessus tout, c’était que ce type sorte de son trou.

— Et vous allez sortir, s’insurgea Vannier.

— Oui, fit Schneider, je vais sortir. Tous les comptes se règlent, un jour ou l’autre, que ce soient les comptes avec les autres ou les comptes avec soi-même. (Il eut un geste explicite à l’égard du .45 posé devant lui.) Je vais sortir, sans ça. En face, il aura une US M1 dont il sait se servir et le diable sait quoi encore… (Schneider sourit à part lui.) Il faut que je sorte, Vannier, pour un certain nombre de raisons dont je crains que la plupart vous demeurent à jamais impénétrables. Vous l’avez dit vous-même : il s’agit d’un malade mental et nous devons nous assurer de sa personne sans casse. (Il balaya la fumée du dos de la main, devant son visage, comme autant d’objections sans valeur et demanda :) Vous avez le plan de la copropriété ?

Vannier sortit un bleu plié de sa poche de veste.

Schneider le déploya sur la table basse, en écartant le Colt et le plateau, l’examina rapidement et écrasa l’index sur un emplacement. Vannier et Cheroquee se penchèrent de part et d’autre.

— Ici, murmura Schneider.

Vannier hocha la tête.

Il était dix-sept heures quarante, et il ne pleuvait plus du tout.

De-ci, de-là, on entrevoyait même des plaques de ciel d’un bleu soutenu et lavé et les roses trémières de la façade gouttaient et commençaient à relever la tête. Schneider termina sa bière. Vannier confia :

— Le central a demandé les tireurs d’élite du G.I.P.N. Ils doivent être en train d’arriver par avion, en ce moment, avec tout le matériel… (Il se leva.) Il serait inutile et idiot qu’il y ait confusion entre les visuels. (Il retroussa les lèvres, mais ne sourit pas vraiment.) Nous avons enregistré pas mal de pertes dans nos rangs, ces derniers temps. Vous ne m’aimez pas beaucoup, Schneider, et vous avez le mérite de ne pas le cacher, mais ça ne me ferait aucune espèce de plaisir qu’on vous accroche la Médaille d’Honneur de la Police sur le sapin. (Il s’inclina, assez sèchement.) Permettez-moi, madame, de prendre congé.

Cheroquee se leva, tendit une main fraîche à la poigne décidée.

Schneider examinait le plan, les sourcils serrés.

Contre les tireurs du G.I.P.N., Matthieu n’avait pas l’ombre d’une chance.

Il aurait la tête taillée en pièce avant d’avoir eu le temps de mettre le genou en terre. Schneider serra une main au hasard. Il se leva et raccompagna Vannier à la porte. Les phares de la voiture étaient toujours allumés. Il les éteignit. Son visage avait une expression indéchiffrable.

* * *

La nuit était tombée. Charles planquait, en compagnie de deux balaizes des stupéfiants, dans l’épave d’une Frégate Renault. Leur poste portable grésillait de manière presque inaudible. La caisse sentait le drap moisi et la vieille tôle rouillée. Le jeune flic avait sorti son .357 de l’étui, basculé le barillet, et ses deux collègues avaient compris qu’il s’essayait surtout à s’occuper les doigts. L’un d’entre eux observa :

— On dirait bien que Schneider est sorti de l’image…

Catala s’anima vaguement.

— Il est sur un autre coup.

— Le flingueur, hein ? fit le flic assis sur le siège du passager.

— Le flingueur, oui, acquiesça Charles d’un ton amer.

Le flic remua : il s’appelait Marcel Ripoll, était inspecteur sixième échelon et avait l’impression d’avoir travaillé aux stups depuis le début de l’évolution zoologique qui avait abouti à sa forme la plus achevée, le camé moyen, sous rubrique dealer occasionnel, à son résultat momentanément le plus en pointe.

Marcel Ripoll avait quarante-huit ans, des cheveux très courts et drus, taillés en brosse, et un automatique Herstal dans la ceinture. Il n’aimait plus beaucoup ce qu’il faisait, mais il n’avait plus tellement le choix. Il y eut un craquement dans le Motorola et une voix s’éleva à peine :

— Véhicule repéré, Hubert. Se…

— Silence radio, intima Hubert.

Hubert était le commissaire Vannier. Il se trouvait au cœur de l’affaire, dans une Renault 14 qu’on avait barbouillée de terre à la va-vite et rangée parmi les autres bagnoles que Bubu remisait dans sa cour. À chaque bout du parc, il y avait une Renault 18 « Goldorak » recouverte d’une bâche. Vannier avait mobilisé le ban et l’arrière-ban de la Sûreté et tapé des effectifs au G.R.B. de la P.J. Chacun des flics en civil était pourvu du brassard d’intervention et avait un gilet pare-balles à disposition. Les gardiens en tenue avaient en outre des phares sur accumulateurs et Vannier avait fait sortir deux pistolets-mitrailleurs de l’armurerie.

Dans la Frégate, Ripoll hésita : il n’aimait pas le brêlage compliqué du gilet, ni son poids. Catala était enfoncé dans le siège, les yeux au ras du volant. En dépit de son âge, il avait le visage dur et vide et Ripoll se demanda un instant pourquoi ce putain de job usait si vite les gens. Quatre phares apparurent à la grille, sans qu’ils eussent perçu le moindre ronronnement de moteur. Ripoll pensa : « Si je le mets, je vais passer pour un con… » Il se contenta de saisir la crosse de son neuf millimètres à pleine main.

Dans le quadruple faisceau des phares, une silhouette élancée avait entrepris de déverrouiller puis de faire glisser la grille sur ses rails. L’homme portait un jean, des baskets et une chemisette claire dont les pans lui flottaient autour des hanches. Le van s’avança au pas, les phares accrochèrent un mur de parpaings, balayèrent des voitures rangées, vides et silencieuses, et son conducteur ralentit encore. Il n’éprouvait aucun sentiment particulier, sinon une légère irritation : il n’avait plus envie de rentrer, ou de bouger, il avait laissé Sylvie et le gosse. Il pouvait foncer directement sur Paris, laisser la ville derrière lui, avec le fric il prendrait un billet d’avion. Il n’avait pas besoin de bagages. Est-ce qu’il fallait quelque chose de particulier pour Dakar ? Un passeport ?

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