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Hugues Pagan: Vaines Recherches

Здесь есть возможность читать онлайн «Hugues Pagan: Vaines Recherches» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1999, ISBN: 978-2-7436-0544-5, издательство: Éditions Payot & Rivages, категория: Полицейский детектив / Триллер / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Hugues Pagan Vaines Recherches

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La ville grésillait sous le soleil blanc, comme du lard rance dans une poêle. Les flics de la criminelle « B » glandaient. Ils attendaient les vacances. Au téléphone, l’homme avait adopté un ton étrange, monocorde et pénible. Il avait dit d’une seule traite : « Prévenez l’inspecteur Schneider. Je vais tuer une femme. Une femme, n’importe laquelle pour commencer. Je vais utiliser une carabine US M1 en calibre 30 x 30. Je vais la tuer maintenant, dans dix minutes… J’en tuerai d’autres, certainement. Avec la même arme. Prévenez Schneider, voulez-vous ? » Le gardien de permanence prévint Schneider. Qui cessa d’attendre les vacances.

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— C’est à cause de la rivière…

Catala aperçut Muriel Lambert qui détalait. Il se jeta à sa poursuite, la poupée à la main, ne tarda pas à la rejoindre et la plaqua au sol. Elle lui glissa entre les doigts et il dut la saisir de nouveau, à bras-le-corps. Elle se redressa avec lui et se mit à lui marteler le visage et les épaules avec le gras du poing fermé. Une trombe d’eau leur croula dessus. Catala posa son menton sur l’épaule de la femme et lui confia à l’oreille :

— Ou vous arrêtez ou je vous étends pour le compte…

Elle se calma peu à peu.

Catala la ramena vers la Porsche, sans prendre garde aux rafales de pluie, ou au grondement ininterrompu du tonnerre, ni aux éclairs qui se succédaient sans discontinuer et découpaient leur progression en instantanés stroboscopiques.

Les gardiens s’étaient abrités.

Dans la Porsche, Schneider, le visage fermé, trafiquait à la radio autant que le permettaient les perturbations électriques. Autorité était en ligne. Il ordonnait la mise en place immédiate d’un dispositif de protection autour du domicile du requérant. En termes radio, la conversation avait un ton banal et convenu, presque hermétique. Schneider lança :

— Essayez de la contacter téléphoniquement. Qu’elle verrouille tout et ne s’approche ni des portes extérieures, ni des fenêtres…

À travers le pare-brise et les vitres battues par la pluie, il n’apercevait rien et distingua à peine les deux silhouettes enlacées qui s’étaient approchées et se trouvaient maintenant tout contre la carrosserie. Il baissa la vitre du passager, les considéra avec hébétude et annonça à Catala :

— Autorité envoie du monde.

Le jeune homme agita la tête.

Il était dix heures vingt.

Il était dix heures vingt et l’orage tant attendu avait enfin éclaté : il embrasait tout l’horizon, couchait les glaïeuls, les glycines et les herbes, les rafales de pluie crépitaient sur la tôle des voitures. La radio grésilla :

— Quatorze d’Autorité…

— Quatorze écoute, Autorité.

— Consignes passées… (Il y eut un craquement.) Il serait bon que vous vous rendiez en personne sur les lieux, Quatorze. Avez-vous reçu ?

— Bien reçu, émit Schneider. Bien reçu, terminé.

Schneider reposa le micro sur sa fourche. L’air embaumait la terre mouillée. Trempé et immobile, Catala examina le visage braqué sur lui, dur et mouillé de pluie et demanda, sans que ce fût vraiment une question :

— Vous pensez qu’il va venir ?

— Oui, fit Schneider.

— C’est idiot : il va se douter que vous l’attendrez.

Schneider eut une espèce de sourire, avant de se soulever du siège pour se glisser au volant et dit :

— Et si c’était justement ce qu’il voulait, depuis le début ? Que quelqu’un l’attende ?

Catala regarda la voiture manœuvrer rapidement. Il avait passé le bras autour des épaules de la jeune femme, ce qui n’était prévu par aucun texte du Code de Procédure Pénale, mais elle ne regimbait pas et ne semblait même pas en avoir conscience. Il regarda palpiter le gyro que Schneider avait rebranché, et les feux arrière de la voiture s’enfoncer dans la pluie, écouta le feulement crescendo du moteur quand, sorti de l’allée, Schneider attaqua la nationale en accélération.

Le jeune homme n’avait pas besoin de se trouver dans la Porsche pour savoir ce que Schneider faisait : les essuie-glaces battant à tout rompre, il avait allumé les pleins phares et calé le pied à la planche et remontait des files de voitures et de camions sans beaucoup d’égards pour la limitation de vitesse.

Peut-être même avait-il trouvé le moyen de brancher le lecteur.

Pataugeant dans l’herbe, Catala ramena Muriel Lambert à la 4L.

Cette permanence prenait vraiment des allures de déconnographie permanente.

Il était temps qu’elle se termine.

Tassée sur le siège du passager, une cigarette mouillée à la bouche, il était impossible de dire si la femme pleurait ou non, ou si c’était la pluie. Au bénéfice du doute, Catala lui tendit une poignée de mouchoirs tirée d’une boîte dans le vide-poches du conducteur. Elle les saisit de ses doigts glacés — et n’en fit rien qu’une boule de papier trempé dans sa paume.

* * *

L’ancien inspecteur divisionnaire Moretti zonait dans les locaux de la Sûreté. Il y avait conservé pas mal d’accointances, à tous les niveaux, et se trouvait dans le bureau de Bogart. Les poings aux fonds des poches de pantalon, il observait la pluie qui criblait les vitres et s’enquit :

— Quelle équipe de permanence, samedi ?

Bogart jeta un coup d’œil au tableau de service, par-dessus ses lunettes.

— Criminelle « B », Schneider. (Il ajouta :) Ça fait du bien, hein ?

— Quoi ? aboya Moretti.

Bogart étouffa un sourire confus :

— Cet orage… Ça fait du bien.

— Oui, répondit vaguement l’ancien flic. Vous avez quelque chose sur le flingueur ?

Bogart exhiba en guise d’excuse ses longues dents jaunes de lapin. Il y ajouta, pour faire bonne mesure, un sourire évasif et malheureux. Les autorités avaient décrété le black-out complet sur l’affaire, depuis le matin. Moretti se campa tranquillement sur ses talons bien écartés, sorti un paquet de New et en alluma une. Sur le parking balayé sans relâche par les rafales de pluie épaisse, des civils se pressaient à rejoindre leurs voitures, en poussant devant eux des caddies de supermarché débordants.

On était en fin de mois : la paie venait de tomber.

Les yeux très bleus, glaciaux, s’animèrent à peine.

— Ça va comme ça, Bogart, ricana Moretti. Inutile de passer mes amitiés à Schneider et au bicot… (Il se balança sur les talons, fixa le petit homme avec une férocité parfaitement instinctive.) Inutile aussi de lui faire part de ma visite… (L’ex-divisionnaire cligna de l’œil, commença à quitter le bureau et jeta par-dessus l’épaule :) À la prochaine et merci, Bogart…

Ce dernier s’était déjà remis à contrôler et comptabiliser les procès-verbaux de restitution de véhicules volés, sur formulaires informatisés. Il le faisait lentement, systématiquement, au crayon de papier.

La Playmate affichée contre la porte de l’armoire métallique avait un joli petit con mousseux, délétère, dans les nuances champagne, en bas du ventre.

Il était onze heures.

* * *

Elle entendit arriver la Porsche bien avant qu’elle la vît remonter l’allée : elle commença par apercevoir les battements bleutés, précipités, du gyro dans la pluie, pardessus les haies de fusain, puis Schneider tourna sec et manqua percuter de l’arrière le poteau auquel était fixée la boîte aux lettres. Elle remarqua la rampe de phares allumés et la palpitation métronomique des essuie-glaces.

Schneider sortit, la veste ouverte et en quelques pas, il fut à la porte.

Cheroquee ouvrit et il s’engouffra à l’intérieur, la saisit dans ses bras, l’écartant de l’embrasure. Il la serrait à l’étouffer, si bien qu’elle éclata d’un rire rauque. Il murmura dans son cou :

— Honey… Honey…

Elle observa, d’un ton de voix tout bête, presque enfantin :

— Tu as laissé les phares allumés, Claude.

Schneider haussa les épaules, sans cesser de la broyer contre lui. Ils firent deux pas de tango. Le policier avait le front contre le cou de la jeune femme et faisait doucement non de la tête. Elle noua les bras derrière sa nuque. Elle avait mis un poulet de grain dans la rôtissoire et ouvert une bouteille de Morgon. Elle avait eu Vannier au téléphone et le commissaire lui avait recommandé d’empêcher Schneider de « faire une bêtise ». Il lui avait dit : « Je vous l’envoie. Si Lambert se manifeste, empêchez Claude de faire une bêtise… »

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