Frédéric Dard - Fais-moi des choses

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Fais-moi des choses: краткое содержание, описание и аннотация

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Allons, sois gentille, fais-moi des choses.
Des choses de la vie. Des choses du vit.
Des choses du vice.
Des choses qui te font perdre l'usage de la parole.
Des choses avec les doigts. Des choses avec le reste.
Des choses à la Camille-cinq-sens.
Oublie un instant ton existence merdique.
Entre avec Bérurier dans la ronde.
Dépose ta pudeur et ton slip au vestiaire. Et pénètre dans ce livre.
Tu n'y auras pas froid : il est climatisé.
Allez, viens ! Viens ! Viens !
Viens et, je t'en supplie, fais-moi des choses.
Je t'en ferai aussi, salope !

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Ainsi parla Béru-le-Grand, ce jour-là, dans une ville de Pennsylvanie.

Philipp Edward J. Morton se mit à pleurer dignement. Il avait le chagrin sobre, donc touchant. Ses larmes faisaient sérieux et coulaient lentement, avec à-propos.

— Vous n’avez pas le droit de m’abandonner, soupira-t-il. Vos prestations sont uniques au monde, dear Bérurier. Jamais on ne vit spectacle plus érotique. Moi-même, lorsque vous en avez terminé, suis obligé d’aller culbuter une des mes infirmières afin de me calmer les nerfs.

Le Gravos hocha la tête. Il était sobrement vêtu de son slip à fleurs et de son chapeau et il se coupait les ongles des pieds avec la lame de son Opinel.

— Ecoutez, Morton, j’sus navré. Mais vos mannequins n’limeront jamais plus. Y sont court-circuités à vie. On aura beau faire, moi et ma femme, inventer l’ininventabl’, trouver trente-six poses nouvelles, y rest’ront comm’des bœufs. Vos compliments nous touchent. Hein, Berthe ? Et si vous voudrez, avant d’partir, ell’ peut vous éguesécuter ses principals divertissements : l’casse-noisette, l’épagneul breton, l’radeau d’la Méduse, tout ça pour vous défrayer un peu d’not’voiliage. Mais donner d’aut’galas à votre public de déchibrés, c’est plus possib’.

Les larmes de Morton redoublèrent. Je le soupçonnai de tenir aux Bérurier pour son compte propre, l’intérêt de ses clients représentant à ses yeux l’argument subsidiaire.

Alors j’interviens.

— Cher ami. Je vous fais une proposition honnête. Mon ami va me suivre pendant quarante-huit heures, histoire de se changer les idées. Son épouse restera ici, à se reposer et à vous initier à ses fabuleux secrets. Ce délai écoulé, peut-être Alexandre-Benoît sera-t-il revenu sur sa décision.

Le Gros s’apprêtait à repousser ma propose, mais je lui alignais un tel coup de latte dans sa jambe droite qu’il gémit seulement et s’abstint.

Puis très vite, je l’arrachais à la magnifique clinique du Dr Morton.

L’emmenai dans un bar où nous nous mîmes à boire du bourbon pendant que je lui exposais la situation et ce qu’elle exigeait de lui.

VII

L’INVITATION

La musique mouline sur la ville. C’est une cité quiète, somme toute, que Noblood-City. Y a des haut-parleurs dans les rues, les carrefours. Les transports publics sont également équipés de système de phonie et tu te régales les tympans. Ça ne joue pas des machins hot ou pop ou lulure qui te biscornent l’intérieur des feuilles, mais de la vraie zizique caramélisée qui fait du bien par où qu’elle passe !

Je retapisse l’immeuble où le seigneur Meredith a ses bureaux. Du marbre noir, des vitres fumées qu’on voit rien à travers quand on mate depuis l’extérieur.

La raison sociale est écrite en caractères dorés grands comme ma pomme. Le hall tapissé de glaces, avec des appliques à grand spectacle, laisse présager le luxe auquel il conduit. Un groom vêtu d’un uniforme bleu, à épaulettes d’argent, noir et hautain, tles cabines sitôt que tu te présentes et t’informe de l’étage où tu dois te rendre en fonction de la personne demandée.

Il me voit arriver, imperturbable, le menton en avant comme s’il se trouvait déformé par le port d’une jugulaire.

— Quel service ? il me demande.

— Mister Meredith soi-même.

— Auriez-vous rendez-vous ? balbutie ce valeureux officier du Strategic Air Command, signifiant merveilleusement par ce conditionnel incrédule l’improbabilité de la chose.

— Dans quatre minutes exactement, rétorqué-je.

Il décroche un téléphone mural, compose un seul chiffre, me demande mon nom, le répète, répond O.K., raccroche et m’offre l’éclat de ses trente-deux dents taillées dans l’ivoire le plus noble.

— Par ici, sir, vous allez prendre l’ascenseur particulier.

Il me fait contourner le bloc des six ascenseurs réservés aux communs mortels et ouvre une porte en glace donnant accès à un ascenseur plus petit, tendu de peau de suède rouge, comme un écrin Cartier, et meublé d’un canapé à deux places.

Je m’y dépose sans parcimonie. Sur l’une des parois, il y a une toile de Renoir, contre une seconde, vissée sur une console, une mignonne statuette de Mayol ; quant à la troisième, elle est dotée d’un dessin de Toulouse-Lautrec. Le plancher est garni de fourrure, tu t’en doutes. Ajoute un humidor à cigares, en laque noire, avec des coins en or et tu jugeras. On pourrait passer une heure ou deux dans ce boudoir ascensionnel, mais il ne met que dix secondes pour me hisser au vingt-huitième étage qui est celui du bureau personnel de Fredd Meredith (avec deux « d », pourquoi pas ?)

A l’arrivée, une délicieuse hôtesse m’accueille. Uniforme jaune, coiffure croquignolette, genre béret à tresses. Sourire peint à l’huile, œil de biche en train de se faire enfiler, pommette délicate à la japonaise.

— Si vous voulez bien me suivre, elle susurre avec de telles inflexions que tu as l’impression de te passer le vent tiède, un séchoir à cheveux sous les testicules.

Je la suis.

La suivrais jusqu’en Alaska sans m’en apercevoir, because son prose fascinant. De ce fait ne peux te décrire l’antichambre immense qu’elle me fait traverser. Toujours est-il qu’à l’autre extrémité, se trouve un tunnel de détection, avec, assis de part et d’autre, deux messieurs aux formes géométriques, plutôt roux de peau et de poil.

— Vous voulez bien passer par ici ? m’invite la gonzesse à cul, en me montrant le détecteur, lequel est identique à ceux qu’on trouve dans la salle d’embarquement de la plupart des aéroports.

Je franchis ce faux porche très volontiers. Un sifflement modulé retentit, ce qu’entendant, les deux mastars bondissent de leurs sièges et m’accaparent avec dextérité. J’ai droit à une fouille expresse d’une promptitude folle. L’un m’ôte mon stylo de bazar, l’autre le paquet que je tiens sous le bras.

D’un geste ils m’enjoignent de repasser.

J’obéis, et cette fois dans le silence.

Ils ont déjà éventré mon paquet. Rassurés par son contenu, ils me le rendent ainsi que le stylo.

— Je suis désolée, mais c’était vraiment nécessaire, me murmure la souris jaune.

— Naturellement, admets-je de bonne grâce.

Et puis elle fait coulisser une porte et je pénètre dans l’antre de Fredd Meredith, l’homme-le-plus-riche-que-moi.

T’en préciser les dimensions ? Pourquoi fiche ? En quoi ça te concerne, dis, chétif ? Tu connais le Palais des Sports ? Bon, alors ça te suffit pour que tu te fasses une idée de la chose. C’est fabuleusement grand, au point qu’une petite voiture électrique permet au magnat de se rendre de sa porte au bureau sacramentel posé sur une estrade dans le fond en rotonde de la pièce. Pas un bureau : un trône inca. Des marches de marbre recouvertes de tapis made in Iran. Une construction baroque, faite de bois précieux, de moulures d’or, d’incrustations de nacre. Avec un ciel de bureau par-dessus que tu te croirais au sacre de Napo, en velours bleu parsemé de minuscules boîtes de conserves en or. Féerique. Mais c’est pas tout. Sur la gauche : un orgue gigantesque. Aux claviers, un petit individu barbu de blanc, en habit, joue le Grand Largo de Haendel. Attends, tu n’es pas au bout de mes surprises. A droite, il y a un autre trône, plus petit toutefois que le trône bureau, mais tout aussi fastueux, qui consiste en une cuvette de W.-C. sculptée dans le marbre le plus rarissime. Et te dire si c’est wonderful : ça représente un cygne. Un cygne grandeur nature, dont le col tourne le dos à l’usager. Œuvre de grande classe, due à un artiste italien, j’en mettrais ta main au feu. C’est majestueux comme l’architecture mussolinienne.

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