Frédéric Dard - Bacchanale chez la mère Tatzi

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Bacchanale chez la mère Tatzi: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu connais l'histoire de la chèvre de M. Seguin ? C'est celle de la mère Tatzi. Sauf qu'il manque M. Seguin. Par contre, des loups, t'en trouves à gogo. Et avec des dents vachement carnassières. Il en faut pour bouffer cette vieille bique.

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Le Portugais roule mollo, biscotte la vitesse est réglementée et permet pas d'exploits. Il craint de se faire sucrer son permis ; il connaît les bourdilles, Emilio ! T'en as de vraiment xénophobes sur le lot, des pour qui les melons, les Yougos, les Espanches et autres Ibères représentent une couillerie très terrible. D'accord, ils doivent se gaffer des bavures, mais pour ce qui est de dura lex, sed lex, fais-leur confiance, ils veillent ! Le pain des Français, tu permets : c'est sacré. Pas touche ! Même les croûtons peuvent resservir pour une soupe au pain perdu (sans collier).

Tout en drivant, je téléphone au Gros, lequel est en train de s'absorber le Triomphe de la sensibilité, de Goethe, œuvre riche en tribulations, pendant que dame Berthe lui taille un calumet mutin, manière de travailler ses zygomatiques.

— Besoin de toi, ma vieille citrouille.

— Un pépin ? demande la cucurbitacée.

— Non ; équipe de noye. Rancard dans un quart d'heure impasse des Dames Hancloque, au 6, c'est tout en haut du dix-huitième.

— Arrondissement ?

— S'il s'agissait du dix-huitième siècle, j'aurais téléphoné à Voltaire.

Je l'entends lancer à sa gerce :

— Repos, Berthy : j'ai école ; tu me finiras quand t'est-ce je rentrerai.

Son épouse lui riposte qu'elle dormira alors et comme quoi une pipe ça se réchauffe pas, contrairement au bœuf bourguignoche.

Bérurier admet et trouve un moyen terme : si elle dort, il lui fera un embrochage express par la face pile, sans la réveiller. Ayant ainsi réglé ce litige matrimonial, il m'annonce qu'il a déjà remis Coquette dans son écrin et qu'il va se pointer.

On entend l'ultime journal d'une tévé, bien saignant de mille guérillas et catastrophes, avec l'annonce que l'impôt nouveau est arrivé, pas d'inquiétude, et que le président va bientôt partir pour le Houlala en passant par Kalamitas et Zimlaboum où il aura un bref entretien avec le président Dukono pour tenter de régler ce différend qui les oppose rapport à cette note de gaz impayée et à ces deux chars de combat qu'on leur a livrés sans les chenilles.

La traction avant du Mastar débouche dans l'impasse, reconnaissable du fait de sa rareté et de son pare-brise dont la vitre brisée a été remplacée par des planches.

Il gare soigneusement le véhicule au milieu de la chaussée, le ferme à clé, ce qui est délicat car les gonds ne tiennent plus et m'adresse un geste de citron, ou un zeste d'amitié si tu es contre l'acidité.

M'ayant rejoint, il lève sa rubiconderie vers l'immeuble lépreux numéroté « 6 » à la craie.

— Y a bal chez l'gouverneur ? questionne-t-il.

— Non : séance de tringlette chez la rouquine de la mère Tatzi. Un Portugringue à moustache est en train de l'escalader. On va leur laisser encore cinq minutes d'infini, après quoi, on intervient.

— Tu commences par le bas de l'échelle ?

— Plus j'en apprendrai sur la blonde, mieux je serai armé pour la chambrer le moment venu, non ?

— Jockey ! Mais tu crois qu'elle en sait long, l'Incendiée ? Elle traîne un de ces airs cons qui flanquerait les foies à un fantôme !

— Même les cons ont des yeux et des oreilles, Gros, tu en sais quelque chose !

— C'est vrai, convient l'Intime.

L'indicatif de fin du baveux télévisé retentit. Bonne nuit, les petits, dormez sans inquiétude : le monde reste allumé de l'autre côté de la planète et d'autres infamies s'y perpètrent dont vous vous régalerez demain ! Tchao ! (Ou Ciao) [3] Ou encore : bonsoir. .

Les gens s'imaginent pas. Le populo se laisse endormir par les coupes du monde de ceci-cela, les championnats, les tournois des Cinq Nations : foot, tennis, rugby, ski, vélo, cachent la merde au chat. Pendant que la foule visionne les exploits, on la détrousse, comme les vide-gousset, jadis, piquaient la bourse des badauds tandis que les arracheurs de dents mobilisaient leur attention sur l'estrade.

C'est plein d'arracheurs de dents autour de nous. Regardez par-ci, regardez par-là, voyez ceci, voyez cela ! Et pendant ce temps : crac ! Ma montre ! Mon larfouillet ! Ma vertu ! Zob ! Tout azimut, tu soupçonnes pas. Opération sans douleur. Ça chicorne en Nouvelle-Calédonie ? Bono ! Les mines de nickel seront en rade et comme la Nouvelle-Calédonie produit dix pour cent du nickel mondial, les prix grimperont ! Les brokers de New York et de London se frottent les mains. Mais toi, t'occupe pas, Nicolas. Regarde Platini comme il y va recta, balle au pied ! Et ma Carotte, non : Mac Enroe, t'as maté ce smash, l'ami ! Te bile surtout pas ; ferme ta gueule : on dira le reste pour toi. T'as même pas besoin de penser. On te mâche tout ; on te mâche toi-même. On te digère et te défèque, mon vieux colombin. C'est ça qu'ils appellent un coup fumant : toi devenu étron par la force de ton inertie. Temps à autre, pour avoir l'air d'avoir l'air, tu gueules bien fort « qu'ils nous font chier » ! Erreur, mon fils, grosse erreur, ils ne nous font pas chier : ils nous chient. C'est ça le malentendu. Un jour, ils sauront combien j'avais raison. Ils viendront en pèlerinage sur ma tombe, par cars entiers, on leur fera des forfaits. Visite du mausolée de Santantonio, de Paris à Paris, hôtel et pension compris. Juste le pourliche sera facultatif. Ils auront droit de toucher ma pierre, je leur guérirai les écrouelles, la chiasse verte, le psoriasis. Je ferai sous-Lourdes, en somme. Je sais que le Bon Dieu est d'accord, me l'a fait savoir cette nuit.

La môme s'appelle Marthe Inidraï (elle est native du Pays Basque, probable). Elle pioge au troisième, à côté des chiches. Ce qui est pratique quand t'as la courante d'après moules pas fraîches. Son blase est punaisé sur le chambranle. Pas de sonnette.

Je toque. Un temps de stupeur inquiète, outside, et puis deux savates skatingent dans notre direction. Une voix inquiète demande :

— C'est qui est-ce ?

Je chuchote en prenant une voix flûtée :

— Une commission de la part de Mme Tatzi.

Ce vademecouille suffit. Marthe délourde.

Vision suprême. Elle n'est vêtue que d'une serviette de bain azur qui s'harmonise parfaitement avec sa chevelure. Rien de plus chatoyant que l'orange et le bleu. Ses cheveux ruissellent sur ses épaules nues vachement squelettiques. On est en plein dans Chaste et flétrie, l'épisode où Fleur de Misère reçoit la visite de l'huissier. Elle nous reconnaît et effare des prunelles.

— C'est nous, la rassuré-je. Nous aimerions avoir un bout de conversation avec vous.

Tout en causant, je lui exhibe ma brème poulardière.

— Police ? elle s'étonne.

— Oui, mon cœur, mais rassurez-vous, ce n'est pas après vous que nous en avons.

Alors tu sais quoi ? Là, faut que je te fasse rire ! Voilà la donzelle qui se met à égosiller :

— Emilio, c'est la police !

Et alors le motard portugais surgit, encore torse nu de l'étreinte passionnée à laquelle il vient de souscrire. Il a un feu en pogne à la main. Il tient son casque de l'autre main par la mentonnière que tu croirais un panier à salade.

Ses cheveux frisés sont collés sur son front de taureau par la sueur de l'amour. Et ce fumelard qui nous braque comme des caissiers de banque ! Merde ! Il a lu ça dans La Semaine de Sucette, l'artiste.

Moi qui le situais honnête manar à la Régie, venant tremper le biscuit sa journée faite ! Et on tombe sur un pur malfrat qui n'hésite pas à braquer des draupers.

— Ecartez-vous ! il nous enjoint.

Tu connais Béru ? Ce genre de sommations, lui, ça le fait marrer plus fort que l'histoire de cette sentinelle disant à Mitterrand : « Tenez-moi mon casse-croûte, m'sieur le président, que je puisse vous présenter les armes. »

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