Auguste Le Breton - Du rififi chez les femmes

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Du rififi chez les femmes: краткое содержание, описание и аннотация

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« Vicky de Berlin », la belle michetonneuse, tient le
, bar à filles de Bruxelles.
Les frères Napos, propriétaires du
décidé de racketter tous les bars de la ville.
Affrontement entre tenancières et tapineuses, entre caïds et faussaires. Le « beau Marcel », chargé de l'affaire des faux talbins, devra orchestrer les rivalités entre deux clans, les affaires de filles, de territoires qui ne font pas bon ménage.
Le grand classique de référence : Rififi entre nanas et malfrats qui jaspinent, argot pour des talbins, les polkas ou un territoire et vous avez la recette du grand polar à la française !
A la fin, un glossaire d'argot.
Né en 1913, Auguste Monfort vit une enfance perdue. Du monde ouvrier qui est le sien, il observe les élites avec curiosité. Naturellement, en autodidacte, il devient romancier décrivant les bas-fonds de Paris et des grandes capitales.
Biographie de l'auteur

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— Une seconde. Faut que j’en parle à mon frère… Oui, le Bug, oui ! J’vois que tu te souviens…

Bouchant le cornichon de la paume, il bigla son cadet.

— Y nous demande de patienter quarante-huit heures et d’aller le voir à Paris.

Le Bug avança un menton hargneux.

— Pourquoi qui se dérange pas ? Pourquoi que c’est à nous de…

Son frère le stoppa dans un soupir :

— Il est en coquetterie avec les flics d’ici. Donc, c’est normal !

Et vers Marcel :

— Ce que tu nous as dit est vrai. Paraît que vous êtes sur un coup fumant. Aussi… ?

Le Bug marcha sur son frère. Il explosa :

— J’me fous de leur coup fumant ! Laisse. J’vais lui causer.

Son aîné le repoussa du coude.

— T’excite pas ! Y nous demande seulement d’être patients un jour ou deux. Pas plus. Après, il dit que si on tombe pas d’accord, qu’on fasse ce qu’on voudra. Mais il dit aussi que si on bronche avant, ce sera la guerre.

Il fusilla son frère du regard, ajouta, scandant les mots de son poing fermé :

— Et j’tiens pas à l’avoir. Ni avec lui, ni avec ses amis. On a assez des hommes d’ici à s’occuper sans encore se coller une équipe de plus sur le dos. T’oublies ce qu’on a décidé de faire dans ce patelin ? Non ? Alors ?

— C’est bon, capitula le Bug. Dis-lui qu’on ira. Mais n’oublie pas, toi, ce que Vicky a maquillé à nos gonzesses !

Louis le rassura d’un sourire jovial.

— J’oublie rien ! On réglera ça plus tard. Pour l’instant, composons. J’y tiens. Ça te va ?

Le Bug inclina une tête maussade. Louis dégagea le cornichon.

— Entendu, Marquis ! Après-demain soir au Canari… Vers les onze heures, minuit ? Okay. Comment ? Tu veux ton équipier ? Bon, j’te le passe. Tchao !

Sous l’œil méfiant du Bug, Marcel alla prendre l’appareil.

— … Soir, bonhomme… Oui, j’suis tombé en pleine barrabille. Et pour ce que tu sais, ça m’arrange pas. Bon Dieu, c’est de la faute à ta pote ! Elle aurait dû nous affranchir qu’elle était en suif ici ! Et pas s’embarquer dans notre truc !… Tu dis ? Que j’descende avec elle après-demain pour mettre ça au point ? D’accord… Hein ? Pour le reste ? Tout va bien… Du bon boulot… Oui, oui, entendu ! Salut, bonhomme.

Il raccrocha, contempla les Napos.

— Pour l’instant, j’pense qu’on a plus rien à se dire ? Si vous voulez nous laisser… j’ai à faire.

Vivement, Yoko toucha le bras de son homme, lui montra Vicky qui, tranquillement, avait repris possession de sa table basse.

— Tu vas pas laisser cette ordure en paix après ce qu’elle m’a fait ? Et ma bague ? Mon collier ?

Son Julot l’apaisa d’un sourire.

— J’allais justement y venir… Vicky ?

La patronne du Ration K , qui battait distraitement le restant des cartes, lui offrit ses yeux vides. Il enchaîna :

— Allez au refile de ce que vous avez engourdi à ma femme. Allons !

Et vers l’homme en gris.

— Qu’on passe la main pour le moment, comme convenu avec le Marquis, d’accord ! Mais qu’elle renvoie les bijoux de ma gonzesse… Ça n’a rien à voir dans le coup !

Marcel interrogea Vicky d’un mouvement de tête. Elle haussa les épaules, soupira :

— Ils ne vous disent pas pourquoi j’ai fait ça ?

Il lui expédia un clin d’œil pour l’amadouer.

— Faut rendre, Vie. Pas de raison que vous les gardiez après l’arrangement qu’on vient de prendre !

Elle eut un nouveau haussement d’épaules, attrapa son sac, le fouilla… en sortit son paquet de Camel. Dans un juron, le Bug marcha sur elle. Sur le Colt les jointures de sa pogne étaient blanches. Il écuma.

— Va au refile et vite ! C’est un peu long ton numéro ! Faut en couper un bout.

D’un léger bond, Marcel se plaça dans le champ de tir. Il allongea la main vers Vicky.

— Allez…

Elle le considéra pendant quelques secondes puis refouilla dans son lacsé. Elle en ramena le rubis de Yoko, son bracelet et les laissa choir dans la pogne de Marcel.

— C’est pas tout ! glapit la Jap. Et mon pognon ?

— Combien que t’avais ? fit Louis.

Elle hésita.

— Sept, huit sacs belges. Peut-être plus.

— Alors, traitons à dix, sourit le Napo. D’accord, Vicky ?

Cette dernière esquissa un geste de rébellion. Marcel la contint du regard. Sans mot dire, elle lui balança une liasse épinglée.

Il tendit le tout à Louis le Napo, s’informa :

— J’espère qu’à présent tout est en ordre ?

Le Napo acquiesça d’une moue des lèvres.

— Alors… sourit Marcel, désignant la sortie.

Le Napo le fixa puis, dans un éclat de rire, il alla reprendre son pardessus. Après avoir aidé Yoko à enfiler sa pelure, il fit le serbillon à son frangin de s’amener.

En partant, Yoko bouscula Quinze-Grammes qui lui jeta :

— Toi, avec tes jambes en haricots verts ! Attends de me tomber sous la pogne un jour…

La Jap voulut faire demi-tour. Louis l’agrafa par le bras.

— Plus tard. Pour l’instant, dehors !

Avant de les rejoindre, le Bug laissa peser sur Vicky un regard lourd. Il grinça entre ses dents.

— J’vais mal ronfler cette nuit, Vicky. J’aurais dû aller jusqu’au bout !

— On aura l’occasion de se revoir, lâcha-t-elle, sans même relever la tête du jeu de cartes.

— J’y compte ! répliqua-t-il durement en franchissant le rideau de perles.

Marcel suivit son départ d’un air pensif. Il se frottait la joue.

Et ce qu’exprimaient ses yeux gris n’avait rien de rassurant.

VII

L’une suivant l’autre, les deux voitures stoppèrent avenue Coghen. Une écharpe nouée sous le menton pour se protéger de la pluie, Vicky rejoignit Marcel qui sortait de la Studebaker, une mallette noire bordée de jaune à la main.

— Vous avez une belle bagnole ! remarqua-t-elle.

— Pas à moi ! lâcha-t-il. Au Marquis.

Elle s’étonna :

— J’croyais qu’il était tricard ici ?… Sa voiture peut être signalée…

Il haussa les épaules en scrutant les environs.

— Elle n’est pas à son nom. Autrement j’serais pas venu avec. Et, de toute façon, il n’est pas vraiment tricard. Il est juste indésirable, rapport au meurtre du Marseillais. C’est tout.

Repérant les arbres et les bordures d’un square à demi noyé dans l’ombre, il constata :

— Beau quartier ! Vous devez être peinarde ici ?

Elle soupira, désignant d’un geste circulaire les villas particulières bordant l’avenue :

— Pas à me plaindre… Que des rupins.

Et elle se dirigea vers l’une de ces villas. Tout en marchant près d’elle, il expliqua :

— Quand j’viendrai, ce sera toujours à la nuit. Et j’laisserai ma charrette assez loin de chez vous. Inutile qu’on la repère devant votre porte.

Elle ne répondit pas. Glissant une carouble dans la serrure d’une grille, elle la fit tourner et poussa. Des gonds grincèrent. Elle referma sur eux, l’entraîna vers un perron. Des graviers crissèrent sous leurs pas. Quatre marches. Et sans tâtonner, elle se servit d’une deuxième clé et donna le courant. Un hall les accueillit, chaud, intime. Dans le fond, un escalier ciré menait au premier étage. La rampe en était large et solide. Accoté à un mur, un bahut bas sur pattes, luisait doucement.

Marcel y jeta son feutre, y posa la mallette, sifflota.

— Si cette bicoque vous appartient, on peut pas dire que vous êtes de la cloche !

— J’aime assez mes aises, répliqua-t-elle en accrochant son manteau. C’est pour l’époque où je m’en passais. Malheureusement, cette maison n’est pas à moi. Pas encore. Elle dénoua son écharpe commença à se déganter, s’immobilisa brusquement.

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